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Manuscrits & Archivalia
de son correspondant (son père ?).— Lettre à "mon frère" (s.d., 3 pp. 1/2 in-12°) : "J'ai
reçu de mon père la mission de vous entretenir de notre chère religion [...]".— "Essai
critique de la doctrine d'Enfantin sur les femmes", 1 p.-4°.
Livret
 : BENJAMIN-OLINDE,
Rodrigues.- "Appel". Religion saint-simonienne. Paris, Bureau du Globe, 1831, 15 pp; in-
12° br. (rouss.).
(2). PRÉVOST-PARADOL, Lucien-Anatole.- [Napoléon III est-il l'empereur des Italiens ?
1866], 22 ff. in-4° écrits sur une face, sur papier bleu, ratures, signé à la dernière page.
Prévost-Paradol (Paris 1829-1870 Washington) est un des plus importants journalistes de
son temps ("Journal des débats") et le fils adultérin de Léon Halévy, disciple de Saint-
Simon. Opposant libéral à Napoléon III, membre de l'Académie française (1865), auteur
d'écrits politiques dont "La France majeure" (1868) qualifiée de "Bible de l'orléanisme"
par l'historien Gabriel De Broglie et dans laquelle il prédit la guerre franco-prusienne de
1870, la montée en puissance de l'Allemagne, des États-Unis, de l'Empire britannique et
de la Russie ainsi que les futurs conflits avec l'Allemagne dont l'expansion démographique
ne pouvait être que contenue car son espace était limité, contrairement aux trois autres
puissances qui générèrent une émigration vers l'Amérique du Nord. Envoyé comme ministre
plénipotentiaire de France aux États-Unis, Prévost-Paradol se suicidera à l'annonce de
la guerre franco-prussienne. Ce discours a été publié dans "Quelques pages d'histoire
contemporaine. Lettres politiques" parues chez Michel-Lévy en 1862-1867, en 4 vol. #
https://archive.org/stream/ quelquespagesdhi04prev/
298 — (France, Politique) 
Recueil de 52 pièces politiques (42 manuscrites,
7 imprimées) probablement en grande partie inédites.
[France, peu avant ou en 1648].
In-4° : 411-[1] ff. (plus. ff. brunis, qqs mouill. marginales).
Rel. armoriée : plein maroquin rouge, plats ornés d'un quadrillage de filets pointillés semés de fleurs-de-lys avec
armoiries centrale, dos finement fleuronné doré à nerfs (dos foncé, pet. manques au dos et aux nerfs, lacets de
fermeture manquants, charnière int. fendue après la garde bl., etc.).
Est.
 : 
400/ 500€
Pièces politiques relatives à la période troublée de la Fronde : politique du roi Louis XIII,
rôle de Gaston d'Orléans, régence d'Anne d'Autriche, pour ou contre Richelieu, relations
de batailles, etc. Parmi les pièces imprimées : Le gouvernement présent, ou Éloge de Son
Éminence. Satyre ou La Miliade. S.l.n.d. (avec corrections mss dans le texte).— Tombeau
du Grand Cardinal de Richelieu. P., Henry Le Gras, 1643.— L'ombre du grand Armand. P.,
Champenois, 1645.
▲ Provenance : Charles-Emmanuel II de Savoie (?) (1634-1675) qui épousera Françoise
Madeleine d'Orléans (supra libros; # Guigard I-82 mentionne de gueules à la croix d'argent
mais notre croix semble être de gueules à la croix d'argent et sinople. Cependant, une note
sur la garde signale qu'il s'agit des armoiries de la ville de Marseille); Gabriel Archinard
(ex-libris).
299 — (France, Revue) 
[MONTORGUEIL, Georges].- Intermédiaire des
chercheurs et des curieux : 58 lettres (une dactylographié) ou cartes adressées
au journaliste Georges Montorgueil (1857-1933).
1889-1929.
Est.
 : 
150/ 200 €
L'I.C.C. est un périodique fondé en 1864, à l'imitation des "Notes & Queries" anglais de
1849, par Charles Read pour faire le lien entre les érudits et les chercheurs. Lui succédèrent
Lucien Faucou (1884 à 1894), le général Iung (1895), Mme veuve Iung, puis Georges