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maison noble de Montaigne » et tous ses biens et appartenances, « lappellant et nommant a la substitution de feu mon père à la
charge de porter le nom et armes de Montaigne »…
Contrat de mariage de François de Montaigne, seigneur de Bussaguet, conseiller du Roi, avec Thérèse Dussolier (Bordeaux
1653). Diplôme de bachelier de droit civique et canon pour Michel de Montaigne (Bordeaux 1685).
Reproduction en 4
ème
de couverture
153.
Henry de montherlant
(1896-1972). L.A.S., samedi [28 mai 1938], à Noël B. de La Mort ; 1 page et demie
in-4, enveloppe.
100/150
« Il faut croire que M. Droescher et moi nous n’avons pas la même façon de minuter un texte. Je viens de réduire à 10 pp.
dactylo cette interview ; je la minute ; elle fait ainsi
10
minutes. Quoi qu’il en soit, laissons-la ainsi, et qu’on se débrouille. J’ai
déjà perdu assez de temps avec cette affaire-là. […] Il est bien entendu que les divers ajouts que j’avais faits sur le texte radio
ne sont pas à ajouter au texte
Gerbe
, qui reste tel que je vous l’ai retourné. Je viens d’en téléphoner à M. de Châteaubriant »…
154.
Évariste PARNY
(1753-1814). L.A.S., Paris 3 février 1783 ; 1 page et demie in-4 (petite mouill. et effrangeure
marg.).
300/350
« De retour à Versailles […] mon premier soin a été de demander une rescription aux fermes, pour la somme de 240
ll
, mais
on ma répondu quon n’en donnoit point pour moins de 300
ll
. Après bien des informations et des recherches sur la maniere de
vous faire parvenir cet argent, je n’ai trouvé que celle d’un mandat de M. de Sérilly, sur le trésorier de la guerre à Bourges,
qui réunisse à la sureté, lavantage de s’opérer sans frais »… Il prend part à la maladie de M. de Merle et s’engage à faire des
démarches auprès de la maison de l’Enfant Jésus, relatives à Mlle de Boislinard…
On joint une L.S. par Campan, Versailles 26 juin 1782 (1 p. in-4), accusant réception des « papiers et titres de Monsieur de
Parny ».
155.
Évariste PARNY
. Poème autographe,
Les Agrémens du culte
, an III (1795) ; 3 pages in-4.
1.000/1.500
Belle et rare pièce de 78 vers (Catriona Seth n’a répertorié que trois autres poèmes autographes de Parny) :
« J’aime le culte ; la malice
En vain s’égaye à ses dépens ;
Au culte je rendrai justice :
Ses avantages sont frappans.
D’abord il faut songer aux belles.
Or dans quels lieux, avant dîné,
Nos
merveilleuses
pourront-elles
Montrer ces parures nouvelles
Qu’adopte un luxe ruiné
Et ces modes parisiennes,
Soi-disant grecques et romaines ? »…
156.
Évariste PARNY
. L.A.S., Paris 1
er
brumaire XII (24 octobre 1803), au Président de la 2
e
classe de l’Institut [classe
de Langue et littérature françaises] ; 1 page in-4.
500/600
Sur sa réception à l’Académie. « Il paraît que des circonstances particulières retarderont la réception de M
rs
Maret et
Lacretelle élus avant moi : je peux donc espérer que la Classe voudra bien fxer un jour pour la mienne. Je vous prie de
lui présenter ma demande. La nature m’a refusé la facilité de la parole, et la faiblesse de ma voix ajoute à cet inconvénient.
M
r
Regnaud de S
t
Jean d’Angely me rendra le service de lire mon discours »… [Élu le 20 avril 1803 au fauteuil de Jean
Devaines, il fut reçu le 26 décembre par Dominique-Joseph Garat, et c’est en effet Regnaud de Saint-Jean d’Angély qui lut son
discours de réception.]
157.
Évariste PARNY
. Manuscrit autographe signé en tête,
Notice sur Evariste Parny
, [1805 ou après ?] ; 2 pages ¾
in-4.
1.500/2.000
Notice autobiographique, qui fut utilisée par Pierre-François Tissot, lorsqu’il publia les
Œuvres inédites
de Parny (1826),
pour sa notice sur la vie et les ouvrages du poète.
«
Evariste Désiré Deforges-Parny
est né le 6 février 1753, à l’île de la Réunion, ci-devant île Bourbon. Il vint en France en
1762, ft ses études au collège de Rennes, et les ft d’une manière brillante. Son ame sensible et tendre avait dès lors besoin
d’aimer : il fut, non pas dévot, mais pieux. Ses classes faites, il vint à Paris, pour prendre l’habit ecclésiastique, et entra au
séminaire de Saint-Firmin. Pendant huit mois qu’il y resta, il étudia, il réféchit, et sa foi s’évanouit. Il attribuait surtout sa
conversion à la lecture de la Bible, que son confesseur lui avait toujours interdite. Il quitta donc la soutane, et endossa un
uniforme. […] En 1777, il ft imprimer une
Epître aux Insurgens
, qu’il n’inséra que longtems après dans ses œuvres. Cette
pièce lui eût valu les honneurs de la Bastille […]. Son obscurité le sauva. L’année suivante, il publia un tres petit recueil de
poésies érotiques. Son succès fut brillant ; il opéra une révolution dans le genre qu’on nommait alors érotique, et qui ne l’était
nullement »… Il résume sa carrière militaire, peu brillante, sa mission en Inde, la ruine de sa fortune à la Révolution qui
l’amena à un emploi de bureau à l’Instruction publique. S’ensuivirent la publication de
La Guerre des Dieux
et d’
œuvres
diverses
, et sa nomination à la 2
e
classe de l’Institut. « Dans l’intervalle il publia le petit poème intitulé
Goddam !
Au mois de
foréal an 13, parut son recueil anonyme, intitulé
Portefeuille volé
».