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498
[CAYLUS (comte de)]. Mémoires de l’académie des colporteurs .
Sans lieu [Paris], de l’ imprimerie ordinaire de l’Académie, 1748 . 2 vol. in-8, veau fauve, roulettes et flet dorés encadrant les plats, dos à nerfs feurdelisé, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge vert, coupes décorées, tranches bleues (reliure de l’ époque) .
Édition originale. Elle est ornée de 9 eaux-fortes, dont le frontispice. “Le frontispice est de C.N. Cochin et les fgures sont dans la manièr de Gravelot ou de Pasquier. Elles semblent avoir été gravées par Cayl lui-même” (Cohen, I, 210).
Récit du comte de Caylus autour des fgures de l’édition clandestine qu’il connaissait bien et l’une des œuvres les plus fameuses de la soci “badine et bachique” dite “du Bout du banc”, où l’on croisait aussi Maurepas et Mlle Quinault. L’ouvrage restitue la vie des colporteurs qui s’évertuaient à diffuser la littérature interdite : pamphlets brocarda le pouvoir ou l’Eglise, récits érotiques ou pornographiques, etc.
Plaisant exemplaire en reliure du temps. Mors refaits. Piqûres éparse et galerie de vert restaurée au tome I.
On joint, du même auteur : Les Fêtes roulantes et les regrets des petites rues. 1747 . Plaquette in-12, demi-veau fauve de l’époque.
Édition originale. Récit du genre poissard écrit à l’occasion des fêtes données par la Ville de Paris pour le mariage du Dauphin. Le chapit
Le Char de Bacchus , présente une fantaisie typographique : du texte de l’auteur, il ne reste, pendant neuf pages, que la ponctuation. Exemplaire modeste. Premier plat détaché.
200 / 300 €
499
[LA FONT DE SAINT-YENNE (Etienne)]. L’Ombre du grand Colbert, le Louvre, et la ville de Paris, dialogue. Refexions sur quelques causes de l’état présent de la peinture en France. Avec quelques lettres de l’auteur à ce sujet. Nouvelle édition corrigée & augmentée. Sans lieu [Paris, Michel Lambert], 1752 .
2 parties en un volume in-8, veau marbré, dos à nerfs orné, coupes décorées, tranches rouges (reliure de l’ époque) .
Deuxième édition, en partie originale, de cette fameuse défense et illustration du Louvre, parue pour la première fois en 1749. L’auteur, l’un des premiers critiques d’art français, se félicite notamment du retour et de l’exposition à Paris, au Palais du
Luxembourg, de quelques tableaux ayant appartenu à Louis XIV et qui étaient conservés à Versailles.
Le dialogue entre l’ombre de Colbert, le Louvre et la ville de Paris est suivi des importantes Réfexions sur quelques causes de l’ état présent de la peinture en France que La Font de Saint-Yenne avaient fait paraîre une première fois en 1747. Trois pièces du même à la fn dont Remerciment des habitans de la ville de Paris à Sa Majesté, au sujet de l’achèvement du Louvre et Ode sur les progrès de la peinture sous le règne de Louis le Grand, 1725.
Frontispice gravé par Le Bas d’après Eisen (d’après les indications de l’auteur), en premier tirage.
Bel exemplaire, en reliure du temps.
200 / 300 €
500
PERRAULT (Charles). Mémoires de Charles Perrault, de l’Académie Françoise, et premier commis des bâtimens du Roi. Contenant beaucoup de particularités & d’anecdotes intéressantes du ministère de M. Colbert. Avignon, 1759 .
In-12, basane marbrée, dos lisse orné à la grotesque, tranches rouges
(reliure de l’ époque) .
Édition originale posthume. Elle fut publiée par l’architecte Pierre Patte.
Mémoires d’une grande importance. Ils concernent surtout la collaboration de Perrault avec Colbert en tant que commis des bâtiments, entre 1662 et 1683. “Intermédiaire diligent et avisé entre ce ministre parfois peu encourageant et les artistes, Perrault a été au courant de toutes les entreprises d’art. Sur les bâtiments du Louvre et les plans du cavalier Bernin, sur la construction de l’Observatoire, ses renseignements sont de tout premier ordre : il apparaît comme ayant une grande indépendance d’esprit, le goût des nouveautés, le mépris de la routine. Perrault montre les mêmes qualités lorsqu’il est amené à parler du mouvement littéraire” (Bourgeois et André).
Bel exemplaire de la bibliothèque ducale Starhemberg, avec cachet. Petit trou de vers sur le mors supérieur. (Bourgeois et André, Les Sources de l’ histoire de France, n° 849.- Tchemerzine V, p. 186.)
On joint une édition critique du même ouvrage, publiée par Paul Lacroix en 1878. In-12, demi-chagrin rouge de l’époque. Un des quelques exemplaires tirés sur papier de Hollande. (Mareuse, n° 8843)
400 / 500 €
2 vol. in-8, veau fauve, roulettes et flet dorés encadrant les plats, dos à nerfs feurdelisé, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge
Édition originale. Elle est ornée de 9 eaux-fortes, dont le frontispice. “Le frontispice est de C.N. Cochin et les fgures sont dans la manièr de Gravelot ou de Pasquier. Elles semblent avoir été gravées par Cayl
qu’il connaissait bien et l’une des œuvres les plus fameuses de la soci
qui s’évertuaient à diffuser la littérature interdite : pamphlets brocarda
Plaisant exemplaire en reliure du temps. Mors refaits. Piqûres éparse
données par la Ville de Paris pour le mariage du Dauphin. Le chapit
500
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