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[BRICE (Germain)]. Description nouvelle de ce qu’il y a de plus remarquable dans la ville de Paris . Paris, Nicolas Le Gras, 1684 . 2 tomes en un volume in-12, veau brun jaspé, dos à nerfs orné, tranches jaspées (reliure de l’ époque) .

Rare édition originale de cette source de premier plan pour l’histoire de l’art.

Germain Brice (1652-1727) est le premier à substituer délibérément la traditionnelle recherche des “antiquitez”, inventoriant épitaphes et histoires particulières, à la “description d’un cabinet, d’une bibliothèque ou d’un appartement bâti à la moderne” (Avertissement). “L’auteur parle le plus souvent de visu . On y voit percer d’une part son intention d’allécher les curieux étrangers, de l’autre celle de fatter l’amour-propre des collectionneurs. On pourrait même avancer qu’il faisait ce qu’on nomme de nos jours de la réclame” (Bonnardot). Le guide de Brice connut un succès retentissant dès sa parution. Une traduction anglaise en parut dès 1687. “Le sieur Germain Brice donnoit chaque jour un nouveau lustre à la capitale par ses descriptions si souvent réimprimées”, dit de lui dom Lobineau dans la préface de

L’Histoire de Paris de Félibien.

Plaisant exemplaire enrichi d’un dessin ancien à la plume, portrait de Richelieu, en frontispice. Il est bien complet des deux feuillets d’additions qui manquent souvent.

Ex-libris manuscrit raturé Decharthery ? conseiller au parlement de Dijon du 20 août 1684 sur le titre. Sur les gardes, ex-libris manuscrit daté 1740 de Jules de Lapeyrouse (?) raturé également.

(Rahir, Bibliothèque de l’amateur , p. 345.- Bonnardot, Gilles Corrozet et Germain Brice, pp. 44-48 : “recherchée à cause de sa rareté”.- Lacombe , Catalogue , n° 886.- Dufour, p. 87).

On joint : Bonnardot, Gilles Corrozet et Germain Brice, Etudes bibliographiques sur ces deux historiens de Paris, 1880. Demi-percaline à la Bradel de l’époque.

1 000 / 1 200 €

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BRICE (Germain). Description nouvelle de ce qu’il y a de plus remarquable dans la ville de Paris . Seconde édition. Augmentée de plusieurs recherches très curieuses . Au Palais, Nicolas Le Gras, 1687 . 2 tomes en un volume in-12, basane jaspée, dos à nerfs orné, coupes décorées, tranches jaspées (reliure de l’ époque) .

Édition en grande partie originale : elle est dédiée au landgrave George de Hesse.

Bel exemplaire dans sa première reliure, légèrement usagée. (Bonnardot, Gilles Corrozet et Germain Brice, pp. 48-50.- Lacombe , Catalogue , n° 890.- Dufour, p. 88).

500 / 600 €

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BRICE (Germain). Description nouvelle de ce qu’il y a de plus remarquable dans la ville de Paris. Seconde édition augmentée de plusieurs recherches très curieuses. Au Palais, chez Jean Pohier, 1687.

2 tomes en un volume in-12 : basane jaspée, dos à nerfs orné, pièce de titre de maroquin brun, tranches jaspées (reliure du XVIII e siècle) .

Deuxième édition. Page de titre à l’adresse de Jean Pohier, particularité non signalée par Bonnardot.

Exemplaire modeste, des bibliothèques Gourio du Refuge, avec ex-libris , et Lucien Gillet (cachet).

200 / 300 €

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COLLETET (François). La Ville de Paris, contenant le nom de ses ruës, de ses faux-bourgs, eglises, monasteres, & chapelles ; colleges, le temps de leur fondation, & autres particularitez historiques, ses places, ponts, potes, fontaines, palais & hôtels, avec leurs aboutissans. Le tout pour l’usage & commodité des étrangers, avocats, procureurs, huissiers, solliciteurs, crieurs, messagers, facteurs & autres personnes qui ne sçavent pas les quartiers ny les ruës. Paris, Antoine Raffé, 1689.

In-12, veau brun, dos à nerfs orné, coupes décorées, tranches jaspées

(reliure de l’ époque).

Dictionnaire classique des rues de Paris paru pour la première fois en 1671. L’ouvrage est dédié à La Reynie, lieutenant général de la police de Paris. Dans sa première satire, Boileau égratigna le poète François Colletet, “crotté jusqu’à l’échine”.

Bon exemplaire en reliure du temps.

300 / 500 €

“Paris, “capitale des arts” : la place prééminente qu’occupe la France au XVIII e siècle dans le domaine des beaux-arts a pour conséquence l’intérêt manifesté par les guides de Paris, de G. Brice (1684) à Thiéry (1786-87), pour les tableaux et les sculptures qu’abritent les palais, les hôtels et les demeures de la capitale. Ces guides ont une caractéristique commune : ils donnent l’impression de tout connaître, et de pouvoir pénétrer partout, de mettre l’œuvre à la disposition intégrale du visiteur-lecteur (…). C’est que se met en place l’idée selon laquelle l’œuvre d’art participe d’une culture commune, l’aboutissement de cette logique étant l’institution du musée” (Etienne Jollet in Les Guides imprimés du XVI e au XX e siècle.

Bélin, 2000, p.167).

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