Page 12 - cat-vent_paris19-12-2012regina

Version HTML de base

10
Willems, n°
108
.
Première édition elzévirienne de cet ouvrage, qui sera réimprimé en
1631
par Bonaventure et Abraham Elzevier.
Elle est ornée d’un titre-frontispice,
11
cartes sur double page et
26
figures hors texte (dont
4
sur double page), le tout gravé
en taille-douce. Ces figures, très curieuses, représentent les anciens habitants de la Germanie, de la Vindélicie (Wurtemberg
et Bavière) et de la Norique.
Manque la figure n°
9
, ainsi que
2
feuillets blancs. Épidermures sur les plats et petits manques, frottements. Frontispice
réparé, petites déchirures marginales (atteignant le texte au feuillet T
6
), pâles mouillures.
15 CONFUCIUS. Le Chou-King, un des Livres sacrés des Chinois, qui renferme les Fondements de leur ancienne
Histoire, les Principes de leur Gouvernement & leur Morale.
Paris, N. M. Tilliard, 1770.
In-4, veau fauve, roulette
dorée en encadrement, dos orné de fleurons dorés, tranches marbrées (
Reliure de l'époque
).
800 / 1 000
Cordier, I,
1376
.
Édition originale de la première traduction imprimée du Chou-King, le premier des Cinq Classiques (
Wu King
) de
Confucius traduit en langue occidentale.
Outre cette traduction, due au Père Antoine Gaubil, grand orientaliste jésuite,
cette édition comprend les
Discours
prwéliminaires
ou R
echerches sur les tems antérieurs à ceux dont parle le Chou-king & sur la mythologie chinoise
du
missionnaire Joseph-Henri de Prémare, transmis à Joseph de Guignes par le Comte du Lude. Elle comprend également une
Notice du livre chinois nommé Y-King, ou Livre canonique des changemens, avec des notes,
par l'évêque de Claudiopolis,
Claude Visdelou.
Elle est en outre illustrée de
4
planches d'instruments, étendards et insignes de cérémonie.
Le
Chou
-
King
est, avec le
Yi-King
et le
Shi-King
, l'un des trois plus anciens livres canoniques chinois. Il fut restauré en
176
avant Jésus-Christ, d'après deux exemplaires préservés de l'incendie commandité par Tsin Chi Houang pour détruire
tous les ouvrages de Confucius et Mencius. Son premier traducteur occidental, le jésuite Antoine Gaubil (
1689
-
1759
), avait