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NE PARTIE DE
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AMPAGNE
. Texte dactylographié avec bon nombre de corrections autographes à l’encre bleue. 26 pp. in-
folio. Daté de mai 1978.
Epreuves corrigées d’une des nouvelles du recueil
Musiques en scène
publié en 1981
. Intitulée
Une partie de Campagne
, elle
relate l’exode d’un riche couple en Rolls dans la foule des fuyards de juin 40. Ce texte, qui est la photocopie d’une première épreuve
déjà corrigée, est surchargé de bon nombre de nouvelles corrections de Françoise Sagan ; certaines phrases étant entièrement
réécrites. On peut ainsi suivre trois étapes de la création du texte : la mise au net puis les deux corrections successives.
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HOTOGRAPHIES
. Série de 4 grandes photos NB de Solange Cazier (cachet au dos), 30 × 20 cm.
Sagan photographiée avec ses amis : Bernard Frank, Buffet et Anabel.
On joint deux autres photos, dont une avec note au dos « à Françoise Sagan ».
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OURNAL
ALIAS
. Brouillon d’une lettre dactylographiée de Françoise Sagan avec corrections autographes, 2 pp. in-folio
(feuillets déchirés en deux et recollés au dos). Datée du 9 nov. 1979.
Projet de création d’un journal littéraire et utopique qui ne vit jamais le jour
. « Nous allons créer un journal et nous avons
besoin de vous et de vos lecteurs car ce sont eux que nous espérons atteindre.
Ce journal, nommé Alias, sera un journal libre, écrit
par des écrivains célèbres ou pas
, qui comprendra vingt-quatre pages et dix articles environ, quelquefois illustrés […].
Ce projet
apparemment n’a rien de nouveau, mais il est complètement révolutionnaire en soi
. D’abord dans son principe même : il n’y
aura pas de bénéfices, toute la masse des abonnements étant chaque fois redistribuée entre les auteurs de ces dix articles. La réussite
matérielle, elle, étant mise hors jeu dès le départ,
seul le plaisir des lecteurs à lire et celui des auteurs à écrire, seront considérés
.
Et cela d’autant plus que, deuxième point révolutionnaire : les articles que vous lirez seront d’abord anonymes […] ». Elle en
explique la règle du jeu, à savoir que l’identité des auteurs ne sera dévoilée que dans le numéro suivant. Elle biffe rageusement le
paragraphe suivant qui disait : « Troisième point, vital pour chacun :
nous supporterons dans notre choix d’articles la partialité,
la mauvaise foi, l’injustice, l’insolence, mais nous ne supporterons jamais l’ennui
. D’ailleurs, privés de leur panoplie, les auteurs
seront tenus d’être passionnants par leur seule prose ». Elle invite son correspondant à lui envoyer la liste de ses dix lecteurs et dix
écrivains préférés. « Nous n’aurons ni publicité, ni local, ni frais de gestion qui pourraient nous faire chercher d’autres maîtres que
vos lecteurs, et de toutes façons cette gestion sera affichée dans son détail à chaque parution […]. Croyez-vous que vos lecteurs
ont besoin ou envie de ce journal tel que nous le voulons :
libre, hardi, inintimidable, inachetable, insoumis et vivant
? C’est
parce que nous, nous le croyons que nous vous avons adressé cette lettre, et que nous attendons déjà votre réponse, vos listes et vos
conseils ».
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