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24 LES CHIENS DE NOTRE VIE 1948
Emouvant conte rural et familial
Un manuscrit autographe 2 300 / 2 800
Manuscrit autographe signé,
titre autographe, sans lieu ni date (1948) 4 pages ½, 21/27 cm, quelques rares ratures et corrections. Ecriture fine mais lisible
à l’encre bleue.
Il fut publié sous le titre « Les chiens » le 11 mars 1948 dans les Nouvelles Littéraires, indique une note de Madame Aymé au verso de la 4° page.
Le manuscrit est pratiquement identique à l’édition : il s’agit d’un conte raconté par une grand-mère à ses petits enfants sur les 4 chiens qui ont accompagné
sa famille sa vie durant.
Il témoigne de la vie difficile des paysans pauvres et de son attachement à ses chiens.
25 CONTE DU MILIEU 1949
Curieux conte fantastique à l’occasion de la fermeture d’une maison close.
Un manuscrit autographe 4 500 / 5 500
Manuscrit autographe signé,
titre autographe, sans lieu ni date, 4 pages ½, 21/31 cm, quelques ratures et corrections. Ecriture fine mais lisible, encre noire
sur les deux premières pages et bleue sur les suivantes.
Le manuscrit présente quelques variantes avec l’édition, ce sont essentiellement des suppressions de lignes, de phrases ou de mots ; certains alinéas ne sont
pas mentionnés dans le manuscrit. Il a été publié par les bibliophiles de l’Etoile en 1949 sous le titre de « Porte saint Martin ».
Cette nouvelle évoque l’ambiance délétère du jour de fermeture d’une maison close, des histoires s’échangent dont celle de la patronne et sa curieuse histoire
fantastique d’ogre.
Joint le texte dactylographié de ce conte, 17 pages in-4° avec 5 corrections autographes et plusieurs lignes rayées.
26 LE GRAND MOTEUR 1950
Un manuscrit autographe 4 500 / 5 500
Manuscrit autographe signé,
titre autographe, sans lieu ni date (1950), 4 pages 2/3, 21/31 cm, quelques ratures et corrections. Ecriture fine mais très lisible,
à l’encre noire.
Nouvelle intitulée « Le grand moteur », porte le titre : « Le mendiant » dans l’édition de la Pléiade p.1358. Elle fut publiée dans « Carrefour » le 21 février 1950.
Ce manuscrit est identique à l’édition de la Pléiade.
Dans cette nouvelle sous forme de conte où apparaît de nouveau le fantastique, Marcel Aymé raille l’importance que prend l’automobile dans notre civili-
sation d’une manière assez visionnaire. Le mendiant, à qui apparaît un ange, se voit charger de porter la bonne parole de la naissance du Grand Moteur, dis-
pensateur de toute énergie. Pastiche de la naissance du christ, et caricature pleine d’humour des prêcheurs et de la facilité à fonder une secte aux Etats Unis.