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Les dernières Colonnes de l’Église
(paginé en vert 1-20), publié en 1903 dans un ordre différent :
Huysmans &
ses derniers livres
(Lagny, 7 mai 1903) ;
Le Dernier Poëte catholique Jehan Rictus
(29 mai) ;
Ferdinand Brunetière de
l’Académie Française
(7 juillet) ;
François Coppée de l’Académie Française
(15 juillet) ;
Paul Bourget
de l’Académie
Française
(24 juillet) ;
Quelques autres
(4 août) ; Préface ;
Épilogue
(20 août).
L’Épopée Byzantine & Gustave Schlumberger
(paginé en rouge 1-18), daté en fin « Paris, rue de la Barre 26 sept.
1906 »,
manuscrit complet
du texte publié dans
La Nouvelle Revue
du 1
er
novembre au 15 décembre 1906, et en
volume à la fin de 1906 : texte liminaire ; I
Nicéphore Phocas
 ; II
JeanTzimiscès. Les 2 Bardes. Les jeunes années de
Basile II
 ; III
Basile II, le Tueur de Bulgares
 ; IV
Les Porphyrogénètes Zoé & Théodora
.
Celle qui pleure
(Notre Dame de La Salette)
(paginé en bleu 1-18),
manuscrit complet du livre
publié en mai
1908, daté en marge du 17 février au 31 août 1907, découpé en 26 chapitres, ici sans titre.
Le Sang du Pauvre
(paginé en rouge 1-19),
manuscrit complet du livre
publié en 1909, comprenant le texte
liminaire (daté Paris-Montmartre 23 janv. 1909) et 19 chapitres, datés du 1
er
février au 25 mars 1909 (avec 2 additions
sur collettes) : I
La Carte future
, II
La Croix de Misère
, III
Le Festin
(1
er
février 1909), IV
L’Embarquement pour
Cythère
, V
Le Désir des Pauvres
, VI
Le Verre d’eau
(8 février), VII
Les amis de Job
, VIII
Les prêtres mondains
, IX
Ceux qui paient
(15 février), X
La Cassette de Pandore
, XI
La Dérision homicide
, XII
Jésus-Christ aux Colonies
(incipit seul), XIII
Ceux qui ne veulent rien savoir
, XIV
Le petit Roi
, XV
Les éternelles ténèbres
, XVI
Le Système
de la Sueur
(Sweating system), XVII
Le Commerce
, XVIII
L’Avoué du Saint Sépulcre
, XIX
Les deux Cimetières
, et
Conclusion 
; puis les « Épigraphes ».
Introduction à l’Enfance de Mélanie
(paginé en bleu 1-7),
manuscrit complet
, daté en fin « Taillepetit,
Notre-Dame des Neiges Octave de l’Assomption, 1911 », avec la dédicace « À ma très chère fille Madeleine » ; cette
introduction à la
Vie de Mélanie
a paru en janvier 1912.
Article sur le
Beethoven
de Vincent d’
Indy
(2-4 janvier 1912, paru dans les
Tablettes de la Schola
en février) ;
Préface du
Désespéré
(13 janv. 1912, pour la réédition chez G. Crès, 1913) (2 pages et demie).
L’Âme de Napoléon
(paginé en rouge 1-21 et 20 pages plus loin 22-25), daté en marge du 14 novembre 1911
au 25 avril 1912,
manuscrit complet du livre sur Napoléon
publié en septembre 1912.
Introduction
, I
L’Âme
de Napoléon
, II
Les autres âmes
, III
L’Angoisse
, IV
La Bataille
, V
Le Globe
, VI
Les Abeilles
, VII
L’Escabeau
, VIII
La Tiare
, IX
Le Chancre
, X
L’Île infâme
, XI
Les Mercenaires
, XII
Les Grands
, XIII
Les sacrifiés
, XIV
La Garde
recule !
..., XV
Le Compagnon invisible 
; puis la Dédicace à André Martineau (5 mai 1912).
Textes divers, 1903-1910 (20 pages au milieu de
L’Âme de Napoléon
).
L’Aristocratie des maquereaux
(Lagny
20 avril 1903,
L’Assiette au beurre
16/5) ;
Jésus-Christ aux colonies
(28 avril,
L’Assiette au beurre
9/5/1903) ;
Les
Automobiles
(Lagny 2 juin 1903) ;
La
Mater Dolorosa
de Félix Jenewein
(Lagny 17 juin 1903,
Mercure de France
de
septembre) ;
Trente Ans d’assassinats
(paru dans
L’Assiette au beurre
31/10/13) ;
Résurrection de Villiers de l’I.-A
.
(Dimanche des Rameaux 1906, Remaniement et additions 21 avril 1906,
La Résurrection de Villiers de l’Isle-Adam
a
paru en plaquette en 1906) ; lettre au directeur du
Matin
 ;
Saint Edmond patron de la Schola
(novembre 1908, paru
dans les
Tablettes de la Schola
en décembre) ;
Une Résurrection
(4 mai 1909, non publié, inséré dans
Le Vieux de la
Montagne
) ;
À la Gloire de Barbey d’Aurevilly
(27 janvier 1910,
La Flamme
20/02) ;
Une crue extraordinaire de bêtise
(6 mars 1910,
La Flamme
20/03) ; Préface à
Derniers Refuges
de Jeanne
Termier
(21 décembre 1909, sur feuillet
collé dans le cahier) ;
Histoire du cochon qui voulait mourir de vieillesse
(5 avril 1910,
La Flamme
20/04, sur Paul
Bourget
) ;
L’apothéose de l’Idiotie
(10 mai 1910,
La Flamme
20/05) ;
Une Résurrection décommandée
(8 juin 1910,
La Flamme
20/06).
L’Aveugle-né
(daté en marge du 7 au 20 mai 1912), puis
Le Fils prodigue
(13 juin [1912], inachevé), ces deux
derniers textes devaient faire partie d’une série d’études bibliques ; le premier publié par Mme Léon Bloy dans le livre
posthume
Dans les Ténèbres
.
Expositions
L
éon
B
loy
(Jean Loize 1952, n° 168 ; Bibliothèque Nationale 1968, n° 268b).
201.
Léon BLOY
.
Manuscrit
autographe signé,
L’Hallali du Poète
, [1894] ; 2 pages et demie in‑4 sur papier
vert, découpées en 12 languettes pour impression (remontées, fentes réparées).
1.000/1.200
Extraordinaire texte polémique pour soutenir Laurent Tailhade
, publié dans le
Gil Blas
du 13 avril
1894, provoquant un grand scandale, et recueilli dans
Léon Bloy devant les cochons
(Chamuel, 1894). Le poète
satirique Laurent
Tailhade
était alors attaqué de tous côtés, après avoir été gravement blessé dans l’attentat anarchiste
du restaurant Foyot, alors qu’il avait pris parti pour les anarchistes ; Léon Bloy décida de prendre sa défense, dans cet
article magnifique de verve et de violence verbale.
L’épigraphe est empruntée à Tailhade : « Oh ! les cochons ! les cochons ! les cochons !
Au Pays du Mufle
». Léon
Bloy rappelle la représentation « orageuse » de
L’Ennemi du Peuple
d’Ibsen, aux Bouffes-du-Nord, précédée d’une
conférence de Laurent Tailhade sans cesse interrompue par des manifestations « très bruyantes et très prolongées », qui
ne firent que déchaîner davantage la verve de l’orateur. On a dit « que la bombe du restaurant pourrait fort bien avoir
été une bombe d’
honnête homme
, et l’attitude incroyable de la presse, en cette occurence, accrédite singulièrement
la conjecture ». Bloy épingle une chronique d’Edmond
Lepelletier
(qui voulut ensuite provoquer Bloy en duel) :
« Ce cuistre dessalé, depuis vingt ans, par tous les crachats, et qui a toujours l’air d’écrire dans des draps non lavés
d’hôpital, exultait à la pensée que le satiriste miraculeux du
Pays du Mufle
avait écopé de façon sérieuse. Un autre,
moins purulent peut-être, mais plus bête encore, insinuait que Tailhade aurait bien pu être la juste victime d’un attentat
…/…