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91. musique et spectacle . 35 L.A.S. (et qqs cartes). 150/200
Adolphe Adam, A. Arnould, Julia Bartet, Bernard-Léon, Théodore Botrel, Marthe Brandès, Augustine Brohan, Coquelin cadet, Dérivis, Elleviou, Maurice de Féraudy, Gavaudan (à Pixerécourt), Adolphe Gaïffe, Geffroy, A. Géniol, Albert Grisar, Lucien Guitry, Émilie Guyon, Fromental Halévy,Anne Judic, J.-F. Le Sueur, Jules Massenet, Nathalie, Ponchard (à Alex. Dumas), Régnier, Réjane, Giorgio Ronconi, J. Rosenhain, Claude Terrasse, etc.
92. napoléon iii (1808-1873). Manuscrit en partie autographe d’un discours, [Lyon 15 août 1850] ; 3 pages
in-4. 1.500/2.000
Important discours du Prince-Président à l’hôtel de ville de Lyon, le 15 août 1850. Il est en partie rédigé par son chef de cabinet Jean-François Mocquard (1791-1864), chef de cabinet ; la moitié environ est de la main du futur Napoléon III (2 lignes au bas de la première page, la page 2 en entier, et 8 lignes au début de la dernière page), ainsi que des corrections. Le manuscrit porte cette note en tête : « Original du discours prononcé par le Président de la République, en réponse au toast du maire – le 15 août 1850 – à l’Hôtel de ville ».
Il remercie la ville de Lyon de son accueil sympathique. Il est venu dans ces contrées où l’Empereur son oncle a laissé de profondes traces afn de ramener les esprits égarés et de juger des besoins du pays… « Je suis non pas le représentant d’un parti mais le représentant des deux grandes manifestations nationales qui en 1804 comme en 1848 ont voulu sauver l’ordre par les grandes principes de la révolution française. Fier donc de mon origine et de mon drapeau je leur resterai fdèle. Je serai tout entier au pays quelque chose qu’il exige de moi abnégation ou persévérance . Des bruits de coups d’état sont peut-être venus jusqu’à vous Messieurs ; mais vous n’y avez pas ajouté foi ; je vous en remercie. Les surprises et les usurpations peuvent être le rêve des partis sans appui dans la nation, mais l’élu de six millions de suffrages exécute les volontés du peuple et ne les trahit pas. […] Devant un danger général toute ambition personnelle doit disparaître ». Et il reprend l’exemple du jugement de Salomon. Mais « si les prétentions coupables se ranimaient et menaçaient de compromettre le repos de la France, je saurais les réduire à l’impuissance en invoquant encore la Souveraineté du peuple. Je ne reconnais à personne le droit de se dire son représentant plus que moi ». Et il biffe cette phrase : « Je maintiendrai avec persévérance le dépôt sacré qu’il m’a confé », avant de porter un toast à la ville de Lyon.
On joint un exemplaire du discours imprimé (2 p. in-4).
Reproduction ci-dessus
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