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5 LE VAURIEN 1930-1931
Marcel Aymé débute la rédaction du
Vaurien
en septembre 1930, il sera publié en mai 1931. Cet
ouvrage déconcerte la critique par le renouvellement et l’originalité stylistique de Marcel Aymé. L’action
se déroule à Montmartre.
Ensemble de trois manuscrits
35 000 / 45 000
- Manuscrit autographe,
sans lieu ni date (1930) intitulé « Bernard 1
ère
formule » à l’encre bleue, 27 pages 21/31 cm et
21/27 cm. Marcel Aymé utilise l’encre noire, violette, et bleue. Une page est rédigée au crayon de papier. Quelques dessins.
Ce manuscrit est une
ébauche du roman
« Le vaurien ». Marcel Aymé utilise deux papiers différents ; sur la première et
la dernière page, il rédige une sorte de plan de son roman.
Dans cette version, Bernard et sa famille ont un nom de famille « Calet » alors que dans la version définitive, on ne cite
pas le nom.
- Manuscrit autographe,
sans lieu ni date (1930/1931), 44 pages 20/31 cm, encre bleue. Quelques petits dessins sur plu-
sieurs pages. Ce manuscrit ne porte pas de titre, mais nous savons qu’il s’agit de celui du
Vaurien
.
C’est une
version plus aboutie
du
Vaurien
, le manuscrit est complet. L’écriture devient de plus en plus petite à partir de
la page 9. Le texte ne présente pas de numérotation, ni d’indications de chapitres, mais compte beaucoup de ratures et
de corrections.
- Manuscrit autographe,
sans lieu ni date (1931), 106 pages 21/32 cm, couverture en papier cartonnée, les pages sont
numérotées, encre bleue. Sur la couverture le nom « Marcel Aymé » est de la main de l’auteur, mais pas le titre du roman.
Ce manuscrit est la
version définitive
du
Vaurien
. Cette version est complète et quasiment identique au texte publié, il
y a quelques infimes variantes. L’écriture est très lisible, présence de quelques rares corrections et annotations dans la
marge. La couverture cartonnée porte quelques dessins de Marcel Aymé.
L’action se déroule à Paris principalement à Montmartre, au lendemain de la première Guerre Mondiale. Ce roman met en
parallèle la destinée de deux garçons, Bernard et Pierre Jiquiaud, âgés de 25 ans et brouillés avec leur père. L’histoire est
racontée par Bernard, à la première personne.