Mercredi 23 avril 2014
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209 - François de NEUFCHÂTEAU.
1750-1828.
Homme politique, écrivain.
L.A.S. à M. d’Hauterive,
conseiller d’Etat, chef de la
1
ère
division des Relations extérieures
.
Paris, 29 avril
1807.2 pp. bi-feuillet in-folio.
150 / 200
€
Neufchâteau est chargé par l’Institut de rendre les
honneurs à la mémoire de deux anciens membres de
l’Académie française, morts pendant la Révolution ; (…
) Les deux académiciens que j’ai à célébrer sont (…)
d’une part M. de Nivernais, et de l’autre M. le cardinal
de Bernis. L’un et l’autre ont tenu un rang distingué
non seulement dans la littérature mais dans les
négociations politiques. Leur mérite littéraire est assez
connu ; mais pour apprécier les services qu’ils ont pu
rendre à l’Etat, il faut compulser les archives de la
Diplomatie (…). N’ayant rien trouvé dans les papiers de
famille, et en l’absence de Talleyrand, il demande de
lui faire des recherches dans le dépôt des archives
étrangères.
210 - François de NEUFCHÂTEAU.
1750-1828.
Homme politique, écrivain.
Poème aut.
Le repentir du Connétable de Bourbon,
tiré des narrations héroïques formant le douzième livre
des fables inédites (…). 26 décembre 1819. 1 pp. in-4
et 4 pp. in-folio.
250 / 300
€
Importante pièce d’environ 200 vers, montrant
Neufchâteau prêt à rendre hommage à la nouvelle
Restauration (après tant de régimes sont il a été le
serviteur depuis la Révolution). Des « observations sur
le Poëme » accompagnent le manuscrit ; Un jeune
auteur de soixante ans qui se souvient d’avoir été
encouragé dans sa jeunesse par un très excellent
secrétaire perpétuel de l’Académie de Dijon, cherche
un moyen d’offrir à Sa Majesté, quelques tributs de sa
muse (…). Le jeune auteur a détaché de son
portefeuille une pièce qu’il aurait bien désiré de pouvoir
lire lui-même (…).
211 - Louise-Julienne d’ORANGE-NASSAU.
1576-
1644. Fille de Guillaume le Taciturne et de Charlotte de
Bourbon-Montpensier.
P.S. ”Louise Julienne Electrice
Palatine”.
Heidelberg, 9 octobre 1600. 1 pp. in-folio,
intitulé au verso.
100 / 150
€
Endossement de la quittance des quatre mille écus
reçus à Francfort, ”de Monsieur le duc de Montpensier
nostre très cher et honoré cousin et ce par les mains
du Sr Jacques de La Peine son secret.’ (…).” Beau
document précédé de tous les titres de la princesse :
Louyse Jullienne contesse palatine du Rhin, Electrice,
duchesse de Bavière, et née princesse d’Orange,
Bourbon, contesse de Nassau (…).
212 - Louis-Philippe-Joseph d’ORLEANS.
1747-1793.
Dit « Philippe-Egalité ».
P.S. avec 2 lignes aut.
Paris, 23 août l’an 4
e
de la
Liberté (1793). 6 pp. ½ in-folio sous ruban de soie bleu ;
petite déchirure.
3000 / 5000
€
Copie certifiée par le duc d’Orléans, d’un mémoire de
Louis XVI pour servir d’instruction à S.A.R. Mgr le duc
d’Orléans, en date du 13 octobre 1789. Document
historique dans lequel le Roi le charge d’une mission
en Angleterre. Le duc d’Orléans doit surveiller la cour
de Londres suspectée de fomenter les troublent qui
agitent la France et susceptible d’en profiter pour entrer
en guerre contre le royaume. Il doit également chercher
à discerner le rôle joué par la cour de Londres et ses
intentions dans la fermentation extrême qui agite les
Pays-Bas autrichiens. Le Roi se félicite de l’offre que le
duc d’Orléans a faite de se charger de cette
commission ; [Sa Majesté] regarde cette offre comme
une nouvelle preuve de l’attachement qu’il a pour sa
personne comme de son dévouement pour les
intérêts de l’Etat et Elle se persuade d’autant plus qu’il
la remplira avec succès qu’il a formé des liaisons
intéressantes non seulement avec plusieurs
personnes qui sont dans le ministère, mais aussi avec
les principaux membres de l’opposition.
Cette fameuse mission avait été un prétexte pour
écarter le duc d’Orléans et le compromettre.
213 - Henri d’ORLEANS.
1908-1999. Comte de Paris.
L.A.S. à Robert Schuman, Président du Conseil.
S.l.,
juin 1948. 3 pp. in-8 avec en-tête polychrome aux
armes de France ; accompagnée de son enveloppe
annotée par Robert Schuman.
200 / 220
€
Le comte de Paris remercie Schuman pour les
démarches entreprises auprès du Gouvernement pour
que son fils puisse poursuivre ses études en France,
premier pas vers l’abolition de la loi d’exil frappant les
Princes ; il le remercie encore de lui avoir donné
l’autorisation de faire un court séjour pour faire les
démarches nécessaires ; (…) J’ai appris avec plaisir
que le Gouvernement accédait à ma première
demande. J’ai été également informé des scrupules
de l’un des membres de votre gouvernement quant à
ma venue, alors que déjà on m’avait transmis une
autorisation qui m’avait profondément ému. J’espère
ardemment que vous parviendrez à lever les
objections de votre collègue, mais de toute façon, je
veux vous dire dès demain ma reconnaissance pour
votre intervention (…). Il apprécie d’autre part sa
politique pour faire prévaloir une politique de sagesse
et d’union.