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224. Étienne-Louis-François-Honoré le tourneur (1751-1817) conventionnel, membre du Directoire. P.S.
comme Président du Directoire exécutif, contresignée par Joseph-Jean Lagarde, Secrétaire général, et par Charles Delacroix, ministre des Relations extérieures, Paris 15 pluviose IV (4 février 1796) ; 1 page in-plano, grande et belle vignette gravée par Gatteaux [BB n° 226], cachet encre rouge Au nom de la République française (cachet de la collection Gabriel de Broglie au dos). 400/500
Lettre de mission pour le citoyen Charles Godefroi Rédon Belleville, nommé consul de la République à Livourne, avec injonction aux négociants, capitaines, maîtres et équipages de lui rendre compte de la destination de leurs bâtiments ; le ministre plénipotentiaire de la République en Toscane devra en prévenir le gouvernement de ce pays et requérir « qu’il soit reconnu en qualité de Consul »… Beau document orné de la grande vignette de Gatteaux.
Reproduction page 51
225. LOUIS XVIII (1755-1824). L.A.S., Mittau 19 juin/1 er juillet 1806 ; demi-page in‑4. 400/500
Il remercie pour l’envoi d’un ouvrage, dont il a pu « pénétrer la véritable intention ; fasse le Ciel que le jour soit prochain où vous pourrez, sans user des ménagemens qu’exige une politique depuis tant d’années malheureuse dans ses combinaisons, exprimer tout ce qui est dans votre âme ! En attendant, soyez bien sûr de la satisfaction avec laquelle je vois les marques essentielles de bonté que l’Empereur vous a accordées »...
226. LYON, commune-affranchie .P.S. par l’inspecteur Grossent et le conducteur Koch, 6 brumaire III
(27 octobre 1794) ; 1 page grand in-fol. en partie impr., en-tête Travaux ordonnés en Commune-Affranchie …, petite vignette au bonnet phrygien, cachet encre Travaux publics . 150/200
État nominatif des hommes de l’atelier des Enfants du Broteaux requis pour les travaux ordonnés par les représentants du Peuple, avec indication des sections auxquels ils sont attachés, le nombre de journées de travail et le prix de leur journée… [Il s’agit des destructions de maisons ordonnées par la Convention en représailles contre l’insurrection de la ville.]
227. Alexandre macdonald, duc de Tarente (1765-1840) maréchal. L.A.S., Perpignan 17 mai 1810 4 h. du soir,
au maréchal [Augereau] ; 1 page in-fol. 150/200
Il a le désir de se rendre promptement à Girone, persuadé que le maréchal a celui de quitter cette ville au moins aussi promptement, « mais, des details d’administration à régler, joint au peu de sûreté des communications me forcent à différer mon départ, jusqu’au 19, pour donner le tems au g al Guillot d’envoyer des détachements pour éclairer la route »…
228. Alexandre macdonald, duc de Tarente . Manuscrit autographe, Observations sur les Memoires de
Monsieur le Duc de Rovigo, en ce qui me touche personnellement et les evenements dont j’ai été temoin et acteur , Saint-Cloud juillet 1828 ; 12 pages in-fol. sous chemise autographe. 2.500/3.000
Observations sur les Mémoires du général Savary, duc de Rovigo, avec le récit de la bataille de Wagram. Ces observations ont été écrites « pour mon fls », comme Macdonald l’a noté en tête du document.
Macdonald a eu entre les mains les tomes IV et VI de l’ouvrage de Savary paru en six volumes en 1828 ; il se réfère avec précision aux chapitres ou aux pages qu’il commente. « Je suis très touché de la part honorable & distinguée que Monsieur le Duc de Rovigo me donne dans la mémorable Bataille de Wagram. Son intention annoncée est la vérité, son désir est de la chercher, son but de l’écrire. A-t-il toujours été exact dans le récit, dans la narration des faits, je l’ignore, mais en ce qui me concerne particulièrement et les événements dont j’ai été acteur et témoin, il y a des erreurs »… Et de commencer par un récit très animé du soir du 5 juillet 1809, veille de la bataille : « Je me fourrai très promptement sous un feu vif et meurtrier. Nos corps étaient jaloux de se montrer devant la Grande Armée. Cependant mes troupes s’étonnant de trouver l’obstacle d’un ruisseau très encaissé et s’arrêtant pendant que l’on cherchait des ponts, il ne fallait pas laisser refroidir l’ardeur dont elles étaient animées, je mis pied à terre et ordonnai a mon état major d’en faire autant, nous franchîmes l’obstacle nos troupes nous suivirent »… Il raconte leurs pertes, puis son intervention près du Vice-Roi qui tâchait d’arrêter les fuyards : « Le pauvre prince Eugène était consterné et se reprochait de n’avoir pas suivi les conseils de la prudence en faisant communiquer mes observations a l’empereur mais il était craintif devant lui surtout depuis la perte de la B lle de Sacile imprudemment livrée et n’osait jamais répliquer »… Plus loin, il corrige et développe le récit de Savary, en ce qui concerne les marques d’approbation que l’Empereur lui donna après la bataille : au lieu d’être abordé sur le terrain même du combat, il fut appelé près de lui : « l’empereur rompit le cercle qui l’environnait, vint à moi, me tendit en effet la main […], m’embrassa avec effusion, nous nous tenions à bras le corps, il me dit, “soyons amis et oublions le passé. – Oui répondis-je à la vie et à la mort. – Vous m’avez rendu de grands services dans cette campagne, le vice-roi vous a rendu toute justice, vous vous êtes conduit vaillamment hier, c’est à vous que je dois en grande partie le succès de cette journée, et c’est sur le champ de bataille que je vous fais maréchal de France (il dit ce mot au lieu de celui de l’empire) il y a longtemps que vous le méritiez”. Il montra beaucoup d’émotion dans ces paroles et que je partageai »…
Reproduction page 52
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