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TITSINGH (Isaac).
Cérémonies usitées au Japon pour les mariages et les funérailles
, suivies de détails sur la poudre
Dosia, de la préface d’un livre de Confoutzée sur la piété filiale, le tout traduit du japonais par feu M. Titsingh. Deux volumes
in-8, dont un cartonné, renfermant seize planches d’après des gravures ou des dessins originaux japonais.
Paris, A. Nepveu, 1819
.
2 volumes in-8 dont un atlas oblong : veau lavallière, dos à nerfs ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin vert, filet
et roulette dorés encadrant les plats, coupes et bordures intérieures décorées, tranches dorées
(Simier fils)
.
Première édition française.
L’exemplaire est bien complet du rare atlas comprenant 19 figures gravées sur 16 planches, dont 10 doubles,
joliment coloriées à l’époque.
Savant mémoire sur les coutumes japonaises à l’occasion des mariages et des funérailles. Il est suivi d’une
Table alphabétique
des noms chinois, suivant la prononciation en langue mandarine,
d’une
Notice sur la poudre dosia, et sur Kobou-Daysi qui en fut
l’ inventeur,
et enfin d’une
Note supplémentaire sur les ouvrages de Konfoutzée
.
Envoyé au Japon par la Compagnie des Indes Orientales, Isaac Titsingh (1745-1811) fut directeur du comptoir de Nagasaki de
1779 à 1784, puis nommé ambassadeur. Il vécut trente-trois ans en Asie, et ramena en Europe de nombreux manuscrits, dont
l’éditeur a dressé la liste en préface.
Élégante reliure de Simier.
(Cordier,
Japonica
, 449.- Howgego, T45).
3 000 / 4 000
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TITSINGH (Isaac).
Mémoires et anecdotes sur la dynastie régnante des Djogouns, souverains du Japon
.
Paris, A. Nepveu, 1820
.
In-8 de XXVIII, 302 pp. (la dernière non chiffrée) : demi-veau olive à petits coins de vélin, dos à nerfs joliment orné, pièce de
titre de maroquin noir, tranches mouchetées
(reliure de l’ époque)
.
Première édition française, publiée avec les notes d’Abel-Rémusat.
Elle est illustrée de 7 planches dépliantes, dont 3 gravées en taille douce, 2 lithographies et un arbre généalogique. Deux des
planches montrent des tremblements de terre et éruptions volcaniques, dans la province de Sinano et dans celle de Simahara.
Le Japon révélé par un orientaliste de renom.
Attaché à la Compagnie des Indes orientales hollandaises (VOC), Isaac Tintsingh (1745-1811) maîtrisait aussi bien le chinois
que le japonais. À la tête des ambassades envoyées au Japon (1785) et en Chine (1795), il est le seul Européen qui puisse se
targuer d’avoir été reçu par les deux empereurs.
Les Mémoires renferment de curieuses notations sur les mœurs, les fêtes et cérémonies à la cour ; en appendice, remarques sur
les poids et mesures, la poésie japonaise, la division de l’année, et observations sur le « suicide légal ».
Exemplaire de choix, dans une jolie reliure décorée du temps.
(Cordier,
Japonica,
449.- Pagès, 486.- Howgego I, T45).
2 000 / 3 000
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