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99.
MARGUERITE D’ANGOULÊME
(1492-1549) Reine de Navarre, sœur de Francois I
er
, écrivain. L.S.
avec compliment autographe « La toute Vre Marguerite », Blois 23 janvier [1524], au Premier Président
Jean de
Selve
 ; 1 page petit in‑fol., adresse (rousseur).
2.000/2.500
Au sujet des concordats régissant les relations entre l’Église et la France
.
« Le Roy vous escript presentement de quelque difficulté qui cest trouvée sur les concordatz a moyen de quoy est
besoing de regarder sur aucuns articles », envoyés à l’avocat Pierre
Lizet
, « si lon doibt faire interpreter par le Sainct
Siege appostolicque quelle a esté son intelligence au dernier paraphe du chappitre des elections desd. concordatz et
comme les chappitres et couvens ont pouvoir de proceder a leurs elections selon et en ensuyvant la teneur diceulx,
pource que le Roy auroit merveilleux interest que lesd. concordatz fussent frustratoires a ses nommez. Il est requis que
y donnez advys ou sil suffira dune declaration comme il est faict en plusieurs autres droictz et rescriptz applicqués ».
On pourra ainsi « obvier aux proces et troubles des eveschés et abbayes de ce Royaulme et autres inconvenients qui
chacun jour en advyennent »…
100.
François I
er
(1494-1547). L.S. « Francoys », Saint-Laurent-des-Eaux (près Chambord) 17 février
[1524], au Chancelier Antoine
Duprat
 ; contresignée par Florimond
Robertet
 ; 1 page in‑fol., adresse
(qqs rousseurs).
3.000/4.000
Lettre au Chancelier au sujet de la trahison du Connétable de Bourbon
.
« Chancelier. Jay veu tout ce que vous avez envoyé a mon oncle le grant maistre [René le Bastard de
Savoie
]
et mesmement ce qui estoit en chiffre que jay fait deschiffrer combien quil ny eust icy aucun contrechiffre, et me
semble que par la vous pourrez congnoistre a la verité des dessaings de noz ennemys, et les choses qui ont empesché
de mettre a execution leur mauvaise entreprise, que je pense nest venu dautre que de Dieu, qui nous a bien pour ceste
foys donné a congnoistre quil a esté entierement bon francoys. Il y a entre autres choses des lettres et advertissemens
touchant lestat du Connestable qui me semble qui ne se doivent oblyer en son proces. Par quoy les y ferez insserer et
audemourant ferez entendre aux commissaires qui en ont la charge et semblablement du proces des personnes, que je
treuve estrange que pour chose de telle consequence si congneue et adveree que ceste la ilz procedent si mollement a
lexpedition, et ne scay que en penser veu le peu de dilligence quilz y ont usé jusques icy. Vous donnerez ordre que la
chose soit autrement poursuyvye par facon que a mon arrivee a Paris je treuve les choses prestes a vuyder, car je ne
trouveroys bon que cela retardast de riens mon voyaige »…
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