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81.
[MARINE].
Plans du vaisseau
La Ville de Paris
.
1779.
6 pp. bi-feuillet grand in-folio, dont une rehaussée de couleurs.
Ensemble des plans représentants la "fosse aux cables", la composition des cloisons et la répartition détaillé du
"leste de fer", du fameux vaisseau de la marine royale de Louis XVI,
La Ville de Paris
; on y joint un plan
schématique du vaisseau, rehaussé de couleurs.
2000/3000 €
Considéré avec le
Bretagne
comme un des plus grands navires de marine de son époque,
La Ville de Paris
comptait en 1779, 3 ponts et était servi par 104 canons ; construit à Rochefort sur les plans de l'ingénieur Clairins-
Deslauriers, il avait été offert au Roi par la municipalité de Paris en 1761, à la fin de la guerre de Sept-Ans. Ce
vaisseau servira pendant la
d'abord lors de la
e
au sein de l'escadre
commandée par le comte
participe en 1779 à la
et sert
ensuite de
au
lors de sa campagne en Amérique, notamment à
en
et
(janvier
, sera fait prisonnier au large des iles Saint-Domingue et de Saintes en avril
1782, après avoir livré un brillant combat contre l'escadre anglaise de l'amiral Rodney.
82.
[MARINE]. 2 documents imprimés.
50/80 €
-
(Sartine).
Copie de l'instruction de la Cour relativement à la division des équipages par escouades et à
leurs équipemens.
Signée pour copie
d'Orvilliers.
Brest, 1779
. 1 pp. in-folio ;
relative à la revue des marins,
et la description de leurs uniformes.
-
Instruction pour les lieutenans en pied et les officiers chargés des détachements à bords des Batimens du
Roi,
concernant le supplément de trois livres par mois, accordé aux soldats qui rempliront le service des
manœuvres hautes.
S.l.n.d. (1779)
. 2 pp. bi-feuillet in-4, vignette gravée en-tête.
83.
[MARINE] – [Comte de GUICHEN].
Manuscrit.
S.l.n.d.
3 pp. in-4.
100/150 €
Relation
des combats navals du comte de Guichen au large de Brest en décembre 1781
et les conséquences
pour l'expédition de l'Inde :
La flotte aux ordres de M. de Guichen appareilla de Brest le 10 décembre 1781 à neuf
heures du matin (…). La plus grande partie de son convoi se forma en ordre de marche sur trois colones et fit la
faute (si c'en est une ce que nous ne décidons pas) de laisser son convoi très éparpillé (…) Le 12 au matin, la mer
étant très houleuse, la brume épaisse et le vent violent, les frégates signalèrent des voiles ennemies (…) Il fit
aussitôt aux vaisseaux de l'armée signal de branle bas général, celui de se préparer au combat, et de se former en
ordre de bataille. La mer étant très grosse, et le vent infiniment contraire, la ligne ne put être formée
qu'imparfaitement (… …).