Page 80 - cat-vent_paris16-12-2011-cat

SEO Version

78
279.
guerre 1870-1871
. 8 L.A.S. de J. Laffage, Bordeaux août 1870-novembre 1871, à ses frère et sœur, ; 29 pages
in-8, qqs en-têtes
Ministère des Finances
.
200/300
Observations d’un percepteur sur la situation militaire et civile : espérance suscitée par Gambetta, invasion et occupation
par les Prussiens, pillage de Châtillon, arrestation des notables et fuite des habitants, comparaison des deux armées défavorable
à la française, importance de la question de territoire, crainte d’une capitulation de la capitale par manque de vivres, passage
de blessés et de prisonniers français, rumeurs malgré l’interruption des dépêches et des journaux, approbation donnée à la
révocation de Gambetta : « on avait par-dessus les yeux de sa dictature qui n’était soutenue que par les ambitieux, les incapables
et les voyoux »(7 février 1871)… Il conclut à l’impuissance des Républicains… On joint une L.A.S. à Antonin Laffage de son
oncle, Dijon 1870.
280.
guerre de 1870
. Livret militaire en partie manuscrit, 1870-1871 ; carnet in-8 de 16 pages, broché, cachet
encre
Gardes Nationales de la Seine. Le chef du onzième bataillon
.
60/80
Livret de Louis Héritier, coiffeur, né en 1844 à Baume (Doubs), domicilié rue J.-J. Rousseau à Paris, incorporé dans le
11
e
bataillon de guerre de la Garde nationale de la Seine le 5 septembre 1870. « A assisté à l’affaire de Drancy le 21 Décembre
1870. A assisté à l’affaire de Montretout (plateau de la Bergerie) le 19 janvier 1871 »…
On joint un laissez-passer bilingue délivré à Henry Thierry, charcutier, pour se rendre avec sa femme et sa belle-sœur à
Verneuil, Paris 21 février 1871.
281.
guerre 1914-1918
. Plus de 730 L.A.S. d’Antoine Gauthier, février 1915-février 1918, à son épouse Jeanne, à
Lyon ; environ 1500 pages, formats divers, qqs adresses et enveloppes, cachets.
1.000/1.200
Correspondance presque quotidienne du soldat Antoine Gauthier, marié, père de deux enfants, mobilisé au début
d’août 1914 et affecté au service automobile, à Chambéry, Gap et Paris (aucune lettre des mois de mai à octobre 1916). Dans
une langue et un style parfaitement corrects, il parle du transport des blessés, répercute des nouvelles de parents et amis, espère
une permission et l’entrée en guerre de l’Italie, donne des instructions pour la banque, le notaire, des travaux, rassure sa femme
quant à sa situation, sa santé etc., et livre quelques réfexions intéressantes sur le coût humain et fnancier de la Guerre, sa durée,
la cause probable de sa cessation (« par manque de crédit », 9 juin 1915), etc.
On joint environ 170 lettres familiales, dont 5 de Jeanne Gauthier à son mari (mars-avril 1915), notamment de son neveu
Gilbert Bonnefoy, musicien brancardier, et de son frère Pierre Chaptal, artilleur.
282.
Abbé guillEvic
, recteur de Ploemeur, conseiller et aumônier de Georges Cadoudal. 4 L.A. (une copie) ; 8 pages
in-4 et 10 pages in-4.
500/600
Londres 28 février
, à une cousine. Il la rassure sur sa vie d’exilé : comme tous les autres, il reçoit 2 louis tous les 38 jours, « je
fais de petits ouvrages par le moyen desquels je peux me procurer mille choses dont on pourroit se passer absolument »… – à sa
chère Chouchou [flle de sa cousine] : « Votre papa que je vois souvent se porte bien […]. Il n’est pas aussi des plus embarassés.
Les Anglois en general nous aiment »…
7 mars
, à un ami : nouvelles rassurantes sur le bon grand père qui travaille pour « faire
reussir le petit commerce qu’il a entrepris pour les dedomager des malheurs du temps »…
Londres 10 décembre 1806-21
janvier 1807
, à un ami : longue lettre de commissions, évoquant notamment M. Windham, le chevalier de Cockburn, l’abbé
Blanchard, et comprenant le texte d’une pétition à Louis XVIII, roi de France et de Navarre, de la part des royalistes de l’Ouest
résidant en Angleterre, du 15 janvier 1807 : ils l’exhortent à reconquérir son royaume et à sauver ses sujets, victimes de « cet
Atilla de nos jours », « l’aventurier corse »… à l’appui de cette ambition, copie d’une lettre de Louis XVIII au duc d’Harcourt,
du 28 septembre 1795 : « Que me reste-t-il donc ? La Vendée. Qui peut m’y conduire ? Le roi d’Angleterre. Insistez de nouveau,
sur cet article. Dites aux ministres, en mon nom, que je leur demande mon trône, ou mon tombeau »… Rare.
283.
GUYANE.
Gilbert Guillouet d’orvilliers
(1708-1764) gouverneur de la Guyane. L.S., [1750],
à Monseigneur ; 2 pages in-fol.
100/120
Il réitère sa demande de passer en France « par le premier vaisseau du Roy ; ce voyage m’est de toute nécessité, et plus encore
à present par la mort du sieur De Givery [Pierre-Gaspard Hugon de Givry], mon beau-frere, qui seul étoit chargé de touttes mes
affaires, elles sonts totalement dérangés, et de la sensuivera la perte du peu de bien que j’ai, sy vous ne vous portée Monseigneur
à macorder cette grace »…
284.
GUYANE.
Jacques Martin de Bourgon
(1742-1820) général, gouverneur de la Guyane. 3 P.S., contresignées
par Pierre d’Huinet des Varennes, commissaire des colonies, Cayenne 16-29 juillet 1789 ; 12 pages in-fol.,
en-têtes
Jacques Martin de Bourgon […] Gouverneur de Cayenne & de la Guiane Française…
, cachets cire rouge
(qqs trous de vers et par corrosion d’encre).
250/300
État des ouvriers employés dans les ateliers du génie, avec précision de leurs fonctions, de leur paie et de leurs rations…
Composition de la brigade du port et règlement… Composition des ateliers de tonnellerie, menuiserie et forge, avec précisions
sur la paie des maîtres et des ouvriers, et le nombre de « negres du Roy »…