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14 MARS 2012 -
142. [COMMUNE de PARIS].
150/180
Petite collection d’autographes de personnages emblématique de la Commune ; Cluseret (longue lettre se plaignant de son époque qui lui
inspire un profond dégout, déplorant le manque d’engagement et le vide des politique…) ; Charles Besley ; Pierre Tirard ; le général Cissey ;
l’amiral Bruat.
143. Louis II de Bourbon-CONDE.
1621-1686. Dit le Grand Condé.
P.S.
Saint-Germain en Laye, 25 août 1662.
Vélin (44,5 x 35 cm).
200/300
Nomination de François Le Bas, clerc du diocèse de Bourges, à la cure de la chapelle de Saint-Illaire au château de Sancerre, place vacante
suite au décès de Guillaume Gourru.
144. [CONVENTIONNELS].
4 documents.
150/200
Pétition signée de Fournier, député du Rhône (1794) ; Pétition signée de Guillot, représentant du peuple dans les dépt. du Nord, pour la mise en
liberté d’un suspect (mars 1795, avec belle vignette en-tête) ; L.S. de Merlin avec vignette gravée du Directoire exécutif (B&B n°229).
145. [CONVENTIONNELS].
Comité des Finances.
200/250
e
P.S. des députés Girot-Pouzol et Pons composant le Comité de législation, concernant la convocation des assemblées primaires (septembre
1795) ; & P.S. des députés Monnot, Maisse et Fauvre La Brunerie, (avril 1795), arrêté du comité de Législation relatif aux subsistances mili-
taires
Pièces peu courantes portant la vignette du comité de législation.
146. [CORSE]. Pierre Colonna de Cesari-Rocca.
1748-1829. Député corse à la constituante, proche de Paoli.
L.S. et manuscrit.
Paris, 22 septembre 1781.
1 pp. in-folio et 19 pp. in-4, brochées sous ruban de soie bleue.
200/300
Supplique relative à l’envoi de députés à Paris pour les états corses, accompagnée de la
« Copie de ce qui s’est passé aux états de Corse à la
cession du 18 juin 1781 ».
Ce mémoire concerne la protestation qu’il y eut lieu contre l’élection aux états corses, les prérogatives sur le terri-
toire de « Desademont », et les revendications de Mgr Guasco, évêque de Sagona, domicilié à Calvi ; sont citées les familles Arrighi-Casanova,
Casabianca, qui étaient en concurrence lors des élections des députés pour ces états.
147. Gustave COURBET.
1819-1877. Peintre, chef de file du réalisme, communard ayant fait abattre la colonne Vendôme.
L.A.S. à Cherubino Pata.
Février 1876.
4 pp. bi-feuillet in-8.
2 000/3 000
Superbe lettre du peintre dans son exil, cherchant désespérément le soutien de ses amis pour une amnistie ;
Fatigué des avocats, j’ai écrit une
lettre au Sénat et à la Chambre, que je vous envoie, il y a à peu près 800 exemplaires qu’il faut faire distribuer (…). Je suis déterminé à l’en-
voyer malgré qu’on ne trouverait pas cela politique ;
il est impossible de vivre dans une position semblable à la mienne, depuis trois ans, plus
longtemps.
En dehors de la chambre, Mr Bonnard ou autre poura envoyer les exemplaires restant à tous les journaux de Paris et de la province.
Tous ces frais me regardent. Vendez le tableau des neiges pour 500 f. (…).
Comme je vous l’avais déjà dit, j’étais sûr que l’amnistie ne serait
pas votée, Victor Hugo s’y est pris trop tôt. Ma lettre, je crois, n’est pas mauvaise dans cette occasion (…). Je compte sur vous d’une façon
absolue, car c’est extrêmement grave.
Allez voir
Castagnary
33 rue notre-dame de lorette (…).
Il le remercie pour toutes les peines qu’il a
prises pour ses intérêts ;
je sentais depuis longtemps que ce maquereau de
Reverdy
jouait ce jeu là. Il a fait venir tous ses tableaux de Paris
par des voitures de déménagements pour ne pas passer par la douane des chemins de fer, et ils sont actuellement au moulin chez Mr Jars, mon
recelleur habituel (…). Il n’est pas encore quitte de ses méfaits (…).
Il faut espérer que nous irons à Ornans lui faire rendre gorge et retirer
ce qui restera de ces vols. Il vit avec cela.
J’ai été bête comme on l’est pas quand cette dame Fiquet s’est présentée chez moi. Figurez-vous que
mon paysage était accompagné d’un paysage en hauteur de Mr Reverdy que je n’ai pas reconnu d’abord, et c’est lui qui l’envoyait chez moi.
Je crois qu’on pourait encore les retrouver par Mr Allard. Enfin, n’oubliez pas la circulaire, c’est la principale chose, elle vaux mieux que Mr
Sachaud et Mr Duval.
Répondez-moi de suite, je suis dans une grande inquiétude
(…).
Inédite à la correspondance « Courbet ».
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