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Mardi 11 décembre 2012
oger - blanchet
Autographes
1. ASTRE Achille
[né en 1859 - Paris, 1943], marchand d’art,
secrétaire de Gustave Geffroy.
Ensemble de 5 lettres autographes signées, adressées à une
amie. 1943-1944 ; 4 pages in-4° et 2 pages in-8°. Intéressante
correspondance de ce personnage peu connu. Novembre 1943 :
«
Les ventes aux enchères vont commencer à la salle Drouot je
regrette que mon état m’empêche à m’y rendre car le mouvement
pour les achats s’accentue de plus en plus que ce soit en mobilier
ou des tableaux. Je vous tiendrai au courant grâce à la Gazette
que je continue à m’abonner. Ah ! si on revenait en arrière quel
enthousiasme pour des peintures ou des estampes ? Encore on peut
avouer que la plupart des artistes de la fin du siècle dernier comme
au commencement de l’actuel ne sont pas vus comme ils le méritent
car on ne connaît pas toutes ces valeurs de leur œuvre
». Dans les
autres lettres, il évoque tour à tour Rodin, Daumier, Gavarni, Doré
et Isabey.
On joint diverses brochures sur le peintre Achille Laugé.
150 / 200
2. ASTRE Achille
[né en 1859 - Paris, 1943], marchand d’art,
secrétaire de Gustave Geffroy.
Manuscrit autographe signé sur les 3 premières pages de
son livre «
Gustave Geffroy
» (1938). «
Ce livre, qui répond à un
dialogue de Clemenceau et Monsieur Martet, contenu dans le livre
de Monsieur Martet « Clemenceau peint par lui-même » m’a valu
de la part de plusieurs personnes éminentes qui connaissait Geffroy
des lettres fort élogieuses
». Le manuscrit se termine par les prix
obtenus par les tableaux de Geffroy, vendus en 1927. Notamment
un bronze de Rodin « 
Eve
» qui s’est vendu 140500 f. Est jointe une
lettre dactylographiée de son épouse Alice, le jour de son décès et
évoquant Achille Astre.
150 / 200
3. BAZALGETTE Maurice
[Paris, 1861 - id., 1922], écrivain,
traducteur et journaliste français.
Manuscrit autographe signé «
Œdipe et le Sphinx par le Sar
Péladan
». 1898. Manuscrit de 17 pages destiné à la revue L’Artiste.
150 / 200
4. BÉNÉDITE Léonce
[Nîmes, 1859 - Paris, 1925], conservateur
du Luxembourg, il fut l’exécuteur testamentaire de Rodin et
conservateur du musée Rodin à la mort de ce dernier.
Lettre autographe signée, adressée à Albert André.
1
er
 septembre 1920 ; 2 pages in-8°. Il le remercie pour ses aimables
félicitations et le remercie «
de ce que vous pourrez faire pour
m’aider pour l’exposition Renoir. Je voudrais bien en acheter un
beau, dans des prix sérieux, naturellement, mais raisonnables pour
le musée que j’organise, mais non pas à Bagnols, mais à Tokyo. C’est
un tout petit peu plus loin. Quant à votre tableau du Luxembourg,
il y a beau temps qu’il est placé, en cimaise et dans la salle qui fait
pendant à celle des impressionnistes
».
100 / 150
5. BÉNÉDITE Léonce
[Nîmes, 1859 - Paris, 1925], conservateur
du Luxembourg, il fut l’exécuteur testamentaire de Rodin et
conservateur du musée Rodin à la mort de ce dernier.
Manuscrit autographe signé, «
L’Exposition des Pastellistes
 »,
destiné à la revue L’Artiste. 21 pages in-8°.
150 / 200
6. BOURDELLE Émile-Antoine
[Montauban, 1861 - Le Vésinet,
1929], sculpteur, peintre et dessinateur français.
Lettre autographe signée, adressée à Albert André. Mai 1920 ;
2 pages in-8°. « J
e serai toujours heureux de vous voir. Pour ce qui
est d’une sculpture, je vous donnerai le plan, les dimensions d’un
socle à faire pour votre musée. Sur ce socle […] vous dresserez sitôt
que je l’aurai pu faire faire le plâtre que je vous destine. […] Nous
sculpteurs nous avons à méditer sur les mouleurs et attendre qu’ils
daignent nous aider. Je ne peux pas décemment vous donner un
vieux plâtre […]. Je crois vous avoir dit que le plâtre avec votre socle
pourrait mesurer de hauteur de 3 mètres à 3 m 50.
» 400 / 500
7. BOUYER Raymond
[1862 - vers 1935], écrivain et critique
musical français.
Manuscrit autographe signé. 1897 ; 17 pages in-folio,
fentes et papier effrangé en marges, avec adresse postale à
M. J. Alboize, directeur de l’Artiste. Intéressant manuscrit «
La reprise
du Don Juan de Mozart
» pour la revue l’Artiste.
100 / 150
8. BOUYER Raymond
[1862 - vers 1935], écrivain et critique
musical français.
Manuscrit autographe signé «
Ressouvenirs d’exil sous
l’invocation d’André Chénier
». [Vers 1895] ; 5 pages in-folio,
fentes et papier effrangé en marges, avec adresse postale à
M. J. Alboize, directeur de l’Artiste. Intéressant manuscrit en vers
pour la revue l’Artiste.
«
Sur mon bureau chargé de rêves et de vers,
Avec Chénier, Virgile, Aristophane,
Un petit livre est là, séparé du profane,
Passion d›un penseur ondoyant et divers
», etc.
On joint du même : 1 LAS et 10 pages autographes signées
d’un poème «
Nord et Midi - Les deux Rome
».
120 / 150
9. BRAQUEMOND Félix
[Paris, 1833 - id., 1914], peintre français.
Lettre autographe signée, adressée au directeur de la revue
l’Artiste. Sèvres, 25 août 1896 ; sur 4 pages in-12, enveloppe timbrée
jointe. Très intéressante lettre. «
La bonne et vieille tradition française
- la gratuité - n’est plus de mise pour les Musées, hélas, il faut en faire
payer les entrées. A cela il y a deux causes principales, 1° la nécessité
de vivre et de s’accroître, Pourquoi un musée ne se procurerait-il pas
les ressources de son existence par lui-même? 2° Il serait difficile de
soutenir que par destination, un musée, doit pendant le jour, servir
de succursale aux asiles de nuit !... je n’insiste pas. Faisons donc
payer 1 franc, l’entrée de nos musées, tous les jours de la semaine
en réservant la gratuité pour le dimanche seulement
».
On joint une lettre autographe signée d’Henry Jouin [Angers,
1841 - Hermanville-sur-Mer, 1913], homme de lettres, sur le même
sujet.
150 / 200
9 bis. CAMPAN Pierre-Dominique-François Berthollet
[1749 -
1797], secrétaire du cabinet de la Reine, maître de la Garde-robe
de la comtesse d’Artois, mari de la célèbre directrice de la Maison
royale d’Écouen.
Lettre signée «
Campan, secrétaire du cabinet de la Reine à
Versailles
». Versailles, 27 mars 1787 ; 1 page in-8, encadrée. «
J’ai
l’honneur Monsieur de vous adresser la copie bien fidele […] d’une
lettre de change qui m’a été envoyée en payement de Bordeaux
Mon état me mettant peu à portée de connaître le cours et le