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174 [DU BOIS-HUS (Gabriel)]. La Nuict des nuicts. Le Iour
des iours. Le Miroir du destin. Ou la nativité du daufin
du ciel. La naissance du daufin de la terre. Et le tableau
de ses Avantures fortunées.
Paris, Jean Paslé, 1641
.
In-12, maroquin rouge, triple filet doré, dos lisse
richement orné, pièce de titre verte, roulette intérieure,
tranches dorées (
Reliure du XVIII
e
siècle
).
800 / 1 000
€
Unique édition de ces poésies composées par le poète
breton Gabriel du Bois-Hus en 1638 pour célébrer la
naissance du futur Roi-Soleil : la nuit des nuits est
celle de la nativité du Christ, le jour des jours celui de
la naissance de Louis XIV.
Elle est ornée d'un titre-frontispice sur cuivre aux
armes de Richelieu.
Le volume contient un long discours panégyrique adressé
au cardinal de Richelieu et trois sonnets célébrant la
sagesse, la puissance et la gloire de Louis le Juste.
Ex-libris manuscrit sur une garde :
Amédée de
Crisenoy Paris avril 1833.
Bel exemplaire en maroquin, avec le titre-frontispice
en coloris ancien.
Légère mouillure à l'angle inférieur des cahiers,
quelques feuillets rognés courts en tête, avec atteinte
au titre courant.
175 DUFRESNY (Charles, sieur de la Rivière). Amusemens
serieux et comiques.
Paris, Claude Barbin, 1699
. In-12,
maroquin vert, triple filet doré, dos orné, dentelle
intérieure, tranches dorées sur marbrure (
Cuzin
).
500 / 600
€
Édition originale, très rare, de l'ouvrage du dramaturge et
journaliste Charles Dufresny (1657-1724), qui, dit-on,
aurait inspiré Montesquieu pour ses
Lettres persanes.
Bel exemplaire, relié par Cuzin et en parfaite condition.
176 DU TILLIOT (J.-B. Lucotte). Mémoires pour servir à
l'histoire de la fête des foux, qui se faisoit autrefois dans
plusieurs Églises.
Lausanne et Genève
, s.n., 1751. Petit
in-8, veau fauve, filet à froid, dos lisse orné, pièce de
titre ocre, tranches jaunes mouchetées de rouge (
Reliure
de l'époque
).
300 / 400
€
Caillet, I, n° 3475 (pour l'édition originale). —
Dorbon, n° 1431.
Nouvelle édition dans un format réduit, ornée de 12
figures gravées en taille-douce par De Poilly, montrant
les attributs de la
Confrérie de la Mère folle
de Dijon.
L'originale avait paru en un volume in-4 en 1741.
Au cours de la fête des fous, les prêtres s'assemblaient et,
au cours d'une parodie de cérémonie religieuse,
interprétaient des chansons licencieuses, convertissaient
l'autel en buffet, buvaient et mangeaient. Quant à la
Confrérie de la Mère folle, elle organisait des réunions
gastronomiques où chacun portait son plat. Le chef,
baptisé Mère folle, avait une cour complète de
dignitaires et une infanterie de plus de 200 hommes,
vignerons pour la plupart
(Oberlé,
Kilian Fritsch,
n° 455).
La fin du volume renferme plusieurs dialogues de
vignerons en patois bourguignon rimé.
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