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114.
GEORGIUS.
Réunion de 33 photographies le représentant dans
différents spectacles ; divers formats.
150/200
Clichés par
Studio E. Brucken, Studio Piaz, Studio Léon, Gaston
Paris, A. Garimond, …
donnant “
Mon Théâtre chantant ”, “ La
Fille du Rémouleur ”, “ La Chanson des Rues ”, “ Vingt ans de
Paris ”.
115.
COLETTE
(G.-S.). –
GEORGIUS.
“ 
1912. Colette. L’Oiseau
de Nuit
 ”. Manuscrit autographe ; une page ½ in-4.
200/300
Les Débuts de Colette sur scène à la Gaité Montparnasse..
Intéressant texte sur cette pantomime dont la principale interprète
était C
olette
. “
Une fille bizarre un peu bohémienne (Colette)
demandait asile un soir d’orage à un couple de paysans. Le mari
tombe amoureux de cette sauvageonne, la femme jalouse… Pour
jouer ce personnage Colette portait une grande robe à volants.
Elle virevoltait tour à tour dans les bras du rustre qu’elle voulait
séduire, ou dans ceux de la femme qui voulait la chasser. Colette
pour faire plus vrai, plus nature jouait les pieds nus, et ce qui était
plus audacieux, ne portait ni culotte, ni cache sexe, si bien que les
spectateurs des premiers rangs plongeaient avec curiosité, voire
même avec avidité sur son intimité… Les garçons qui évoluaient
au milieu des travées pour déposer les consommations sur les
petites planches… se disputaient le droit de desservir le premier
rang… Dès lors ce brave Dorfeuil fit réserver les premiers
fauteuils à ses fidèles habitués. Parmi ces derniers un baryton
célèbre de l’Opéra Comique. Comme après la représentation,
notre directeur lui demandait son impression le chanteur trouva
cette réplique : ça me rappelle ce que je chante dans Carmen.
Un œil noir te regarde. À la sortie du spectacle il serrait la main
aux intellectuels et sollicitait leur opinion. Après l’exhibition de
Colette il s’adressa à Galtier Boissière. – Alors à votre avis – Elle
a une indéfrisable  ”.
116.
GEORGIUS.
“ 
Souvenirs
 ”. Manuscrit autographe. 12 pages
in-4, en un cahier.
100/150
Textes sur “ 
La Vis Comica, les cafés-concert, La Miss, Polaire,
Dorville, le Chevalier savant ”
etc. – Joint un tapuscrit corrigé
de 3 pp. ½ in-4.
117.
GEORGIUS.
Manuscrit autographe, 98 pages in-4 en un cahier
à spirale.
150/200
Roman policier, apparemment inédit ; texte de premier jet, avec
nombreux passages supprimés, rajouts. Première version du
Crime ne paie pas assez
 ”.
Georgius publia de nombreux romans policiers sous le
pseudonyme de “ 
Jo Barnais
 ”.
118.
GEORGIUS.
Le Crime ne paie pas assez, ou les Mémoires d’un
tueur. Confidences. Roman noir, humoristique et surréaliste
 ”.
Manuscrit autographe ; 94 pages en un cahier in-4.
150/200
Intéressant texte, très travaillé.
119.
GEORGIUS
(Jo Barnais). Roman policier. Manuscrit autographe
de 116 pages in-4, écrites au verso de divers tapuscrits, certains
avec corrections autographes.
200/300
Les personnages de ce roman policier sont Porthos, le Bagarreur,
Monsieur Max, …
120.
GEORGIUS
(Jo Barnais). Roman policier. Tapuscrit avec
nombreuses corrections autographes, écrit au verso de divers
papiers ; 174 pages in-4.
150/200
Texte numéroté de 13 à 187.
Une enquête policière de l’inspecteur
Lamorrige
et du journaliste
Justin Ravenel.
121.
GEORGIUS
(Jo Barnais). “
Brouillard sur la Thémis
 ”. Roman
policier. Tapuscrit, avec quelques corrections autographes ;
131 pages in-4.
150/200
Un des nombreux romans policiers de Georgius.
122.
GUERRE DE 1870,
etc. Très importante réunion de
correspondances et archives de Monsieur Georges, préfet des
Vosges ; différents formats.
200/300
Exceptionnel ensemble.
Dépêches : 6 Septembre 1870. “ 
L’ennemi est en marche sur
Paris, la défense de la capitale est assurée ” – “ Nous ne sommes
pas au pouvoir, mais au combat
 ”. – 7 Septembre 1870. “ 
En
abolissant la Dynastie qui est responsable de nos malheurs,
elle
[La France]
a accompli d’abord, à la face du Monde, un
grand acte de justice
 ”. – “ 
Est-il vrai que la préfecture et la
mairie d’Épinal ont adopté des types d’uniformes pour la garde
nationale que leur a présenté Xavier Leybach tailleur à Épinal ?
Tunique, pantalon et képi pour 25 francs…
 ”. 6.9.70. “
L’Ennemi
se rapproche de plus en plus de Paris. Nos troupes se replient
vers la capitale. Le gouvernement et la population déploient une
égale activité pour préparer la résistance
 ”. – “ 
Le bruit cours
qu’une colonne prussienne arrive par La Salle à 18 kilomètres
de Rambervillers
”. – 9.10.70. “
Garibaldi débarqué à Marseille
le 7 à 10 h. soir reçu par autorité, foule immense, enthousiasme
indescriptible… Gambetta, ministre de l’Intérieur parti de Paris
par ballon est descendu Montdidier, arrivé Tours aujourd’hui
midi ; a été acclamé à son entrée en gare… S
t
Quentin a été
attaqué hier à une heure du matin par Prussiens qui furent
repoussés avec ardeur admirable par Garde nationale, pompiers,
francs tireurs et population de la ville
”. – “
Paris, depuis 20 jours
étroitement investi, a donné au monde un spectacle unique, le
spectacle de plus de deux millions d’hommes qui oublient leurs
préférences, leurs dissidences antérieures pour se serrer autour
du drapeau de la République
 ”. – “
M
r
Léon Gambetta ministre
de l’Intérieur, a été chargé de l’administration de la Guerre
 ”.
– “ 
Élections reculées après la Guerre Gambetta… arrive
Tours par ballon chargé de tous pouvoirs du gouvernement.
Gamebetta acclamé Garibaldi arrivé à Tours salué par vivats et
enthousiasme. Prussiens évacue Vernon
 ”.
D’autres nombreux lettres ou documents concernent la Garde
Nationale, des questions administratives, les compositions de
postes, de questions personnelles, de problèmes d’administrés,
de délations, l.s. du
G
al
Trochu
autorisant la création de cinq
bataillons de Garde Nationale. – Travaux de défense, francs-
tireurs, corps francs, etc., etc. Plusieurs courriers sont
timbrés.
Joint 3 affiches.
123.
HAHN
(Reynaldo). Réunion de 6 lettres autographes signées à
Julia B
artet
; 12 pages in-12.
300/400
“ Voici la “ chose ”. Je rougis de vous envoyer un écrit ou l’éloge
m’est si dispendieusement prodigué. J’en ai retranché et atténué
certaines parties. Je trouve que c’est copié
très
mal
et
trop
petit
,
si vous êtes de mon avis, renvoyez-le moi…
 ”. – Sur papier
deuil “
Malgré que ma douleur soit bien grande, je vous trouve
encore plus malheureuse que moi, et je vous suis reconnaissant
de penser à me témoigner de la sympathie alors que vous en avez
vous même tant besoin
 ”. – “ 
J’ai une faveur à vous demander.
J’ai peur que vous me la refusiez – mais je me risquerais quand
même ”. – “ Il faut que je sois le plus écartelé des hommes en
ce moment – à cause des répétitions de mon colossal Prométhée
– pour que je n’aie pas trouvé aujourd’hui le temps d’aller vous
dire merci. De minute en minute, j’ai espéré pouvoir aller rue
du Général Foy et le moment de dîner – et de dîner en ville – est
arrivé sans que j’aie pu y parvenir…Vous avez été hier ce que
vous êtes toujours, la grâce, la dignité, la mesure et l’esprit. Vitre
entrée, votre discours, votre sortie étaient du Bartet tout pur !
Mais j’apprécie plus que tout le charme exquis et l’obligeance
avec lesquels vous avez consenti à me prêter votre concours et
votre appui. C’est d’une amie. Et c’est avec mon cœur d’ami que
je vous remercie
 ”.
124.
ISOU
(Isidore). Lettre autographe signée [Avril 1950] ; une
page ½ in-4.
150/250
Relative au procès d’un de ses livres.
“ 
Ce livre a aussi peu d’importance dans ce que d’autres
appelleraient “ mon œuvre ” que le
ballet
de Descartes dans
une édition complète du philosophe. Les passages incriminés se
trouvent aux pages 131-137, 174-181 etc., mais ce serait feuilleter