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- 14 MARS 2012
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7.
Vincent BENEDETTI.
1817-1900. Diplomate.
2 L.A.S. à Valbezen.
Paris, 9 octobre 1861 & Turin, 14 décembre 1861.
1 pp. et 2 pp. in-8 à son chiffre.
200/250
Avant son départ pour Turin, il demande à son ami de lui procurer du vin de Constance auprès de Fleury-Hérard. Le remerciant pour
son service, il l’informe qu’il ne pourra lui être agréable à propos d’une recommandation ;
(…) Je possède un carton rempli de demandes
de même nature produites à la suite de la campagne d’Italie, et comme à Paris, on ne veut plus donner aucune croix aux officiers Piémontais,
on est devenu ici, après avoir été du reste d’une excessive prodigalité, fort parcimonieux (…) A cause de quelques incidents facheux, la légation
a été invitée à ne plus tenter aucune démarche (…).
Joint une lettre de Madame Benedetti.
8.
Frédéric baron de BILLING.
10 L.A.S. à M. de Valbezen.
1856-1876.
Environ 19 pp. in-8 dont avec en-tête du ministère.
150/200
Intéressante correspondance du directeur de cabinet du Ministre des Affaires Etrangères ; annonçant le départ du prince Orloff, demandant
d’annoncer très confidentiellement à Mauboussin que son affaire est arrangé, à propos du soutien de la représentation de la pièce théâtrale de
Valbezen à St-Pétersbourg, à propos de sa famille, mentionnant Madame de Walewska, concernant des nominations consulaires ; sur l’incident
provoqué par l’article de St-Marc-Girardin dans les chroniques de la
Revue des Deux-Mondes
, poussant le ministre à couper toutes collabora-
tion avec le journal, etc.
Joint 4 L.A.S. du comte Jules Treilhard.
9.
[EGYPTE]. Frédéric-Benoit GARNIER (†1884) représentant consulaire français en Egypte en 1865.
5 L.A.S. à M. de Valbezen.
Alexandrie, Kartoum, Kassala province de Taka, 1864-1865.
42 pp. in-8.
300/350
Très belle correspondance du 1
er
drogman français en Egypte et Soudan au moment de la construction du canal de Suez ; le diplomate évoque
l’Orient mystérieux et n’hésite pas à le comparer au monde latin, à Paris, sur son intention de s’installer prochainement en Terre Sainte, ses pro-
jets de remonter le Nil jusqu’à Gondokoro, et aller étudier le Soudan et l’Abyssinie, sur ces parties de chasses aux buffles, antilopes, éléphants
et rhinocéros, sur la négociation des emprunts égyptiens et la politique du pays, etc. ; mention des confrères Herbet, Meurand, Jager-Schmidt,
de la situation politique en Europe à propos de l’affaire du Danemark et de la Pologne, etc.
Joint
une lettre de Meurand.
10.
[Famille D’ORLEANS].
1872-1885.
14 documents.
250/300
Correspondance de circonstance adressée par les membres de la famille princières d’Orléans à Valbesen ;
7 l.a.s. du duc de Nemours
qui le
remercie successivement pour l’envoi de ses écrits, notamment « Les Anglais et l’Inde », repoussant des invitations de l’ancien diplomate,
l’informant d’une entrevue avec le comte d’Eu ; auquel on joint 2 p.s. de la Société de Secours aux blessés des Armées (adhésion et reçu) ;
l.a.s.
du comte de Paris, l.a.s. de Robert d’Orléans
, le duc de Chartres,
& 2 l.s. du duc d’Aumale,
de remerciements pour l’envoi de ses ouvrages ;
joint
une invitation pour une chasse à courre au château de Chantilly.
11.
Auguste CASIMIR-PERIER.
1811-1876. Ministre de l’Intérieur de Thiers, père du 1
er
Président de la République.
3 L.A.S.
Paris,
1858, 1863 & Versailles, 1872.
10 pp. in-8, dont une avec en-tête du Ministère de l’Intérieur.
100/150
A propos d’une invitation à Pont sur Seine, réunissant d’anciens amis diplomates
«
Henri, Plaisance, Grammont, Maillé et Hippolyte ; J’espère
que jeudi, le soleil d’Austerlitz aura brillé une dernière fois pour de nombreux lapins (…).
Sur les affaires politiques du moment dans laquelle
il appelle ses devoirs de réserve ;
(…) C’est un grand parti que de prêter un serment politique, pour un honnête homme qui veux tenir ses enga-
gements et qui les tiendra. Mais enfin, dans l’état de divisions où se trouvent notre pays, dans l’état où on a mis nos affaires et nos finances,
il peut y avoir quelque bien à faire ou quelque mal à empêcher. On m’a longtemps reproché de me tenir à l’écart, maintenant on me reproche
de sortir de notre retraite (…)
 ; Réponse à une recommandation qu’il lui est « absolument impossible » d’honorer, concernant une décoration,
alors que Perier est ministre de Thiers en 1872.
12.
[POLOGNE].
33 documents.
400/500
Très intéressante correspondance adressée à Valbezen qui vient d’être nommé consul à Varsovie, peu après les événements insurrectionnels de
Pologne ; lettre de Valbezen adressée à Marchand, chef de cabinet de Walewski, donnant de manière personnelle sa position sur la Pologne et
l’attitude à prendre avec la Russie, dont il analyse la diplomatie ;
3 lettres de Walewski,
dans laquelle il annonce qu’il a quitté le ministère, et
lui demandant de l’entretenir sur ses amis et parents polonais dont certains sont menacés « des rigueurs du gouvernement russe », recomman-
dant encore Mme Rychtowska, l’encourageant à aller visiter ses propriétés ; lettre de Buloz qui
commence à être fatigué des Polonais ; quoique
je les plaigne, les Polonais (…) me paraissent trop habile et je crois qu’ils sacrifieraient volontiers la France pour essayer de redevenir une
nation (…)
; correspondance du comte Auguste Zamoyski, Sophie Ossolinska, baron Finot (déplorant la perte dans les affaires pour la Pologne
de Walewski, Marchand et Jacquemart), Ladislas Epstein, etc. Mention dans la correspondance du comte Freddo, Platonow, Pelagie Potocka,
Brzorowski, comte Krasicki, comtesse Rostrowska, Wielopolski, Karkoff,
Joint 3 lettre du duc de Montebello
à propos des affaires polonaises, et
3 lettres de Grammont.
13.
Henri Arnous de RIVIERE.
12 L.A.S. à Valbezen.
1859-1882.
Environ 12 pp. in-12 et 4 pp. ½ in-8.
80/100
Correspondance d’un proche ami, à propos des écrits de Valbezen et mentionnant les échos de diverses personnalités (Ganderax, Barthélémy-
St-Hilaire, Delessert, Mme Daroles, comte Jourdan…) ; à propos d’une concession sur des mines de cuivre ; sur la campagne d’Italie en 1859,
où Rivière a été blessé à la jambe au combat de Marignan ;
(…) Comme tu le dit, nous avons fait une belle campagne. L’Empereur a fait preuve
de vraies qualités militaires, le M
al
Mac-Mahon et le Mal Niel se sont fait distinguer, l’un à Magenta, l’autre à Solférino. A vrai dire, cela a
été une guerre de soldats, et forts heureusement (…) ; leur impartialité, leur mépris de la mort, leur amour de l’arme blanche déroutaient
complètement les habitudes compassées de l’état major autrichien (…). Et puis il faut le dire, le ramassis d’homme de tout pays et de toute
langue qui compose l’armée autrichienne, ne pouvait, malgré son excellente discipline, atteindre ces hauteur (…). La campagne s’est terminée
brusquement et d’une manière presque énigmatique (…).