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154 CENT NOUVELLES NOUVELLES (Les). Suivent les cent nouvelles contenant les Cent Histoires Nouveaux, qui
sont moult plaisans à raconter, en toutes bonnes compagnies ; par manière de joyeuseté.
Cologne
[Amsterdam],
Pierre Gaillard, 1736
. 2 volumes petit in-8, veau marbré, dos orné, pièce de titre rouge, tranches rouges (
Reliure
de l'époque
).
300 / 400
Belle édition, illustrée d'un frontispice par
G. Vander Gouwen
et de 100 figures à mi-page dans le texte, le tout gravé
en taille-douce d'après
Romain de Hooghe
et retouché par
Bernard Picart
. Ces figures illustraient tout d’abord l’édition
de 1701. Certaines portent la signature de
Jan van Vianem
.
Agréable exemplaire, malgré un coin émoussé.
Petits frottements, manque à une coiffe.
155 [CHASSAIGNON (Jean-Marie)]. Cataractes de l'imagination, déluge de la scribomanie, vomissement littéraire,
hémorragie encyclopédique, monstre des monstres. Par Épiménide l'Inspiré.
Dans l'antre de Trophonius, aux pays
des Visions, 1779
. 4 tomes en 2 volumes in-12, demi-basane fauve avec coins, dos lisse, pièces de titre, tranches
jaunes mouchetées de rouge (
Reliure de la fin du XVIII
e
siècle
).
500 / 600
Caillet, I, n°2255. — Cohen, 228-229 :
Il y a dans l'ouvrage de ce toqué lyonnais quelques renseignements littéraires
et artistiques qu'on est bien étonné d'y trouver.
Édition originale de cette publication extravagante, tant par son titre que par son contenu, produit du cerveau en délire
d'un écrivain à la personnalité étrange et fascinante.
Plein d'admiration pour Dante et les
Nuits
d'Young, pénétré du caractère auguste de la poésie, qui, non plus que celui
du sacerdoce, ne saurait s'altérer
dans sa divine essence,
persuadé que le vrai poète est un nouvel
Élie,
Chassaignon
estime que le génie ne peut se développer que dans la solitude, loin des gens à la mode et des beaux-esprits aux stances
sucrées, aux phrases minaudières
. (Monglond,
Le Préromantisme français
, pp. 190-191 et suivantes)..
Illustrée de 2 gravures fantastiques, taillées sur cuivre et tirées sur un papier vergé bleu.
Exemplaire dans une reliure modeste, avec tache brune à un dos et petits défauts.
156 CHAUVEAU. Contes en vers. S.l.n.d. Manuscrit in-8 de 115 feuillets non chiffrés, veau brun, dos orné, pièce de
titre rouge, tranches mouchetées de rouge (
Reliure de l'époque
).
800 / 1 000
Rédigé par un certain Chauveau, ce manuscrit de la première moitié du XVIII
e
siècle, à l'encre brune d'une écriture
lisible et aérée, contient 33 contes, nouvelles et autres pièces en vers :
Le Baisé refusé, Les Enfans de vilage, Conte
énigmatique, Le Vin de Champagne, La Femme coquette ou les disgressions, Le Rossignol, L'Impuissant,
etc.
Ceux-ci sont suivis de 6 autres contes de Jean de La Fontaine dont
Tircis et Amarante
.
L'exemplaire a appartenu à Pierre-Siméon Caron, bibliophile, littérateur et éditeur de textes facétieux, avec sa devise
et sa signature autographes sur une garde :
M'acheter pour me lire, car on s'instruit ainsi.
Caron, épris
d'une mélancolie
qui, par un rapprochement bien étrange, fut dans ce temps-là endémique au peuple joyeux de Momus, finit ses jours
par un suicide
(Nodier,
Mélanges
, 1829, p. 76).
Le feuillet 47 est blanc.
Deux mors fendus, petits manques aux coiffes.
157 [CHÉRON (Élisabeth-Sophie)]. Essay de pseaumes et cantiques mis en vers.
Paris, Michel Brunet, 1694.
2 parties
en un volume in-8, veau marbré, dos orné, pièce de titre rouge, tranches mouchetées (
Reliure de l'époque
).
200 / 300
Édition originale de la traduction en vers des
Psaumes
de David.
À la fois peintre, graveur, poétesse et musicienne (elle jouait fort bien du luth), Mademoiselle Chéron (1648-1711), à
qui Voltaire rendra hommage dans son
Siècle de Louis XIV
, a été considérée comme la Sapho de son temps.
Jolie illustration gravée à l'eau-forte par
Louis Chéron
, le frère de l'auteur, comprenant un titre-frontispice et 24
planches.
La seconde partie renferme l'
Ode françoise
d'Antoine de Senecé, mise en latin par Boutard, sur cette traduction des
Psaumes
.
À la fin du volume, traduction versifiée manuscrite du Cantique d'Hababuc.
Portrait de l'auteur gravé à l'eau-forte, non signé, collé au verso du frontispice.
De la bibliothèque Roger Paultre, avec ex-libris (1993, n°63).
Petites traces d'épidermures aux coiffes.
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