Mercredi 23 avril 2014
< 19
67 - François-René de CHATEAUBRIAND.
1768-1848.
Ecrivain.
L.A.S. de son paraphe à Mme de Colbert.
Montgraham, 4 août 1817. 3 pp. ½ bi-feuillet petit in-4.
300 / 400
€
Lettre dans laquelle Chateaubriand évoque son séjour
à Montvoisin, chez Mme de Colbert. Avec sa femme,
l’écrivain la remercie de les avoir reçus ; (…) il faut que
vous soyez véritablement un ange pour nous avoir
supportés comme vous l’avez fait ; le bien portant
étant pour le moins aussi maussade et ennuyeux que
la malade (…). Mon ostracisme est ici fort en paix,
mais il ne se nourrit plus de tous ces graves
désespoirs qui vous prenaient à la gorge tous les soirs.
La ministérielle Laurette serait bien tentée de rire de
tout, si je ne lui était arrivé avec une dose de tristesse
qui fait de moi un noir catafalque (…). Vous ne sauriez
croire combien Montgraham et ses vallons
ressemblent à la Toscane, au soleil près cependant ;
car dans cette belle Gaule, on n’y voit goutte (…). Il
espère la revoir le 10, à moins que votre grand cœur
ne vous retienne encore pour donner l’hospitalité à
tous les passants et soigner toutes les rougeoles de
Châteaudun et de Paris. La malade a bien supporté le
voyage (…). Une lettre de Laenneck la rassure un peu
sur la position particulière où elle se trouve, mais il ya
toujours toux et grande faiblesse (…). Il adresse ses
souvenirs à la famille Colbert, et en particulier à ses
filles.
68 - François-René de CHATEAUBRIAND.
1768-1848.
Ecrivain.
L.A.
S.l., 31 juillet 1822. 2 pp. ¼ bi-feuillet in-8.
300 / 400
€
Mde de Ducers m’a mandé (…) que vous étiez
toujours souffrant. Cela m’a fait beaucoup de peine.
Ménagez-vous pour nous, pour la France, pour les
honnêtes gens de l’Europe qui ont besoin d’hommes
de votre espèce. Je me reproche de joindre mes
petites importunités à vos grands travaux. Il est
infiniment reconnaissant de ses services ; je vous en
remercie un million de foi. Il y a encore dans le
portefeuille deux petites robes pour ma femme. C’est
en vérité tout ce qu’il y a de bon dans mes dépêches
(…). Il ajoute qu’il n’ira pas à la prochaine séance du
Congrès.
Joint
un fragment d’une lettre signée par
Chateaubriand en 1834 ; (…) La Révolution de Juillet
m’a frappé plus cruellement que personne. Nous
avons vécu (…) dans les mauvais jours, et si l’heure
de la justice vient jamais pour nous, il sera trop tard.
69 - François-René de CHATEAUBRIAND.
L.A.S. à l’abbé Tresvaux.
Paris, Jeudi Saint, 1840. 1
pp. bi-feuillet in-8, adresse au verso avec cachet de cire
rouge ; très légère moisissure en coin, petit trou de ver.
Joint 2 L.A. de la vicomtesse de Chateaubriand à
l’abbé Tresvaux.
1833 (1834). 2 pp. sur bi-feuillet in-8,
adresse au verso avec cachet de cire rouge.
300 / 400
€
Lettre de remerciement au vicaire général de Paris : Je
remercie infiniment Messieurs les Vicaires généraux
et en particulier Monsieur l’Abbé Tresvaux. J’ai
l’honneur de leur envoyer la quittance de l’annuité de
20 mille francs (…).
Joint
la lettre de compliment de
Mde la vicomtesse de Chateaubriand ; elle envoie sa
réponse à Monseigneur ; (…) J’espère qu’il aura fait
son choix parmi un des quatre prédicateurs présentés
(…).
Suit une apostille aut. de l’Abbé Tresvaux.
Joint
un billet de la vicomtesse adressant ses
compliments à l’abbé, le prévenant qu’il y a une place
à sa disposition pour l’Ecclésiastique aveugle qu’il
désire faire entrer à l’infirmerie de Marie-Thérèse.
67