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- Tu es pour Le Penn [sic] ?
-
J’aime bien Le Penn. C’est différent. Mais j’aime bien aussi ce gouvernement actuel à la « Charlie-hebdo »
, bouc émissaire
du système.
On n’a jamais tant ri dans toute l’histoire de France.
Et fait rire le monde.
- Tu penses qu’il faut virer les immigrés ?
-
Les immigrés, non. L’Islam, oui. Ce sera difficile ; il a déjà fallu 700 ans pour le virer d’Espagne
. Je ne suis pourtant pas
de ceux qui jurent que Poitiers fut une grande victoire, ni que la Chrétienté soit meilleure que l’Islam. Mais je suis certain de cela :
une multitude de petits et grand prophètes ont épuré le Christianisme de sa gangue mosaïque et, demain, probablement, aurons nous
retrouvé la tradition, le Saint Graal.
Dix millions de musulmans autour de nos cathédrales, mille divisions de Moujaïds, ce sera
libaniser la France
et gâcher cet avenir peut être proche.
Car ce n’est pas un problème raciste, c’est un problème religieux
. Mais
l’inconscient collectif qui voit les choses plus profondément avec son intuition qu’avec les grandes phrases creuses de l’intellectuel
ou les sous du patronat, est déjà en train d’affûter ses haches.
- Tu es revenu en France pour ça ?
- Non, je suis revenu pour faire la B.C.E.N., banque soviétique qui gère les finances du parti communiste (Lire Montaldo,
chez Albin). C’est la plus riche des banques étrangères en France.
- Elle est possible à faire ?
- Bien sûr. Tout est possible. Je dirais même que plus les difficultés sont grandes et plus les imaginations s’affolent. L’homme aura
toujours une foulée d’avance sur les sociétés.
- C’est intéressant ça. Et alors ?
- Et alors, je n’avais pas tenu compte de ce que tous les amis d’autrefois ont vieilli. Autant pour l’argent nécessaire que pour les
bonnes volontés. Une volée de moineaux.
La déception m’a fait vieillir en une semaine. J’ai jeté ma pince Monseigneur dans
la Seine et je suis devenu sage
.
- Et tu t’en vas ?
- Non, je reste. Le monde entier est une poubelle. Il n’y a qu’une partie de l’Europe de vivable. A cinquante deux ans, je
préfère la prison ici que la cloche dans le monde.
- Alors tu ferais mieux de négocier et de te rendre.
- C’est contraire à mon éthique.
Non, je ne me rends pas. J’attends « sans violence et sans armes » que l’on me prenne
[…].
- […] Alors, ma foi, celui qui me tuera sera mon camarade.
Je garde dans ma poche une enveloppe à mes bourreaux avec
500 dollars pour les aider à sabler le traditionnel Champagne
de ce soir. Qu’il soit le meilleur et qu’ils veuillent bien chanter
« les oies sauvages » en ma mémoire… - Hey, tu es en plein spleen, Bébert.
- Pas du tout. On peut accepter la mort en pleine joie. Tout comme on peut la craindre et dans le même temps dégueuler sur la vie.
On peut aussi accepter la prison avec joie. Même la « perpète ».
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