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211 COYPEL (Antoine). Discours prononcez dans les conférences de l'Académie royale de peinture et de sculpture.
Paris, de l'Imprimerie de Jacques Collombat, 1721.
In-4, maroquin grenat, dentelle droite dorée, armoiries au centre
des plats, dos orné de caissons dorés richement décorés, roulette sur les coupes, roulette intérieure, doublure et
gardes de papier doré à motifs de rinceaux de couleur violette, tranches dorées sur marbrure (
Reliure de l'époque
).
2 000 / 2 500
€
Édition originale de ce recueil de textes théoriques sur l'art prononcé par Antoine Coypel (1661-1722) devant l'Académie
royale de peinture et de sculpture. Son ouvrage se présente comme une série de longs commentaires, vers après vers, de
son
Epistre à mon fils sur la peinture
, pièce qui débute le recueil.
Grand peintre d'histoire et décorateur — la décoration du plafond de la chapelle du château de Versailles est son œuvre
majeure —, Coypel fut notamment nommé directeur de ladite académie en 1714 et devint premier peintre du roi en
1716.
L'ouvrage est orné de 2 vignettes en tête dessinées par le fils de l'auteur,
Charles-Antoine Coypel
, et finement gravées
en taille-douce par
Audran
.
T
RÈS BEL EXEMPLAIRE EN GRAND PAPIER
,
REVÊTU D
'
UNE ÉLÉGANTE RELIURE EN MAROQUIN À DENTELLE
, doublée d'un beau
papier décoré,
AUX ARMES DU CARDINAL DE
F
LEURY
(1653-1743), qui fut précepteur de Louis XV puis ministre d'État et
surintendant général des postes. Reçu membre de l'Académie française en 1717, de l'Académie des sciences en 1721,
et de l'Académie des inscriptions en 1725, il obtint le chapeau de cardinal en 1726. Proviseur de la Sorbonne, ce prélat
fut aussi le protecteur des lettres et des sciences et fit agrandir la bibliothèque du roi.
Quelques légères rousseurs marginales. Mors et coiffe supérieurs restaurés.
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