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- 14 MARS 2012
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240. [Louis-Michel Rigaud de Lisle].
1761-1826. Militaire député de la Drôme, agronome.
Manuscrit. Mémoire sur l’agriculture.
S.l.n.d.
66 pp. in-folio, minutes et notes en marges, qqs corrections.
300/400
« Analyse des 15 chapitres de l’esquisse du rapport général du département d’agriculture, sur l’état actuel de l’agriculture, sur l’état actuel
de l’agriculture de la Grande-Bretagne », avec notes, et réflexions de Rigaud de Lisle ; mémoire concernant essentiellement les moyens de
fertiliser les sols (utilisation de divers engrais, fumier de cheval, drainage, platre, cendres de tourbe et de charbon, sel marin, écobuage, etc, et
comparaison d’expérience notamment celles de l’abbé Rozier, de Duhamel, etc), et qui fut présenté à la société d’agriculture du département
de la Drôme.
241. Charlotte de Rohan-ROCHEFORT.
1767-1841. Veuve du duc d’Enghien assassiné en 1804.
8 L.A. au baron et à la baronne de Castille.
Vienne, 1810 ; Presbourg, 1811-1814 ; Paris, 1815.
29 pp. in-12.
500/800
Belle correspondance d’exil adressée à sa nièce Hermine (1785-1843), appelée dans la correspondance « Minette », qui vient d’épouser en
1809, Gabriel de Froment, baron de Castille ; à propos de son installation en 1810 ;
(…) Charles m’a envoyé un petit plan de votre château
où j’ai trouvé des tours avec grand plaisir. Vous connaissez mon goût pour les anciens châteaux. L’intérieur est-il arrangé agréablement? (…)
On m’assure que la terre de votre mari est très en rapprochant de celle de votre sœur. Ce doit être une extrême satisfaction pour toutes deux.
Dites lui mille tendresses de ma part à cette bonne petite. J’ai appris avec gd plaisir qu’elle était heureusement accouchée d’un gros garçon.
Je suis ici avec vos oncles qui ne retourneront à [Prague] que dans quelques jours (…). Vous savez, chère Minette, qu’à la suite d’événements
très pénibles, j’ai fait un assez triste voyage, que j’y ai été dangereusement malade, qu’enfin toutes les infortunes et toutes les calamités sont
tombées sur ma tête. J’y suis depuis longtemps accoutumée et résignée (…).
Relatif à son exil qui lui pèse, son entourage parmi les émigrés
et la noblesse autrichienne, touchant sa famille (sa tante la comtesse de Brionne, sa nièce Armande, le prince Camille, son frère Charles, les
oncles Victor et Louis de Rohan-Montbazon, M. de Bernis…) ; sur sa maladie et ses forts rhumatismes (ses jambes gonflent), pressée d’aller
prendre des bains à Baden qui la soulagent… La deuxième partie de la correspondance donne notamment des détails sur un projet d’érection
d’un monument funéraire en mémoire du fils aîné du baron de Castille mort à la bataille d’Essling en 1809 ;
(…) Je me suis occupé avec soin
de la triste commission dont m’avait chargé votre mari. Je joins ici les détails que l’on m’a donnés et le prix qu’on demande qui, je l’avoue,
me parait très considérable. Si il tient à ce triste monument, et qu’il persiste à vouloir le faire élever, priez-le de m’envoyer sa procuration (…).
Relativement à la pierre sépulcrale que Mr le baron de Castille veut faire placer dans l’église d’Essling, il s’agit de savoir si c’est dans le
village d’Essling ou celui d’Aspern, ou dans les environs (…) que son fils repose , ou si l’intention du père est tout simplement de lui ériger une
pierre sépulcrale dans les environs du champ de bataille (…) Comme les annales autrichiennes ont adopté le nom d’Aspern pour la bataille que
les Français appellent la bataille d’Essling, il faudra dire dans l’inscription « tué à la bat° d’Aspern  » (…).
Suit une discussion sur l’emplace-
ment, les dimensions, les matériaux choisis, le devis avec le sculpteur, etc. relativement à cette plaque funéraire.
242. [Dubois de SAINT-MANDÉ].
6 documents.
500/600
Bel ensemble de certificats militaires octroyés et délivrés à Charles-Amédée, Alexandre-Amédée et Marie-François-Charles Dubois de
Saint-Mandé ;
Brevet de pension signé du comte de Montbarey (1
er
juillet 1779, sur vélin) ; Certificat et états de service de l’Armée des Princes
signés du prince de Condé (Feistritz, février 1801, 2 ff° avec cachet de cire rouge) ; Brevet de capitaine délivré par le ministre de la Guerre le
duc de Feltre (26 septembre 1815, sur vélin, cachet aux armes sous papier) ; Pension de 400 francs octroyé par le roi « connaissant le dévoue-
ment et les malheurs du vicomte de Saint-Mandé », signé par le duc de Doudeauville, ministre de la Maison du Roi (27 janvier 1827, en partie
imprimée sur vélin avec grandes armes de France gravée, au verso les différents cachets de paiement des secours jusqu’en 1830) ; Certificat de
dotation de l’Ordre royal et militaire de St-Louis (30 octobre 1829, 1 ff°, en partie imprimé avec encadrement et vignette gravée, au verso le
tableau des différents paiements de pension).
243. Claude de Rouvroy, duc de SAINT-SIMON.
1607-1693. Père du mémorialiste.
L.A.S. à M. de Chavigny.
De Blaye, ce 3 aoust (1637).
1 pp. bi-feuillet in-8, adresse au verso avec 2 petits cachets de cire rouge aux
armes (brisés).
400/500
Belle lettre du duc de Saint-Simon, en disgrâce à Blaye ;
J’ay resceu votre lettre et les promesses de la continuation de votre amitié avec
beaucoup de joie et de ressentiment (…) Depuis que vous recommencez de si bonne grasce à m’obliger dans mes intérêts et ceux de mes frères
(…), je ne puis différer de vous en faire mes très humbles remerciemens. Je serois estremement aise si je vous en pouvois tesmoigner ma reco-
gnoiscense (…).
244. Louis de Rouvroy duc de SAINT-SIMON.
1675-1755. Le grand mémorialiste.
L.A.S. à M. de Bretreuil, ministre d’Etat
La Ferté, 23 aoust 1741.
1 pp. bi-feuillet petit in-4.
1 800/2 000
Vous êtes (…) trop sérieusement occupé à présent pour vous entretenir de bagatelle. Je charge le Duc de Ruffec de vous dire que nous avons
perdu à Blaye le Sr de La Boissière, Lt de roy au fort Médoc, et de vous demander un sujet auquel je suis persuadé que vous conserver toutes
les qualités nécessaires (…).
245. George SAND.
1804-1876. Femme de lettres.
L.A.S. à son docteur.
Rue Racine 3, s.d.
1 pp. ½ bi-feuillet in-8.
300/400
Elle désire le voir et le remercier ;
(…) Je vous attendrai dimanche toute la journée, ou demain de 3 à 6, si vous recevez ma lettre à tems (…).
Il parait que votre malade va bien mieux puisque vous lui avez permis d’aller à la campagne. Où? Je n’en sais rien (…).
Et ajoute en p.s. :
Je ne suis à Paris que pour vous et deux ou trois personnes (…). Si mon portier vous dirait que je n’y suis pas, veuillez dire que vous montez
pour parler à la bonne.