8
B
ouveret
: “
Vous saurez, qu’au loin, dans son isolement un
fervent ami se réjouit de voir qu’on exalte en vous l’admirable
artiste… ”
. – H
ébert
(E.) (2) 1899 “
J’ai le désir de vous écrire
ou de vous voir pour vous dire toute mon admiration et ma
reconnaissance pour la profonde joie que vous donnez à ceux qui
aiment le théâtre dans sa plus noble expression ”.
– C
omédiens
-
comédiennes
(38) : L
eneru
(M.). – A
ntoine
(2). – P
ierat
(M.-
T.). – C
erny
(B.). –M
iolan
C
arvalho
. – C
ain
(H.) (4). –A
lbert
lambert
(fils). “
O ma belle Bérénice, ô ma douce reine de Ruy
Blas, que d’instants merveilleux votre nom seul ô Bartet, fait
chanter dans ma mémoire et dans mon cœur ”.
– C
arré
(M.).
“
Q
ue vous êtes aimable dans Lady Macbeth ”.
– L
e
B
argy
(C.)
(3). “
V
ous avez été injuste à mon égard ”. –
C
laretie
(J.) (2).
– R
eichenberg
(S.). “
Coquelin me demande pour d’aujourd’hui
en huit
”. – C
roizette
(S.). (3). – B
auer
(G.). – G
regh
(F.).
– D
oucet
(C.) etc…
Joint une lettre de remerciements collectifs pour le “ Comité de
l’Association de secours mutuel pour les artistes dramatiques
signée par Capoul, Coquelin, Regnard, Brémont, et un manuscrit
autographe, signé de J.L. V
audoyer
; 4 pp. in-4. “
Le 16 Février
1880 une animation régnait à la Comédie Française… une
nouvelle comédie allait être créée et l’interprète principale de
cet ouvrage était une nouvelle venue dans la maison… elle avait
25 ans, se nommait Julia Bartet
”.
80.
BEAUREPAIRE
(André). Lettre autographe, signé à Jean
C
octeau
.
Vendredi,
1941 ; une page in-4.
100
“
J’ai dit à Jeannot
[Jean Marais]
qu’on était fou d’allégories. Je
retrouve cet enchantement d’Opéra avec la nécessité de répéter
tout le jour : “ C’était un casque, un casque ”
etc “
preuve que
votre poësie agit à la façon des enchantements de magiciens.
Peut-être l’Incendie est-il tout de même le plus beau poëme.
Je suis fier du bel exemplaire que vous m’avez réservé. Ça se
tourne et retourne, ça s’emporte en promenade, ça s’apprend par
force, ça s’
ajoute
au monde et aux battements du cœur. Jeannot
à la Comédie Française ! Voilà Racine sauvé. Et l’auteur dans
son vrai temple
”. – Joint la dactylographie d’un texte de Jean
C
octeau
“
L
es Dessins d’André Beaurepaire
” ; une page ¼ in-4.
81.
BERNSTEIN
(Henry). Réunion de 6 lettres autographes, signées
à Julia B
artet
. 1908-1911 ; env. 11 pages pet. in-4.
150/200
12 D
écembre
1908 : “
J’
ai hâte de mettre à vos pieds, mont lot
de félicitations. Vous n’avez jamais été plus belle ni plus jolie.
Et j’ai hâte aussi de vous parler, avec quelque détail cette fois,
de la saison prochaine ”. – “ Vous êtes la plus grande artiste
que je sache, une interprète comme on en rêve, aux heures les
plus extravagantes et puis vous êtes… vous êtes vous. C’est de
la gloire pour moi que vous soyez mon Irène, de la gloire et de
l’ivresse… Je crois, oui je crois qu’il y a dans votre cœur un peu
d’amitié, pour moi, qui vous aime tendrement ”.
– “
Il y a des
choses que je ne peux pas dire encore, que je ne pourrai dire
que Samedi soir (c’est par superstition). Mais je vous embrasse.
Ah ! que vous le permettiez ou non, méchante Madame chérie.
De toutes les émotions de ma vie vous êtes la plus grande, la
plus chère, la plus belle… Je vous aime
”. – “
Je pense si souvent
à la grande amie que j’admire et que j’aime… Les batteries
d’artillerie à pied du Havre n’ont pas bougé et ne paraissent pas
devoir bouger prochainement. Mais moi je n’y tiens plus et ne
peux plus me souffrir en cette ville… il est un peu ridicule, peut-
être de parler du font avant d’y être ”. – “ Je suis distrait à vos
pieds une rose blanche – on fait ce que l’on peut… et toute ma
grande admiration dévouée
”.
82.
BLANCHE
(Jacques-Émile). “
Albert Besnard
”. Manuscrit
autographe, signé ; env. 2 pages in-4.
300/500
Superbe texte sur le peintre et son exposition à la Galerie Georges
Petit. “
Quelle générosité de prodige, quelle forte santé, quelle
variété ! Si l’exposition annoncée, révèle au public les magnifiques
préparations, les études, dessinées et peintes, gravées aussi, que
Besnard égrène, avant après, tout autour de chaque nouvelle
entreprise, j’en connais la plupart, je lui en ai vu beaucoup
faire. Depuis “ La Source ”, envoi de Romi au Salon, depuis
son séjour à Londres, où il fut si accueillant à mes curiosités de
débutant, je n’ai guère cessé de le suivre, émerveillé. Mais son
bagage est si compliqué, si divers ; il s’est tant dépensé dans
ses expéditions aux îles du rêve, qu’au total, il me reste comme
un éblouissement. Je ne distingue plus bien entre les différents
bouquets de sa pyrotechnie. Ce sont des chairs de nacre, des
verres irisés, des écharpes d’Orient, des sequins et des paillettes,
des boules de neige, ce sont des nus robustes ou sveltes, des
portraits ingénieusement combinés dans des intérieurs éclairés
de tous côtés, par des portes sur le jardin et par des lampes : c’est
l’anatomie savante de beaux chevaux à la robe diaprée, cabrés en
des mouvements fougueux. Besnard est de la lignée des peintres
fastueux et intimes comme Paul Baudry… Redouté par les uns,
dénigré avec toute la furie jalouse d’indigents révoltés ; nié par
les rabacheurs de l’Impressionnisme et par les bedeaux d’un
culte aboli, oui, il peut attendre dans une souriante sérénité
”.
83.
BOULANGER
(Général). Son Portrait en couleurs tissé sur
soie
; 6,5 x 11 cm sous cache.
80
Joint 26 “ Chansons ” dont 24 à la gloire du Général Boulanger,
avec couvertures illustrées en couleurs.
84.
BOULLET
(Jean). Lettre autographe, signée à Jean C
octeau
,
avec petit dessin ; une page in-4.
200/300
“
Tous ceux qui vous aiment ont écouté hier les “ Enfants
Terribles ”. Je vous écris sans autre raison que celle de l’amitié
que j’ai pour vous. Pour moi la raison est suffisante. Jeannot
[Jean Marais]
a été merveilleux et notre soirée enchantée
”.
85.
BRIALMONT
(Général). “
Argument en faveur de l’établissement
de têtes de pont permanentes sur la Meuse
”. Manuscrit
autographe ; 7 pages in-4.
80/100
Intéressant texte, de premier jet, avec nombreuses corrections.
“
Cette importance n’a certes pas diminué depuis que la France
a perdu l’Alsace et la Lorraine et construit sur la Moselle et
la Meuse supérieure une des plus fortes lignes frontières qui
existent en Europe
”.
86.
CAROLUS-DURAN
(Charles Duran dit). Lettre autographe,
signée à une dame. Paris, le 11 Avril 1890 ; une page in-12.
100/120
“
Je crois en effet que vous avez raison. Votre cadre ne fait pas
bien. Je viens de chercher parmi les mieux et j’en ai trouvé un qui
sera parfait pour exposer. Je vous remercie de me prêter votre
portrait
”.
87.
CARTES POSTALES.
Les Héros de la Victoire n° 6. Salut aux
Étendards de la Civilisation. Album d’Estampes à colorier. Textes
et compositions
René des Alycamps
; in-4 br., couv. ill. 80/100
12 cartes postales à découper dont 6 à colorier. Rare.
88.
CHARPENTIER-MIO
(Maurice). “
Le Baiser. La Valse
romantique
”. Groupe en grès, signé, avec cachets ; env. 13 x
8 cm.
400/500
89.
COLLIN
(Raphaël). Réunion de 3 lettres et 2 cartes autographes,
signées 1911-1913 ; 4 pages ½ in-12 ou in-8. – Joint une carte de
visite.
100/150
“
Tous mes compliments pour avoir organisé notre exposition qui
était tout à fait réussie”. – “ Je suis tellement en retard avec le
tableau que je destine au Salon, que… je n’ai pu Dimanche après-
midi assister à votre conférence ayant travaillé toute l’après-
midi… J’ai pu trouver un instant pour aller aux Orientalistes et
j’ai trouvé beaucoup d’intérêt à regarder les peintres
[d’Octave
Morillot]
qui a des qualités de couleur et de style ”.
90.
COMÉDIENS - COMÉDIENNES.
Réunion de 12 clichés de
différents formats.
80
T
ouchard
(2) dont un avecAndré
Gide
(Keystone). – H
irsch
(R.)
(3). Clichés Georges Pierre. – T
oja
(J.) (2). Cliché H. Roger
Viollet et Katlheen Blumesfeld. – E
tchevery
(M.). – G
ence
(D.) dans la “ Célestine ”. – M
arais
(J.). – S
eignier
(L.). Cliché
Georges Pierre. – D
uchaussoy
(M.). Cliché Claude Angelini.