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14 MARS 2012 -
257. Henri TOLAIN. 1828-1897.
Homme politique, figure emblématique du syndicalisme, un des fondateurs de l’Internationale, député en
1871.
L.A.S. à son cher concitoyen.
Marseille, 4 octobre 1872.
2 pp. ½ bi-feuillet in-8.
250/300
Belle lettre donnant son avis sur le choix d’un candidat aux élections législatives d’Alger ;
Je n’ai ni le goût, ni l’habitude de me mêler de
questions électorales toujours si délicates ; et si en ce moment même, il ne s’agissait à Alger que de décider entre des candidats républicains
appartenant au département, je ne me permettrais de vous dire mon opinion personnelle (…).
Trois candidats ont été mis en avant ; Hugo,
Crémieux, Bertholon.
Eh bien, si on veut à Alger faire un choix utile en même temps qu’une affirmation républicaine, si on veut choisir un
homme dont l’esprit est resté jeune, ouvert à toutes les idées de réformes pratiques, un homme qui depuis le 4 septembre a lutté vaillamment,
qui connait l’Algérie, pouvez-vous mieux choisir que César Bertholon
qu’il y a huit jours à peine était à St-Etienne sur les bancs de la police
correctionnelle comme président de l’Alliance républicaine.
Nous traversons une époque de crise ; la session dans laquelle nous allons entrer
décidera de l’avenir de la République. Il faut à l’Assemblée des travailleurs de tous les jours (…) des soldats toujours prêts, qui ne soient
dérangés par aucune préoccupation autre que celle du salut de la République. Jusqu’à la dissolution, ce sera le combat sans repos (…). Si
illustre que soient les noms d’Hugo et de Crémieux,
la démocratie algérienne ne peut rendre à la République un plus grand service, à mon
avis, qu’en envoyant Bertholon à Versailles (…).
258. Joseph-François Bourgoin de VILLEFORE. 1
652-1737. Écrivain mémorialiste janséniste.
L.A.S. à Monsieur (Boileau)-Despréaux.
S.l.n.d.
1 pp. in-8, adresse contrecollée au verso.
100/150
Belle lettre de recommandation auprès du fameux poète ;
Il y a longtemps (…) que vos ouvrages vous donnent un rang illustre dans l’esprit
des hommes ;
mais rien ne fait mieux connaître la place que vous tenez dans leurs cœurs que l’empressement qu’ils témoignent tous pour avoir
votre estampe.
Mr l’abbé Hennequin
ne l’a pu voir sans envie dans mon cabinet t me charge de la solliciter auprès de vous (…).
259. [VINS].
Manuscrit.
1829-1831
.
In-folio, 142 pp., fine écriture, demi-vélin à coins, étiquette sur le plat sup. (reliure de l’époque). Plat un peu
frotté.
200/300
Important registre de correspondance extrêmement détaillée, d’un courtier en vins fixé à Béziers, proposant à plusieurs négociants de la Capi-
tale, de Gray, d’Agen et de Bordeaux principalement, « d’excellents vins de muscat », « des barriques de vin nouveau Roussillon, première
qualité très noire, corsé et liquoreux », ou encore des vin d’Alicante, des Saint-George, vins rouges de Narbonne et autres spiritueux ; les vins
sont acheminés à leur destinataires par bateau ou par « roulliers ». In-fine reprise du registre pour noter les journées de présence de différents
employés de la maison de négoce sous le second Empire.
260. [VIN de BORDEAUX].
Facture.
S.l.n.d. (Extrême fin XVIII siècle).
2 pp. in-folio.
50/80
Facture d’une série de grands vins de Bordeaux avec leur tarif ; concerne des Sauternes, Graves et Médoc (Haut-Brion, Dabadie, St-Julien, St-
Brix, Margaux, grand Frontignan, des années 1779 à 1786) qui devaient être acheminés en barrique pour Paris via Rouen. Une note au verso
précise :
Les frais d’une barique jauge de Bordeaux contenant 250 bouteilles ou environ (…) pareilles à celles qu’on emporte dans la claye et
qu’on appelle à Bordeaux Grand-Frontignan, sont à peu près semblable à la peinte de Paris. Une barrique coutera de Bordeaux à Paris par les
rouliers, tant pour le port que droits d’acquets et d’entrée, 136 ll. Il faut observer que le vin de grave rouge et blanc se gardent beaucoup plus
longtemps en bouteille que le vin de médoc, ce dernier à 4 ou 5 ans, etc.
261. [Seigneurie de VRÉCOURT].
4 dossiers manuscrits.
200/250
Contrat de vente de la baronnie de Vrécourt, en Lorraine (Vosges), le 19 mai 1778, par le marquis de Luigné au comte de Neuilly : droits de
colombier, corvées, et divers droits de la seigneurie, Château avec ses meubles (détails), chapelle, orangeries, « markairie », maison du veneur,
descriptions des terres et bois attenants, château de Beauffremont, dismes, droits de patronnage, et dépendances, etc. 1778. 24 pp. in-folio
brochées.
Dénombrement de la seigneurie de Vrécourt et Beauffremont présenté par M. le marquis de Luignié, extrait d’un arrest de la chambre des
comptes de Bar-le-Duc. 6 septembre 1773. In-folio, manuscrits, broché.
Inventaire des effets et extraits de comptes de Mde la comtesse de Neuilly. 1790. In-4, 9 ff. manuscrits, 7 ff. vierge, brochés.
Correspondance relative à l’exploitation et vente de la forêt du Creuchot sur les territoires de Bevaincourt, Rosières et Sauville dans les Vosges :
correspondance à M. Bailly de Barberey, écuyer officier de la Maison civil (1818-1820) ; exploitation de la forêt (1834) ; placard de vente de
forêt en 1865…
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