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[DELVAU]. FLAMENG (Léopold). Paris qui s’en va. Paris, Jules Taride, sans date [1859].

In-folio, demi-chagrin rouge, dos à nerfs orné, tranches dorées

(reliure de l’ éditeur).

Suite complète de 25 belles estampes gravées à l’eau-forte de Léopold Flameng, dont le frontispice.

Le cabaret de la mère Marie, la Salpêtrière, Cluny, les marchands de ferraille et de peaux de lapins, le marché des Innocents, le marché des Capucins, boulevard du Temple, les copistes du Louvre…

“Un des graveurs les plus distingués de notre temps”, dit Beraldi de Léopold Flameng, graveur né à Bruxelles en 1831. Il commença de graver à Paris vers 1853, sous l’inspiration de Meryon et de Baudelaire.

Cinq des textes accompagnant les gravures sont d’Alfred Delvau : le Coup d’œil rétrospectif sur Paris en introduction puis La Californie, Le Cabaret de la mère Marie, Le Marché aux chevaux et Le Boulevard du Temple.

Les autres contributions sont de Théophile Gautier, Arsène Houssaye, Edmond Duranty, etc.

L’ouvrage est notamment fameux pour sa vue de la rue de la Vieille Lanterne, où s’est suicidé Gérard de Nerval ; l’eau-forte est accompagnée d’un beau texte de Houssaye.

Plaisant exemplaire en reliure de l’éditeur, très frais.

Cette édition comprend 25 eaux-fortes, ainsi qu’annoncé sur le titre et à la table des matières ; elle est à l’adresse de Jules Taride, sans date. L’édition couramment décrite par les bibliographes et annoncée comme originale, offre 26 eaux-fortes ; elle est à l’adresse de A. Cadart. Cette dernière comprend une planche de La Morgue, qui n’a pas été reprise ici.

400 / 600 €

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DELVAU (Alfred). Histoire anecdotique des cafés & cabarets de Paris. Avec dessins et eaux-fortes de Gustave Courbet, Léopold Flameng et Félicien Rops. Paris, Dentu, 1862.

In-12, demi-maroquin brique à coins, dos à nerfs fnement orné et mosaïqué, pièces de titre de maroquin havane, non rogné, tête dorée, couvertures et dos conservés ( L. Pouillet ).

Édition originale. Frontispice gravé par Félicien Rops et 7 vignettes par Gustave Courbet et Léopold Flameng, gravées à l’eau-forte et tirées sur Chine appliqué.

(Berkvam, La Vie parisienne, nº 56 : “The etching by Courbet gives a clear idea of what the interiors of these establishments were like, and Delvau quotes several of Courbet’s own drinking songs from the Ander-Kellar where he was a regular customer”).

C’est la première illustration exécutée par Rops pour son ami Delvau, “un beau frontispice représentant une scène de beuverie à la manière des eaux-fortes dont il ornera plus tard les publications illicites de Poulet-Malassis” (Fayt).

“Ce livre (…) est une promenade à travers tous les cafés, cabarets et brasseries de Paris. C’est donc aussi une histoire de toutes les classes de la société, depuis le gratin jusqu’aux marges, puisque les petits ducs, les vieux muguets, les jeunes crevés ne fréquentaient pas les mêmes établissements que les gens de lettres, les rapins, les épiciers, les cocottes, les lorettes, les tire-laine et autres artistes de l’Opéra et du pavé. (…) Nous y retrouvons un grand nombre d’auteurs et d’amis de Malassis : Banville, Monselet, Baudelaire, Champfeury, Courbet, Gautier, Fillias, Fauchery, Castagnary, H. de la Madelene, Chatillon, Scoll, Babou…” (Oberlé, Auguste Poulet-Malassis, nº 409).

Très bel exemplaire.

On joint, en reliure uniforme, un autre ouvrage d’Alfred Delvau, également illustré par Félicien Rops :

Les Cythères parisiennes. Histoire anecdotique des bals de Paris. Dentu, 1864. In-12.

Édition originale. Frontispice et 24 vignettes gravées à l’eau-forte par Félicien Rops et Emile Thérond et tirées sur Chine appliqué. (Lacombe, Catalogue, 2871 et 3091.- Fayt, p. 57).

200 / 300 €

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