8 BERNARD (Pierre-Joseph). – Œuvres de Bernard,
seule édition complète, et la première faite sur les manus-
crits autographes de l’auteur, la plupart inédits. Paris, F.
Buisson, An XII (1803), 2 vol. 8°, 31-[1]-348 et [4]-317-[1
blanche] p., demi-cuir rouge de Russie, dos lisses décorés,
plats de papier gaufré rouge encadrés d’une petite guir-
lande dorée (qq. minimes accrocs, qq. mouill. claires mar-
ginales). Bel ex. Pierre-Joseph Bernard (1708-1775), est un
poète et dramaturge français généralement connu sous le
surnom de Gentil-Bernard que lui donna Voltaire. Réim-
pression avec additions de l’édit. de 1776. – Est. 30/60
LES EAUX THERMALES D’AIX-LA-CHAPELLE ET DE CLÈVES
9 [BLONDEL (François)]. Beschryving van de beroem-
de, en van ouds vermaarde Vrye Keiserlyke Ryks- en
Krooning-Stad Aken,
Mitsgaders van alle desselfs Fon-
teinen, en Minerale Wateren en Baden. So in, als om de-
selve stad gelegen. Als ook van alle desselfs Heerlyke Ge-
bouwen, en aangenaame Gesigten. [...]. Leiden, Joh. du
Vivier, 1727, petit 4°, frontispice, [22]-223-[8] p. les dern.
8 p. non chiffrées sont reliées à la fin du vol. après la se-
conde œuvre, 19 planches h. t. dont plusieurs dépliantes
dont un plan et une vue dépliants (petites déchir. sans
manque), 4 figures dans le texte (1 planche renforcée, pe-
tites déchir. avec manque de qq. lettres au f. 93/94, qq.
mouill. claires). Traduction de « Thermarum Aquisgranen-
sium et Porcetanarum descriptio... » (1
re
édit. : 1671) du
médecin liégeois François Blondel (1613-1703).
Relié
avec :
LANGENDYK (Pieter). De stad Kleef, haar gezon-
dheidbron, en omleggende landsdouwen, in kunstprenten
verbeeld. Berymd, en met aantekeningen opgehelderd.
Haerlem, Jan Bosch, 1747, petit 4°, [2]-63-[2-1 blanche]
p., vignette au titre et 10 planches h. t. dépliantes par H.
Spilman d’après Jan de Beyer. Ensemble un vol. relié à la
fin du 18
e
en demi-basane brune, à petits coins, dos lisse
orné (traces d’usage). Réunion de 2 livres rares. – Est.
500/800
10 BOÈCE. – Anicii Manlii Torquati Severini Boethii
[...]. De consolatione philosophiae
libri quinque, editi a P.
Bertio. Accessit eiusdem de Disciplina scholarium liber.
Lugdu. Batavor., Ioan. Maire, 1633, in-32, 256 p., dont
titre front., plein veau brun de la fin du 18
e
s., dos lisse or-
né, plats encadrés d’une roulette dorée, petite roulette do-
rée sur les coupes, petite roulette dorée intérieure, tranches
dorées (rel. lég. frottée). Belle petite impression en carac-
tères minuscules. – Est. 40/80
11 BOLSWERT (Boèce A). Le Pèlerinage de deux
sœurs Colombelle et Volontairette
vers leur Bien aimé
dans la Cité de Jerusalem mis au jour par Boetius a Bols-
wert. Liège, et se vend à Lille, chez Jacquéz, sans date
(date de l’Approbation : 1736 pour la 1
re
édit. française an-
versoise), in-12, titre-frontispice, IV-272-[8] p., 26 figures
h. t. (sur 27 ?), plein cart. papier moderne (traces de mani-
pulation, début sali). Ex. à toutes marges. Ce texte, paru
d’abord en néerlandais, serait de Morin. Célèbre voyage
imaginaire qui raconte le pèlerinage de deux sœurs, Co-
lombelle et Volontairette, à Jesusalem, l’une est chanceuse
et heureuse, l’autre rencontre beaucoup de mésaventures et
d’accidents. Joliment orné d’un titre-frontispice et de 26
gravures d’après Boèce a Bolswert (1550-1633) qui illus-
trent les gens que les deux sœurs rencontrent durant leurs
pérégrinations (De Theux, 487 ; Cf. Funck, 282). – Est.
100/150
12
[BOUHOURS (Dominique)]. Pensées ingénieuses des
anciens et des modernes.
Nouvelle édition. Paris, G. Des-
prez, 1758, in-12, XVI-427-[4-1 blanche] p., pleine basane
brune mouchetée de l’époque, dos à nerfs décoré (coiffe
supér. arasée, qq. traces d’usage). Bon ex. Mélange de cita-
tions et de traits d’esprit, dont le public se délectait au
siècle de Louis XIV. L’édit. orig. date de 1689. Dominique
Bouhours (1628-1702), est un jésuite français, grammai-
rien, historien, et écrivain religieux. Bel esprit, se voulant
continuateur de Vaugelas, il a exercé une influence non
négligeable sur des auteurs tels que Boileau, La Bruyère et
Racine, qui lui envoyait ses pièces à corriger. D’autres lui
ont reproché son esprit puriste ; une anecdote apocryphe
veut qu’au moment de sa mort, il ait déclaré : « Je vais ou
je vas mourir, l’un et l’autre se dit ou se disent ». – Est.
20/40
L’ABBAYE DE ST-GERMAIN-DES-PRÉS
13 BOUILLART (Jacques). Histoire de l’abbaye royale
de Saint Germain des Prez.
Contenant, la vie des abbez
qui l’ont gouvernée depuis sa fondation : les hommes il-
lustres qu’elle a donnez à l’Église et à l’État : les privileges
accordez par les souverains pontifes et par les evêques : les
dons des rois, des princes et des autres bienfaiteurs. Avec
la description de l’eglise, des tombeaux et de tout ce
qu’elle contient de plus remarquable. Le tout justifié par
des titres authentiques, et enrichi de plans et de figures. Pa-
ris, Grégoire Dupuis, 1724, in-folio, [20]-328-CLXXXVIII-
[30] p., 12 planches h. t., 2 vignettes, plein veau brun mou-
cheté, dos à nerfs richement décoré (traces d’us., coiffes et
coins frottés, petits manques, qq. mouill. et lég. bruniss.).
Édit. orig., ornée d’un plan du Faubourg Saint-Germain
gravé par Starckman, 2 vignettes gravées par Tardieu, une
gravure dans le texte par Giffart, et 23 planches gravées
hors texte par Chaufournier, numérotées 2 à 24 (la 1
re
pl.
étant le plan placé en front.). La dernière partie est un re-
cueil de pièces justificatives : chartes, bulles papales,
lettres des évêques, nécrologes et anciens usages de
l’abbaye. – Est. 250/350
PLEIN MAROQUIN DE DAVID
14 BOURDALOUE (Père Louis). Sermons.
Paris, Ri-
gaud, 1707-1734, 16 vol. 8°, plein maroquin brun du 19
e
,
dos à nerfs, titres et dates dorés, double filet sur les coupes,
dentelle intérieure, tranches dorées sur marbrure (reliures
signées David : Bernard David exerça jusqu’en 1895, 11
rue Mazarine à Paris, cf. Fléty, p. 53) (qq. infimes accrocs,
dos lég. passés, lég. bruniss.). Rare réunion de la première
édit. collective, en grande partie originale, des sermons du
célèbre prédicateur jésuite, donnée par François Breton-
neau. Elle est bien complète de toutes ses parties, publiées
séparément : Sermons pour l’Avent (1707, 1 vol., [40]-
544-[84] p., portrait-frontispice gravé par C. Simonneau) ;
Sermons pour le Caresme (1707, 3 vol., [4]-530-[94], [4]-
473-[86-1 blanche] et [4]-441-[105] p.) ; Sermons sur les
mystères (1709, 2 vol., [16]-496-[42] et [4]-527-[51] p.) ;
Sermons pour les festes des saints, et pour des vestures et
professions religieuses (1711, 2 vol. [16]-509-[37] et [4]-
509-[35] p.) ; Sermons pour les dimanches (1716, 3 vol.,
[14]-557-[42-1 blanche], [4]-550-[48] et [4]-571-[51]-9-[1
blanche-2] p.) ; Exhortations et instructions chrestiennes
(1721, 2 vol., [12]-502-[35-1 blanche] et [4]-474-[30] p.) ;
Retraite spirituelle à l’usage des communautez religieuses
(1721, 1 vol. [20]-368-[15-1 blanche] p.) ; Pensées sur di-
vers sujets de religion et de morale (1734, 2 vol., [8]-646-
[4] (saut de 336 à 341 sans manque) et [2]-660 (dern. p.
chiffrée erronément 600)-[8-1 blanche] p.). Louis Bourda-
loue (1632-1704), est un jésuite français. Brillant prédica-
teur connu pour la qualité de ses sermons qu’il récitait
presque théâtralement, il prêchait, dit-on, les yeux clos.
Son talent et sa réputation lui valurent de prêcher à la cour,
où il fut surnommé « roi des prédicateurs, prédicateur des
rois ». On a considéré Bourdaloue comme « le plus Jansé-