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61.
Amilcare PONCHIELLI
(1834-1886). L.A., Firenze lundi mai 1880, au librettiste Antonio Ghislanzoni ; 4 pages
in-8 et 1 page in-12 ; en italien.
600/800
Il évoque longuement les représentations de
La Gioconda
, donnant le prix des billets, et disant le triomphe de la seconde
représentation malgré une salle peu remplie, où le public réclamait le bis du duo des deux femmes
Vò farmi più gaja
… Il parle
ensuite de l’affaire du Conservatoire… Il faut envoyer des notices détaillées de
La Gioconda
… Etc.
62.
Amilcare PONCHIELLI
. L.A.S., Milan 7 décembre 1885, au librettiste Antonio Ghislanzoni ; 4 pages in-8 à son
chiffre ; en italien.
700/800
Il encourage son ami à faire un livret d’après
Les Jacobites
qui l’ont tant impressionné : il y trouve de l’intérêt, de la variété
et des caractères… C’est Giulio Ricordi qui lui a suggéré le
Prince Zilah
, à cause de la scène fnale avec la mort de Marsa et
des chants hongrois dans le lointain. Mais il fait des réserves, car ce genre de mort de la dame rappelle trop la
Traviata
… Il
va à Bergame, puis revient pour l’exécution de sa Cantate à Grégoire VII… Il raconte un concert au Conservatoire, avec la 9
e
Symphonie de Beethoven (belle, mais trop longue), et le fnal de
Parsifal
de Wagner, splendide par le travail, l’instrumentation,
et surtout les couleurs, les idées…
63.
Francis poulenc
(1899-1963). 5 L.A.S., Noizay ou Paris 1947-1962, à Madeleine Marceron ; 7 pages in-12 ou
obl. in-8 (3 au dos de cartes postales du Grand Coteau à Noizay), 4 enveloppes.
700/800
Noizay
15 octobre [1947] 
: « Merci pour la terrifante photo du pauvre Richard. Pour un ami de longue date c’est un
effroyable document. Comme je vous remercie d’avoir été si gentille pour lui. Avoir été beau, riche, doué pour mille choses
(mais hélas jamais à fond) et en arriver là, c’est vraiment tragique »…
[1948]
: « Je suis crevé de fatigue m’étant levé dès
l’aube pour mon émission Roland Manuel. Demain matin je vais me rendre aux Ch. Élysées pour la première lecture de ma
Sinfonietta
»…
25 août [1958] 
: « J’ai pensé à vous à propos de Florent [Schmitt] et comme vous êtes une amie fdèle je sais que
vous avez du chagrin. D’ailleurs ce vieux sanglier avait du bon, bien que sa musique ne m’ait jamais touché. En y réféchissant
il était plus musicien de naissance que Roussel seulement le côté ingénieur du second lui a permis de construire une œuvre,
mieux équilibrée »…
[Fin 1956 ?]
, après un entretien radiophonique : « vous m’avez trouvé sévère pour cette ordure de
Vuillermoz qui lui
a eu
beaucoup de talent mais qui est ce qu’on peut voir de plus vil, de plus
vénal
. Sachez Madame que j’ai
été heureux avant les
Carmélites
de creuser encore votre fossé. Je préférerais trouver un étron dans mon studio de Noizay que
sa personne »…
[Noizay 3 septembre 1962] 
: « Trois des plus beaux garçons du monde envoient à la pin-up de la Moutte leurs
tendres bécots »… (ont signé aussi Marcel [Schneider] et Henri Hell).
On joint une carte de visite autographe (pour un « coq tel »), et une carte de deuil ; plus une L.A.S. d’Henri Sauguet.
64.
Giacomo PUCCINI
(1858-1924). Manuscrit musical autographe ; 1 page in-8 au crayon (qqs petites fentes
marg., lég. rouss.).
1.200/1.500
Esquisse au crayon sur 2 portées de 13 mesures.
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