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mercredi 14 décembre 2011 I 55
174 - L’ESPINOY Philippe de. Recherche
des antiquitez et noblesse de Flandre.
Contenant l’histoire généalogique des
comtes de Flandres avec une description
curieuse dudit pays… Douay, vve Marc
Wyon, 1632 [1631 à l’achevé d’imprimer] ;
fort vol. in-folio, frontispices, [10] ff., 1009
[+1] pp., [1] f., reliure du XIXe siècle veau
blond, dos à six nerfs orné de motifs dorés,
pièces rouges.
1 000 / 1 500 €
Édition originale de cet « IMPORTANT RECUEIL
» (Saffroy, 22284). Elle est ornée de deux
frontispices, d’une planche gravée à double
page par Mart. Baes (qui manque très souvent)
et d’innombrables blasons ornementés gravés
sur bois ou en taille-douce dans le texte.
L’exemplaire contient bien aussi les quatre
feuillets non chiffrés entre les pages 330 et 331
qui contiennent deux belles gravures en taille-
douce et un grand blason gravé sur bois.
Exemplaire de William Poidebard, l’auteur de
l’Armorial du Bibliophile lyonnais avec son ex-
libris.
175 - LOChE M., chirurgien-oculiste privi-
legié du Roi. Précis sur le nouveau traite-
ment des maladies des yeux. Londres ;
Paris, chez l'auteur, rue Tiquetonne, n° 10
; et en province chez les principaux li-
braires, 1783 ; in-8 de 63 pp., reliure de
l'époque maroquin rouge, trois filets dorés
en encadrement sur les plats celui du milieu
plus gras, armes dorées au centre avec
phylactère et devise IN HOC SIGNO
VINCES. PIUS [ET] FIDEL(IS), guillochis in-
térieur doré et tranches dorées.
3 000 €
Édition originale.- Inventeur d'un traitement
souverain pour les yeux appelé « eau
ophtalmique » l'auteur, d'abord marchand à
Verneuil-sur-Avre, avait obtenu le titre de «
chirurgien ocultiste du Roi ». À la fin, une
centaine de témoignages de patients certifient
l'excellence de son traitement. Note d’une main
de l'époque sur une garde du début : « D'après
les recherches que j'ay faites à Paris pour avoir
de cette eau, on m'a assuré qu'il n’entroit dans
sa composition que de la sulfatte de zinc dans
la proportion d'une once pour une pinte d’eau.
Brovay (?) ».
ÉLEGANTE RELIURE DE L'EPOQUE EN
MAROQUIN AUX ARMES D'UN MEMBRE DE
LA FAMILLE D'ORIGINE NORMANDE
JOUENNE D’ESCRIGNY sommées d'une
couronne de marquis et de la devise dans une
banderole. Ces armes (D'azur à trois croisettes
potencées d’argent) sont demeurées inconnues
d'Olivier.
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