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119.
François I
er
(1494-1547). L.S. « Francoys », Madrid 13 août [1525], au Premier Président de Paris Jean
de
Selve
à Toledo ; 1 page oblong petit in‑4, adresse.
2.000/2.500
L
ettre du Roi prisonnier
.
« Le president le Seigneur Alcayde de Legizamo present porteur sen va a la court qui ma presenté et offert de me
faire service. Vous entendrez ce quil vous dira et men pourrez advertir »…
120.
François I
er
(1494-1547). L.S. « Francoys », Madrid 18 août [1525], au Premier Président de Paris Jean
de
Selve
 ; contresignée par Gilbert
Bayard
 ; 1 page in‑fol., adresse (fente réparée).
3.000/4.000
L
ettre du Roi prisonnier
.
«
Brion
[Philippe de
Chabot
] partit hier dicy pour aller en France avec les memoires et lettres que larcevesque
d’Ambrun [François de
Tournon
] mavoit apporté et auparavant avoys envoyé ung courrier pour porter la tresve en
toute dilligence dequoy je vous ay bien voulu advertir, vous priant au surplus daller visiter larcevesque de Tollede et le
mercier de ma part bien affectueusement de la bonne chere qui ma esté faite a Alcala et des offres que son chambrier
ma fait de sa part dequoy je me repute trestenu a luy »…
121.
MARGUERITE D’ANGOULÊME
(1492-1549) Reine de Navarre, sœur de Francois I
er
, écrivain. L.S.
avec compliment autographe « La toute Vre Marguerite », Cyguence [Siguença (Castille)] 1
er
décembre
[1525], à François de
Tournon
, archevêque d’Embrun, et au Premier Président Jean de
Selve
 ; 1 page
in‑4, adresse (petits trous et fentes aux plis, lég. piq.).
3.000/4.000
Aux plénipotentiaires qui négocient la paix et la libération de François I
er
(Marguerite était venue en
Espagne pour tenter de libérer son frère, et rentrait en France après l’échec de sa mission ; le traité de Madrid sera
signé le 14 janvier 1526).
« Jay ce jour entendu vostre arrivée de Tollede devers le Roy et de ce qui vient apres vous. Dieu doint que mon
absence soit plus proffitable que ma presence na esté et que vous puissiez faire quelque bonne chose en sorte que jaye
occasion de men aller plus contente ou de retourner si les affaires le permettent. Je suys entre le Roy et madame ne
pensant que aller a lung si lautre se pouvoit oblier. Je desire veoir madame et ay regret de laisser le Roy. Je vous prie
adviser si je suys entre deux merveilleuses presses et touteffoys pour mon desir Dieu ne men donnera que sa volunté. Je
le voy et le scay et le congnoys et nen veulx que la fin pour en advertir madame et me resouldre ace que jauray a faire »…
120