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46 GINTHER (Antonius). Mater amoris et doloris, quam Christus in cruce moriens omnibus ac singulis suis fidelibus
in matrem legavit : Ecce mater tua. Nunc explicata per sacra Emblemata…
Augsbourg, Martin Weith, 1741
. In-4,
vélin souple, restes de liens, dos lisse portant le titre à l'encre (
Reliure de l'époque
).
200 / 300
€
Landwehr,
German
, n°320. — Praz, 351.
Troisième édition de ce livre d'emblèmes de la Vierge, paru pour la première fois en 1711 dans la cité augsbourgeoise.
Elle est illustrée d'un frontispice et de 72 emblèmes dans le texte, gravé sur cuivre dans des cartouches, dont un pour
la préface, 70 pour autant de chapitres et un pour l'épilogue.
Inscription manuscrite ancienne sur le titre.
Manque le frontispice et la première garde. Mouillure en tête des cahiers, débordant quelquefois sur les angles.
Rousseurs et piqûres. Bord supérieur rongé, petite restauration.
47 GIOVIO (Paolo). Dialogue des devises d'armes et d'amours.
Lyon, Guillaume Rouillé, 1561
. 2 parties en un
volume petit in-4, vélin souple à recouvrement, traces de liens (
Reliure de l'époque
).
2 000 / 2 500
€
Brun, 228 — Landwehr,
Romanic
, n°342. — Mortimer,
French books
, n°249. — Praz, 353.
Édition originale de la traduction française des célèbres devises de l'humaniste italien Paolo Giovio (1483-1552), dont
Guillaume Rouillé publia la même année à Lyon une édition italienne et une en langue espagnole.
Elle a été établie par le chanoine et juge carpentrassien Vasquin Philieul (1522-1582), connu pour avoir publié le
premier une traduction complète en français de l'œuvre de Pétrarque.
Ce charmant volume, dédié à la reine Catherine de Médicis, contient également le
Discours
de Louis Dominique sur
les devises militaires et d'amour (pp. 157-212) et les
Devises, ou emblemes heroiques et moral
de l'humaniste florentin
Gabriele Simeoni (pp. 213-251), lesquelles possèdent une page de titre propre avec l'emblème et la devise de l'auteur
gravés au verso.
Superbe illustration entièrement gravée sur bois, comprenant un portrait de profil de Giovio, 102 emblèmes pour le
Dialogue
et 35 pour les
Devises
, traditionnellement attribuée au
Maître à la capeline
, qui était le graveur attitré de
Guillaume Rouillé et que l'on rapproche avec prudence du peintre Thomas Arande. Ces emblèmes sont placés dans huit
différents encadrements, au décor richement ornementé d'entrelacs, de signes astronomiques, d'animaux fabuleux,
d'arabesques et de grotesques, directement inspirés de ceux qu'utilisa Jean de Tournes pour ses
Métamorphoses
d'Ovide
en 1557.
Deux ex-libris manuscrits de l'époque sur le contreplat supérieur et au titre, traces de cachet sec et cachet humide
répété :
Barbet à Versailles.
Très bon exemplaire dans sa première reliure en vélin, légèrement plissée et avec petits manques.
Mouillures claires à quelques feuillets.
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