Page 18 - LIVRES-ANCIENS

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« Société des Lanternistes » de Toulouse, devenue de nos
jours l’Académie des Sciences, Inscriptions et Belles-lettres.
– Est. 40/60
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[MICHAULT (Pierre)].
– La Danse aux aveugles et
autres poésies du
XV
. Siècle,
extraites de la Bibliothèque
des Ducs de Bourgogne. Amsterdam, sans édit., 1749, in-
12, [12]-332-[35-1 blanche] p., plein veau blond de
l’époque, dos à nerfs décoré, pièce de titre, filet à froid en-
cadrant les plats, roulette dorée sur les coupes et intér. (mors
supér. fendillé, coiffe supér. frottée). Ex-libris armorié du
19
e
s. « A. Brölemann ». Les 35 dernières pages renferment
un « Vocabulaire pour l’intelligence des mots hors d’usage,
contenus dans ce recueil ». Recueil qui contient également
un certain nombre de pièces anonymes de la même époque
que celle de Pierre Michault, poète né en Franche-Comté,
mort en 1467, qui fut le secrétaire du duc de Charolais, futur
Charles le Téméraire. Brunet, III, 1702, indique qu’il s’agit
de la même édition, avec un titre renouvelé, que celle parue
pour la première fois à Lille en 1748. – Est. 100/150
92 MONFORTE (Manuel DE).
Chronica da provincia
da Piedade,
primera capucha de toda a Ordem, e Regular
Observancia de nosso Seraphico Padre S. Francisco (...). E
nesta segunda [impressao] (...). Lisboa, na officina de Mi-
guel Manescal da Costa, 1751, in-folio, [16]-871 p., impres-
sion sur 2 col., pleine basane havane, pastiche de reliure
dans le goût de l’époque, dos à 5 nerfs ornés de roulettes et
filets dorés, fleurons dorés, pièce de titre brune (pièce de
titre peut-être rapportée, exemplaire relié avec soin, auréole
très claire en marge de tête, avec trav. de vers, des pp. 5 à
90, petit trou marginal en pied des pp. 650-715, déchirure
sans perte p. 733, sinon intérieur frais). La première édition
était parue en 1696, du vivant de l’auteur disparu en 1711.
Fr. Manuel de Monforte e á sua Chronica quadram mais que
muito as reflexões do bispo de Viseu, que no tomo I já re-
produzi a preposito de Fr. Antonio da Piedade e que mais ou
menos são em geral applicaveis aos historiadores das ordens
religiosas. Nimiamente credulo, e falte de critica (pois não
me atrevo a julgar mal da sua sinceridade) apresenta-nos a
cada milagre tão absurdos, revelações tão inauditas e visões
de tal sorte extravagantes e ridiculas, que arredam para
longe a crença do leitor sisudo ; e persuando-me de que não
se ha mistero grande dóse de scepticismo philosophico para
negar até a sombra de credito a estes desvairados contos,
que offerecem uma idéa triste da credulidade de quem pre-
tende embair-nos tão groseiramente. Desculpamse apenas
taes excessos em Fr. Luis de Sousa, quando seduzidos pelos
primores do seu estylo, e arrastados pelos dotes de uma elo-
quencia amena e persuasiva, não fica logar á razão para pe-
dir-lhe contas dos tratos que ás vezes lhe dá ! (Anotação re-
tirada da obra Diccionario Biblioghaphico Portuguez de In-
nocencio Francisco da Silva). – Est. 100/150
93 MONTECUCULI. – Mémoires de Montecuculi,
géné-
ralissime des armées, et grand-maître de l’artillerie de
l’empereur ; avec les Commentaires de Monsieur le comte
Turpin de Crissé. Amsterdam et Leizig, Arkstée et Merkus,
1770, 3 vol. 8°, XXIV-398-[2], [4]-432-[2] et [4]-493-[3] p.,
en tout 41 planches dépliantes h. t., plein beau brun flammé
de l’époque, dos lisses ornés de motifs dorés, pièces de titre
et de tomaison (alors que les 3 vol. sont reliés de même, les
pièces de tomaison sont maroquinées blond sauf la 3
e
qui est
maroquinée vert !) (traces d’usage). « Montecuculi part des
éléments les plus simples, pour s’élever par degrés aux
principes les plus sublîmes de l’art de la guerre (...). Les
Mémoires de Montecuculi, si utilement commentés, éclair-
cis et même étendus dans plusieurs endroits par Turpin de
Crissé, forment un corps de doctrine aussi complet que mé-
thodique, en ce sens que la première partie de cet ouvrage
contient les éléments purement abstraits de la science mili-
taire, dont il donne, dans la seconde, une théorie fondée sur
une hypothèse, et qu’il applique dans la troisième à des
faits ». Commentaire par un admirateur de Montecuculi, un
des grands capitaines du grand Siècle, qui d’après le com-
pliment de Voltaire, fut « le seul digne d’être opposé à Tu-
renne » (Quérard, La France littéraire, IX, p. 584). Bel
exemplaire complet des 41 planches gravées dépliantes h. t.,
dont la moitié de plans de batailles. – Est. 100/150
94 MONTESQUIEU.
– Œuvres de Monsieur de Mon-
tesquieu.
Nouvelle édition, revue, corrigée et augmentée de
plusieurs pièces qui n’avoient pas paru jusqu’à présent.
Lyon, Bruyset frères, 1792, 7 vol. in-12, CXX-430, XXIV-
362, XXIV-440, XII-576, [IV]-440, [4]-496 et [4]-415-[1
blanche] (saut de 116 à 121) p., plein veau fauve moucheté
de l’époque, dos lisses richement décorés, pièces de titre et
de tomaison maroquinées rouge (coiffe arrachée au 1
er
vol.,
dos frottés). Bon exemplaire. Aux vol. 3, 4, 5 et 6 sont ajou-
tées en tête d’autres pages de faux titre et de titre, indice
d’une remise en vente d’une édition antérieure (celle
d’Amsterdam ?). – Est. 50/100
95 MORE (Thomas).
– L’Utopie de Thomas Morus,
chancelier d’Angleterre ; idée ingénieuse pour remedier au
malheur des hommes ; et pour leur procurer une félicité
complette (...). Traduite nouvellement en françois par M. de
Gueudeville, et ornée de très belles figures. Leide, Pierre
Van der Aa, 1715, in-12, titre-frontispice, f. de titre, [146]-
372 p. (pp. 361-372 : catalogue de livres et gravures de
l’éditeur), 16 figures h. t. (comprises dans la pagination).
Relié avec : Catalogue de livres, de cartes géographiques,
des villes, chateaux etc. de l’univers, tant en plan qu’en pro-
fil ; publiés en France, en Allemagne, en Angleterre et ail-
leurs, qui se trouvent tout nouvellement à Leide, chez Pierre
vander Aa (...), 48 p. Ensemble reliés en pleine basane
brune de l’époque, dos à nerfs richement décoré, pièce de
titre (reliure lég. restaurée, lég. bruniss., manque comme
souvent le portrait gravé par Desroches). Bel exemplaire de
cette édition orné de 16 jolies figures. Celle de l’« Étalage
viril », qui manque parfois mais pas ici, porte seule la signa-
ture de Bleyswick, mais on peut lui attribuer les autres (Co-
hen, 740). – Est. 150/200
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[MORÉNAS (François)]. Dictionnaire portatif des cas
de conscience,
dans lequel outre la résolution des cas qui y
sont rapportés, on trouve les principes sur lesquels les déci-
sions sont fondées, et en vertu desquels on peut agir dans
tous les autres cas qui ont rapport à la matière. Nouvelle
édition, revue, corrigée et augmentée de tous les cas résolus
par le feu Pape Benoît XIV. Lyon, Jean-Marie Bruyset,
1759, 2 vol. in-12, [4]-VIII-627-[1 blanche] et [4]-563-[1
blanche] p., pleine basane brune de l’époque, dos à nerfs
décorés (rel. frottées et épidermées, mors faibles, dont un
fendu en partie, coiffes arasées, coins usés, cach., nom de
l’auteur ajouté à l’encre aux p. de titre). Tous les cas pos-
sibles sont exposés avec leur solution. François Morénas est
un journaliste et écrivain français particulièrement fécond
(cf.
8e.fr/ journa-
liste/593-francois-morenas). – Est. 30/60
97 MORÉRI (Louis).
Le Grand Dictionnaire historique
ou Le mélange curieux de l’histoire sacrée et profane, qui
contient en abrégé l’histoire fabuleuse des dieux et des hé-
ros de l’antiquité païenne : les vies et les actions remar-
quables des patriarches (...). Commencé en 1674 par Mre
Louis Moréri, prêtre, docteur en théol. Et continué par le
même et par plusieurs auteurs de differens partis. Nouvelle