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IV.
L’Attente
 : « Qu’il en soit donc ainsi. J’attendrai la Douleur suprême, la Douleur sublime, la consolation
infinie »… (p. 3).
V.
La Peur
 : « Cœpit pavere. Jésus commença à avoir peur »… (p. 4).
VI.
Le cœur de l’Abîme
 : « Que faut-il entendre par ces mots : le cœur de l’abîme ? »… (p. 4-5).
VII.
Les Aveugles
 : « C’est la multitude infinie. C’est la population du globe »… (p. 5).
VIII.
Un sanglot dans la nuit
 : « “Pourquoi es-tu triste mon âme & pourquoi me troubles-tu ?” Je voyageais en
Bretagne »… (p. 6).
IX [ici sans titre, dans le cahier :
L’Amertume suprême
] : «
Évêque, je meurs par vous
, disait Jeanne d’Arc à son
bourreau, l’infâme Cauchon »… (p. 6-7). [Ce chapitre (et le suivant) furent remplacés dans l’édition par Mme Bloy par
un chapitre intitulé
La Douleur
, « fragment d’un ouvrage inédit daté de 1879 », extrait du
Symbolisme de l’Apparition
.
Cette violente critique du pape Benoît XV et de son appel aux belligérants du 1
er
août 1917 a été publiée par Léon Bloy
sous forme d’article, sous le titre
Pilate XV
, dans
Les On-dit
, le 28 septembre 1917.]
X.
Où sont les clefs ?
 : « “Les tout petits ont demandé du pain & il n’y avait personne pour leur en donner”, disait
le prophète lamentateur. Nous n’avons plus de père, diront demain les innombrables enfants de l’Église »… (p. 7)
[inédit].
XI [
x
].
Le Canon
 : « Pendant que j’écris, j’entends le canon. Le vent m’en apporte le bruit de très loin »… (p. 7-8).
XII [
xi
].
Le Miracle
 : « Je viens de parler du miracle, disant que Dieu le tient en réserve pour celui qu’il doit
envoyer »… (p. 8-9).
XIII [
xii
].
Le dernier cri
 : « 3
e
anniversaire de la victoire de la Marne. Mêmes lieux communs que l’an passé &
même initelligence de l’événement, de tous les événements »… (p. 9).
XIV [
xiii
].
La Putréfaction
 : « Il restera ceci : la Putréfaction universelle »… (p. 9-10).
XV [
xiv
].
L’Avènement inimaginable
 : « C’est celui de la 3
e
Personne divine, du Paraclet, du Pneuma comme
disent les grecs, du Souffle inspirateur qui est au commencement de toute vie »… (p. 10-11).
XVI [
xv
].
La Frontière
 : « C’es l’immense champ des morts. C’est le cimetière prodigieux où reposent les victimes
de la guerre infernale »… (p.  11).
XVII [
xvi
].
Commémoration
 : « Sans doute il y a celle des défunts qui est une des grandes solennités de l’Église »…
(p. 11-12).
XVIII [
xvii
].
Le Désastre intellectuel
 : « L’énorme crime de la désobéissance universelle des prêtres & des princes
des prêtres est-il contrebalancé du moins, si peu que ce soit, par l’indignation des autres ? »… (p. 12-13).