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Mercredi 23 avril 2014
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33 - Louis-Alexandre BERTHIER.
1753-1814.
Maréchal d’Empire, prince deWagram et de Neuchâtel.
P.S. au Maréchal Soult.
Königsberg, juillet, 1807. 1
pp. in-folio, sur double feuillet, en-tête du major-général,
Ordre de par l’Empereur ; lys en filigrane ; légère
mouillure en pied.
200 / 300
Lettre officielle du Major-général, Prince de Neuchâtel,
donnant les pleins pouvoirs au maréchal Soult comme
ministre plénipotentiaire de l’Empereur. Sa Majesté
l’Empereur et Roi ayant à nommer un plénipotentiaire
relativement à la convention faite entre le Prince de
Neuchatel et le Maréchal comte de Kalkreutt pour
l’exécution des dispositions du traité de paix signé à Tilsit
(...)
a fait choix de son cousin le Maréchal de l’Empire
Soult, commandant le 4ème Corps de la Grande
Armée ; lequel se trouve investi des pouvoirs
nécessaires pour traiter et décider des articles qui sont
sujets à explication
, se conformant (...) aux dispositions
de la Convention du 12 juillet.
Sont précisés les rôles et fonctions du général Daru,
intendant général de l’Armée, du maréchal Kalkreuth et du
baron de Goltz.
34 - Louis-Alexandre BERTHIER.
1753-1814.
Maréchal d’Empire, prince deWagram et de Neuchâtel.
L.S. (au ministre de la Guerre).
S.l., 8 août (1808). 1
pp. in-4, en-tête coupée, cachet.
150 / 200
Relative à l’emploi du général Dumas auprès de Joseph
Bonaparte roi d’Espagne ; Berthier prévient le ministre
que l’Empereur vient d’autoriser le gén. Mathieu
Dumas à se rendre en Espagne auprès du Roi pour
servir sous les ordres de S.M. dans son grade de
général de division des armées françaises (…). Il doit
en conséquence continuer à être porter sur le tableau
des généraux français en activité de service dans le
royaume d’Espagne.
35 - Louis-Alexandre BERTHIER.
1753-1814.
Maréchal d’Empire, prince deWagram et de Neuchâtel.
L.S. au maréchal duc de Dalmatie,
commandant en
chef l’Armée du Midi. Paris, 21 novembre, 1811. 4 pp.
in-4 ; légère moisissure en pied ; accompagnée de son
bulletin analytique des Archives du maréchal Soult.
400 / 450
Importante missive préparant le siège de Valence,
informant de la situation des armées anglo-
espagnoles dans la province ;
le maréchal Suchet
venait de remporter la bataille de Sagonte sur le général
espagnol Blake y Joyce, forçant les troupes espagnoles à
s’enfermer dansValence ; d’après cet état, Berthier envoie
l’ordre de Napoléon de faire une diversion sur Murcie pour
favoriser la prise de Valence ; Nous sommes instruits,
Monsieur le maréchal, que l’Armée anglaise a 20 mille
malades et se trouve ainsi hors d’état de rien
entreprendre (…). L’expédition sur Valence est en ce
moment un objet de la plus grande importance (…).
Berthier donne la position du maréchal Suchet et des
généraux Reille et Caffarelli. L’intention de l’Empereur est
que vous agissiez suivant les circonstances pour faire
diversion sur Murcie et contribuer de votre côté à la prise
de Valence. Le Gal Dorsenne a fait rentrer la Division
Bonet dans les Asturies, il a une division à Ortega (…). La
prise de Valence sera un grand point pour les affaires
d’Espagne et des opérations sérieuses pourront, à la fin
de janvier, commencer contre le Portugal (…).
Joint un duplicata signé de Berthier de cette missive.
36 - Antoine BLONDIN.
1922-1991. Romancier,
journaliste.
Manuscrit aut. signé
Le Tour de France
; et L.A.S. à
Pierre
[Salviac]
.
Août 1976. 114 ff. in-4 sur papier
d’écolier, qqs ratures et corrections ; 1 pp. in-8 (légt
effrangée en marge avec petit manque).
5000 / 6000
Lemanuscrit original de son ouvrage Sur le Tour de France,
publié en 1979 aux éditions Mazarine. Ecrivain associé au
mouvement des Hussards, journaliste sportif, auteur de
nombreux articles parus dans le journal L’Equipe, Blondin
avait suivi les vingt-sept éditions duTour de France dont il
contribua, par son lyrisme à forger la légende. Si ses
chroniques formèrent en effet une anthologie du sport
cycliste, Blondin nous livre ici de manière épique toute sa
passion sportive : Soumis au fameux questionnaire de
Marcel Proust, lorsqu’onme demande : « Quelle est votre
occupation préférée ? », je répondis : « Suivre le Tour de
France », au discret étonnement du landernau littéraire (…
). Et achevant son mémoire ainsi : on ne guérit pas du Tour
de France.
Joint
une lettre à son cher Pierre, dans laquelle
il s’accorde à lui « confectionner » un chapitre sur le Tour
de France, évoquant la genèse de l’ouvrage ; (…) Toutefois,
j’aimerais avoir quelques précision sur le contenu (…).
Faut-il traiter de l’Histoire du Tour, sa naissance, ses
vicissitudes, ses transformations ? Toutes choses très
emmerdantes dans le cadre d’un ouvrage placé sous le
signe des « Joies de … » (…).
Reproduit en Couverture
37 - Léon BLOY.
1847-1917. Ecrivain.
L.A.S. (au docteur Fleury).
S.l., 1
er
août 1889. 2 pp. ½
in-12.
200 / 250
Il lui transmet la copie d’une lettre dans laquelle il sollicite
auprès du ministre une pension sur les fonds alloués aux
gens de lettres malades ou trop agés ; (…) j’ai le malheur
de me trouver dans la première catégorie et vivant
uniquement de ma plume, je ne puis ni vaquer à mes
travaux ordinaires, ni suivre le traitement ordonné (…).
Mon ami, cette pétition doit être remise demain à 11h en
des mains très sûres par une personne très sûre qui me
répond du succès (…). Dans cette ordonnance, tu me
nommeras bien entendu, avec l’épithète infamante
d’homme de lettres (…) J’insiste comme le diable (…).