Page 8 - cat-vent_paris24-06-2011

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25. Jean-Antoine CHAPTAL (1756-1832) chimiste et homme d’État. L.A.S., 28 mars 1826, au comte Clément de

Ris ; 1 page petit in-4, adresse. 200/300

« C’est dans votre cœur, mon bien cher ami, que je verse toutes mes douleurs parce que c’est de lui que j’attends de veritables consolations. Je m’apperçois que j’ai trop vecu, la coupe du bonheur est epuisée et je ne tiens plus à la vie que par le petit nombre d’amis qui me restent et par le sentiment que j’eprouve d’etre peut etre necessaire à ma famille. Je vois assez souvent le bon Emile, ce modele de toutes les vertus »…

26. Gustave charpentier (1860-1956) compositeur. Manuscrit autographe, Parabole ; 3 pages in-8. 200/300

Conte dédié au poète et critique d’art Antony Valabrègue, mettant en scène une jeune ouvrière, son père et Valabrègue. Ayant longtemps rêvé d’aller au théâtre, « la pauvrette » reçoit deux billets d’auteur et, joyeuse, s’y rend avec son père, mais ils sont arrêtés sur le seuil par Valabrègue, qui leur oppose un argument incompréhensible : « les théâtres ne sont point pour vous. […] Ce qu’il vous faut ce n’est point la Beauté réclamé par Mirbeau, ni les spectacles à volonté. Ce qu’il vous faut c’est du pain de gruau »…

27. CHÂTEAUDUN . Manuscrit, [vers 1735] ; cahier in-fol. de 39 pages (qqs mouill.). 200/250

Intéressant mémoire avec ratures et corrections racontant l’incendie de la ville survenu le 20 juin 1723, les problèmes posés par la reconstruction de la ville, l’insuffsance des secours versés par le Roi, le coût élevé des travaux de reconstruction, et demandant l’exemption des impositions jusqu’à la fn des travaux…

28. Marie-Gabriel-Florent-Auguste, comte de choiseul-gouffier (1752-1817) diplomate et littérateur.

Pièce imprimée, [vers 1785] ; 1 page impr. grand in-fol. à ses armes gravées, et grande vignette gravée aux armes royales. 80/100

Passeport vierge à l’en-tête du comte de Choiseul-Gouffer, avec ses titres : « Ambassadeur de Sa Majesté très chrétienne près la Porte Ottomane, Mestre de Camp d’infanterie, l’un des Quarante de l’Academie françoise, de l’Academie Royale des Inscriptions et Belles Lettres, honoraire de celle de Peinture et Sculpture »…

29. Paul CLAUDEL (1868-1955). L.A.S., Paris 20 novembre 1935 ; 1 page et demie in-12. 100/150

« Je n’ai jamais écrit de vers sur l’alouette. Il y a simplement un passage sur cet oiseau dans le prologue de l’ Annonce faite à Marie . Je suis bien vivement touché de votre sympathie et de celle de votre amie protestante »…

30. compagnie des indes . P.S. par 6 syndics ou directeurs de la Compagnie des Indes, hôtel de la Compagnie

des Indes à Paris 28 septembre 1756 ; vélin in-plano en partie impr., à l’en-tête Compagnie des Indes , vignette, sceau sous papier. 300/400

Brevet pour le sieur Dacosta, « choisi & nommé pour être entretenu, tant à terre qu’à la mer, dans la Marine de la Compagnie, en qualité de second Enseigne »… Le Contrôleur général des Finances Bertin a visé et signé ce brevet, Versailles 26 février 1760.

31. François COPPÉE (1842-1908). Poème autographe signé, Fragment d’un poème inédit , et L.A.S. d’envoi,

1 er février, à Émile Blémont   ; 2 pages in‑fol. et 1 page in‑12 (cachets encre Maison de Poésie, Fondation Émile Blémont ). 200/250

Il lui envoie « quelques vers pour La Renaissance où je serais fatté de voir mon nom parmi ceux de poètes amis ». Joli poème de 58 vers, qui sera recueilli en 1876 dans Olivier :

« Ce serait sur les bords de Seine. Je vois Notre chalet voilé par un bouquet de bois. Un hamac au jardin, un bateau sur le feuve »...

32. Jean-Nicolas corvisart (1755-1821) médecin de Napoléon. L.A.S., Paris 15 novembre 1815, à Mlle Élisa

Deleval, à Commercy ; 2 pages et demie in-4, adresse. 300/400

Jolie lettre à une « belle demoiselle ». Sa bonne petite lettre est à peu près dépourvue de ponctuation et contient des « fautes d’ortographe » ; certes « toutes les femmes font des fautes en écrivant ; il est même du bon ton qu’elles en fassent. Je vous répondrai : taisez-vous, ma petite servante, vous êtes une sotte. Parce que toutes les femmes font mal, il ne faut pas les imiter. […] vous me dites qu’il n’ entrera jamais de calcul dans votre attachement pour moi : où diable avez-vous vu que je vous disais cela ? C’est tout le contraire ; j’ai du dire qu’à votre âge les sentimens etaient encore purs et sincères, et j’aime à croire que tels sont les vôtres. Au surplus, soyez tranquille, cela vous passera comme à tant d’autres ; vous n’êtes encore que maligne ; vous ne tarderez pas à être grecque, il y a de l’étoffe »… Cette semonce prouve que s’il ne peut plus la battre, il sait bien la quereller, « et je ne manquerai jamais d’occasion, grâce à votre petit caractère taquin et à votre esprit léger. Je sais bien que de prétendre vous corriger, c’est vouloir débarbouiller un Maure ; cela prouve que je commence à radoter »… On joint une P.S., Paris 23 vendémiaire IX (15 octobre 1800), transaction pour la pension alimentaire de son ex-femme (contresignée par Chauveau-Lagarde).

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