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214 [MANUSCRIT A VIGNETTES ]. LES VERTUS HÉROÏQUES DE LOUIS LE GRAND REPRÉSENTÉES SOUS

DIVERSES FIGURES SYMBOLIQUES PAR M. P. DU [POY... ( ?)]. Manuscrit, s. l., s. n. s. d. (1711 ?). Un volume, in-4, de titre, (2) ff. bl., (29) ff. de texte, (30) ff. de figures, pleine reliure ancienne muette (XVIII e siècle) en basane brune. Dos à nerfs orné (dorure effacée), tranches mouchetées. Usures aux coiffes et aux coins, frottements, quelques salissures ou cernes de mouillures marginales.

Recueil dessiné et manuscrit à la gloire de Louis XIV.

Il rappelle les livres imprimés, recueils de médailles, édités à la même époque. Il débute par un titre manuscrit dans un encadrement dessiné et aquarellé et est suivi d’un portrait en médaillon, rencollé, dessiné, aquarellé avec quelques touches d’or. Suivent 29 dessins en médaillons (12 cm de diamètre environ), aquarellés, en rouge, en bistre, ... alternés de 29 feuilles manuscrites d’un texte court décrivant le dessin.

“A l’exemple de ce fameux alexandre ce grand conquérant qui n’auroit qu’à commander pour soûmettre toutes les nations a ses loix ; Gennes cette superbe apprendra a la posterité que c’est de manquer de respects au plus Grand Monarque qui fut jamais ; Louis l’invincible oblige ces souverains de venir luy rendre leurs devoirs dans son chateau royal...”

215 [MANUSCRIT] - UNE “FOLIE” PRÈS DE VERRIÈRES-LE-BUISSON (début XVIII e siècle). DESCRIPTION

D’EMBLEINVILLIERS PAR CINQ AUTEURS. NEUVIEME EDITION REVÜE, AUGMENTÉE, ET CORIGÉE [sic] EN 1729. Un volume, in-4, manuscrit de 107 pp. et (2) f. de table, pleine reliure de l’époque en maroquin rouge. Dos à nerfs orné et doré portant le titre doré, plats encadrés d’un filet doré avec fleurs de lys en écoinçons, coupes et chasses décorées et dorées. Coins émoussés, charnière du premier plat faible.

Ce volume renferme le récit manuscrit d’une villégiature idyllique passée à l’automne 1728 par sept amis à l’invitation de M. de Charmoy, écuyer du Roi, dans sa belle maison de campagne d’Amblainvilliers, à environ 12 km au sud-ouest de Paris, non loin de Verrières-le-Buisson.

“Nous passames l’automne de l’année 1728 dans la jolie maison de campagne d’Amilcar. Elle est située à trois lieües de Paris sur les bords de cette rivière [la Bièvre]... Je vais décrire la maison d’Amilcar avant de vous faire le portrait de toutes les personnes qui s’y rassemblèrent. Il ne fut jamais de compagnie plus aimable et mieux assortie... le maître en est le plus agréable ornement, il fait naître par tout les jeux et les ris...

Une avenue de très beaux tilleuls conduit à la principale cour. Elle est fort grande, quarée en terrasse, et ornée de quatre pièces de gazon... Un mur à auteur d’appui terminé par une tablette de pierre de taille et une grille de fer sépare cette cour du jardin... Des statues de marbre blanc et de grands vases de bronze... parde là on voit une délicieuse campagne...“

Le texte, bien calligraphié, à sans doute été écrit par les invités et leur hôte pour garder le souvenir de leur séjour, s’extasiant sur les beautés du lieu et les qualités insignes du propriétaire et faisant l’éloge de cette compagnie choisie.

Après la description détaillée de la somptueuse “folie” à deux étages dont les jardins donnent sur la Bièvre face aux bois de Verrières, après l’évocation des jeux et des agréables passe-temps auxquels s’adonnèrent les sept amis (cinq gentilshommes et deux dames), viennent les portraits de chacun d’eux. Leur nom est caché sous des pseudonymes mais des notes marginales en révèlent l’identité : Amilcar (M. Du Charmoy, propriétaire), Aristide (le comte de Sissonne), Aglatide et Aglatidas (la comtesse et le comte de Verteillac), Hellissemonde (la comtesse de Hautefort-Bauzens), Thelemaque (le marquis d’Hautefort d’Ajat) et Amintas (l’abbé de Lapeyrouse).