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SECONDE VACATION : SAMEDI 22 JUIN À 13 H
ÉDITIONS ORIGINALES – LIVRES ILLUSTRÉS – CURIOSA – RELIURES (19
e
S.)
487 APULÉE. L’Âne d’or ou la métamorphose.
Traduc-
tion de Savalète. Préf. de J. Andrieux. Avec nombreuses
gravures dessinées par A. Racinet et P. Bénard. Paris, A.
Firmin Didot, 1869, 8°, figures dans le texte, certaines à
pleine page, texte dans un encadrement typographique,
rouge et noir, br., pet. manque à la couv. Livre demeuré
inachevé mais publié en 1868, 1869 et 1872 (Vicaire, I, 75-
76). – Est. 25/50
488 ARÉTIN (Pierre). – Sept petites nouvelles de Pierre
Arétin
concernant le jeu et les joueurs suivies de la nou-
velle intitulée : Comment un prêtre s’assura finement de la
virginité d’une fiancée de Jérôme Morlini. Le tout traduit
en français pour la première fois par Philomneste Junior
[Gustave Brunet]. Paris, Gaillard et Legay, 1875, in-12, 29
p., demi-chagrin brun, dos à nerfs, tête dorée (rel. frottée).
Tiré à 102 ex. sur Hollande. – Est. 25/50
489 BALZAC (Honoré
DE
). Œuvres illustrées.
P., Mi-
chel Lévy, 1867-1868, 5 vol. grand 4° (21 × 30,5 cm), de-
mi-veau noir, dos à nerfs ornés de filets dorés, titres dorés
(traces d’usure, accroc à 1 coiffe infér., rouss. éparses, qq.
déchir. sans manque). Bon ex. de cette seconde édit. popu-
laire des œuvres illustrées de Balzac après celle publiée
chez Maresq en 1851-1852, cette fois chez Michel Lévy
qui avait racheté le fonds de Maresq. L’ex. que nous pro-
posons contient bien les 2 t. des œuvres de jeunesse qui
manquent la plupart du temps ; ces 2 t. forment le vol. 1 de
notre ex. Impression sur 2 col. Illustration abondante sur
bois de Daumier, Johannot, Beaucé, Nanteuil, Andrieux.
Cette édit. complète, et la première véritablement illustrée
de Balzac a l’avantage de tenir en peu de place, elle con-
tient en outre ses œuvres de jeunesse qui ne font pas partie
de la Comédie humaine et son théâtre ; Les Contes drola-
tiques sont par contre absents (Vicaire, I, 247). – Est.
50/100
490 BARBEY
D’
AUREVILLY (Jules). Le Chevalier des
Touches.
Illustrations de Marold et Mittis. P., Alpnonse
Lemerre, « Collection Guillaume et Lemerre », 1893, 8°,
II-284 p., demi-chagrin rouge à coins, dos à nerfs orné d’un
petit motif doré répété, tête dorée, couv. cons. Nouvelle
édit. illustrée (Talvart et Place, I, 216). Parfaite condition.
On joint,
relié de même en parfaite condition : Œuvres de
Barbey d’Aurevilly. L’Ensorcelée. P., Alphonse Lemerre,
sans date, in-32, portr., 336 p., couv. cons. Ex-libris./ Ens.
2 vol. – Est. 40/60
ÉDITION ORIGINALE EN MAROQUIN
491 BARBEY
D’
AUREVILLY (J.). Une page d’histoire
(1603). P., Alphonse Lemerre, 1886, petit in-12, II-37 p., 3
ill. h. t. de Ostrowski gravées par Courboin, plein maroquin
pelure d’oignon, dos à nerfs orné d’un petit fleuron doré
répété, plats encadrés d’un filet à froid, d’un pointillé doré
avec aux angles un petit fleuron doré et d’un double filet
doré, filet doré sur les coupes, filet doré aux contreplats,
tête dorée, couv. cons., étui. Édit. orig. sur papier d’édit.
après 10 Wathman et 20 Chine (Talvart et Place, I, 218).
L’inceste. L’amour interdit. Un frère, une sœur, deux
amants, deux criminels aux yeux de la loi et des mœurs. Et
juste une page d’histoire si joliment dépeinte. Très bel ex.
– Est. 100/150
1/25 HOLLANDE
492 BARBEY
D’
AUREVILLY (Jules). La Bague
d’Hannibal.
Paris, Duprey, 1843, in-12, [8]-127 p., cart.
Bradel en papier beige, dos orné de filets dorés, pièce de
titre (coiffe supér. lég. frottée, cart. lég. empoussiéré). Petit
cachet ancien de propriétaire au titre. Édit. orig. tirée à 150
ex. 1/25 Hollande. Édité par le grand ami de Barbey, Tre-
butien. « La Bague d’Annibal » est une œuvre romanesque
de Barbey d’Aurevilly composée en déc. 1834, en une nuit
selon les dires de l’auteur : « Oui, Aloys a été moi dans le
temps où j’écrivis, en une seule nuit... » (lettre du 31 oct.
1851). En 1834 et en 1835, aucun éditeur n’accepta le
texte, trop peu conventionnel, mi-poème, mi-roman. Le
texte paraît en 1842 dans « Le Globe », journal auquel
Barbey collabore alors. Cette nouvelle offre un portrait de
Barbey singulier, et du dandysme de ce dernier. – Est.
400/600
ENVOI DE L’ÉDITEUR
493 BARBEY
D’
AUREVILLY (Jules). Les Prophètes
du passé.
Paris, Louis Hervé, 1851, in-12, XXXVI-160 p.,
demi-chagrin brun, dos à nerfs orné de filets et pointillés
dorés, tête dorée, couv. conservées (2 f. de couv. grises
identiques, l’une placée à l’avant, l’autre à l’arrière qui
portent au recto le titre avec l’adresse « Caen ; Imprimerie
de A. Hardel » et au verso une liste d’ouvrages) (petits
frottements à la rel., couv. lég. défr.). Bel ex. à toutes
marges de cette édit. orig. tirée à petit nombre sur vergé par
Trebutien. Envoi de l’éditeur au faux titre : « Offert à M. S.
Parker / par l’Éditeur / Trebutien » (J. Parker : éditeur an-
glais ? ou/et auteur en 1862 de « On the Abbey Churches at
Caen » ?). Célèbres portraits de quatre « prophètes du pas-
sé » : Joseph de Maistre, Bonald, Chateaubriand et Lamen-
nais. Ils parurent d’abord, en partie, dans le journal légiti-
miste « L’Opinion publique ». – Est. 400/600
BARBEY
D’
AUREVILLY.
Voir aussi n° 569.
PRÉORIGINALE DES « FLEURS DU MAL »
494 BAUDELAIRE (Charles). – « Revue des deux
mondes »,
Paris, 25
e
année, t. 10, 8°, 1336 p., demi-cuir
noir de l’époque, dos lisse orné de palettes et fleurons do-
rés. Contient l’édit. préoriginale des 18 poèmes de Charles
Baudelaire, qui paraîtront deux ans plus tard dans « Les
Fleurs du mal », chez Poulet-Malassis. Les 18 pièces occu-
pent les pp. 1079 à 1093 de la 5
e
livraison (1
er
juin 1855) et
présentent de nombreuses variantes par rapport à la publi-
cation de 1857. On trouve notamment l’Ennemi, la Vie an-
térieure, le Vampire, Remords Posthumes, Réversibilité,
Confession, l’Invitation au Voyage, M sta et errabunda, la
Destruction, Un Voyage à Cythère. L’avertissement de la
rédaction de la Revue vaut d’être cité : « Ce qui nous parait
ici mériter l’intérêt, c’est l’expression vive et curieuse
même dans sa violence de quelques défaillances, de
quelques douleurs morales que, sans les partager ni les dis-
cuter, on doit tenir à connaître comme un des signes de
notre temps. Il nous semble d’ailleurs qu’il est des cas où
la publicité n’est pas seulement un encouragement, où elle
peut avoir l’influence d’un conseil utile, et appeler le vrai
talent à se dégager, à se fortifier, en élargissant ses voies,
en étendant son horizon ». – Est. 300/400
COUVERTURE DE JEAN BÉRAUD
495 BLAVET (Émile). La Princesse rouge.
Première par-
tie. Paris, Ed. Monnier et Cie, 1885, 8°, 300 p., demi-
chagrin rouge à coins, dos à nerfs richement décoré, tête
dorée, couvertures conservées (reliure signée Smeers En-
gel) (rel. lég. souillée, coins émoussés). Nous n’avons pas
repéré de 2
e
partie à ce roman publié pour la première fois