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63. louis XV (1710-1774). P.S. (secrétaire), Versailles 18 novembre 1767 ; contresignée par le duc de C hoiseul ; 1 page in-fol. en partie impr.
aux armes royales (défauts et répar., encadrée). 50/60 L aissez - passer pour le sieur D u B uat , « l’un de nos Mousquetaires allant à Ratisbonne avec ses domestiques et équipages »…
64. LOUIS XVI (1754-1793) Roi de France. P.S., Paris 1 er août 1791 ; contresignée par Arnaud de L aporte (1737-1792), ministre de la Maison du
Roi ; 1 page in-fol. (encadrée avec portrait gravé). 1.000/1.200 Ordre au Trésorier général de la Liste civile de payer la somme de 3.000 livres à la dame M aillard , « ma Nourrice ».
65. louis xvi . L.A., Paris 24 février 1792, à Mme de C hâlons , à l’Ambassade de France à Lisbonne ; 1 page et demie in-4, adresse, marque
postale, traces de cachet cire rouge (petits trous d’épingle avec rouille). 6.000/8.000 T rès belle lettre de l ’ époque révolutionnaire , faisant allusion à l ’ impopularité de la R eine .
[La lettre est adressée à la femme de l’ambassadeur de France au Portugal, Jacques Hardouin, comte de C hâlon (1738-1794) ; il avait été ambassadeur à Venise avant d’être nommé en mars 1789 à Lisbonne, où il arriva en septembre ; révoqué le 5 décembre 1792, il resta à Lisbonne, où il mourut le 19 juillet 1794. Sa femme Jeanne-Françoise-Aglaé d’A ndlau (1746-1825) venait de perdre sa mère la comtesse Marie-Henriette d’Andlau, née de Polastron (1716-1792), qui avait été sous-gouvernante des Enfants de France. La belle comtesse de Châlon, cousine de Yolande de Polastron, faisait partie du cercle des intimes de Marie-Antoinette à Trianon ; des rumeurs couraient même sur une liaison de la comtesse avec Louis XVI ; la comtesse se remaria en 1795 avec François-Henri de Franquetot, duc de Coigny (1737-1821), le futur maréchal et gouverneur des Invalides.]
« J’espere bien, Madame que vous ne douttez pas de toute la part que je prends a votre juste douleur, et que dans quelque situation ou je me trouve je m’occuperai toujours avec bien de l’interest de ce qui vous regarde, et que la prolongation de nostre separation n’apportera aucun changement dans mes sentiments pour vous. J’avois appris la maladie de madame vostre Mere et on m’avoit dit en mesme temps qu’elle etoit beaucoup mieux, je comptois sur sa bonne constitution et j’esperois vous faire mon compliment lorsque j’ai appris la perte que vous avez faitte. On m’a dit que sa maladie avoit esté bien longue et bien penible, je desirerois bien scavoir que malgré toutes vos douleurs vostre santé n’en ait pas souffert et que vous continuiez à vous porter aussi bien que vostre etat vous le permet. Vous me reprocheriez peut etre de ne pas vous dire qu’à quelques rhumes pres, malgré toutes nos peines nos santés se soutiennent assez bien, ces separations dont il est bien diffcile de prevoir le terme n’en sont pas une des plus petites, et on succomberoit si l’esperance ne venoit pas. Vous avez appris Madame les changements presque total dans le corps diplomatique, je dois croire que le Roy au moins a eu de la satisfaction de n’avoir pas la main forcée sur le changement de la mission de Portugal. Mais depuis quelques jours on dit que la Reine tourmente beaucoup les François, ce qui seroit le plus à desirer fut qu’on oubliat totalement ce coin de terre la »…
Reproduction page ci-contre
66. louis xviii (1755-1824). P.S., Paris 22 juillet 1814 ; contresignée par le général comte D upont ; vélin obl. in-fol. en partie impr., vignette
aux armes royales. 100/120 L ettres de chevalier de l ’ ordre militaire de S aint L ouis , en faveur d’Adam Louis Marie d’O rigny d’A gny , « l’un de nos Gardes du Corps (Compagnie de Gramont) »… 31 octobre 1815 . Lettres de colonel pour le même, « brigadier d’artillerie des Gardes du Corps, Compagnie de Gramont, admis à la retraite »…
O n joint les lettres de colonel pour le même (griffe, 1815), et environ 50 lettres ou pièces (dont qqs impr.), XVII e -XX e siècle : X. de Beaulaincourt, général Castex, général Évain, duc de Gramont, N. Maupin, général de Rotalier…
67. louis-philippe (1773-1850) Roi des Français. M anuscrit autographe signé « Valois », 31 décembre 1782 ; 1 page obl. in-fol. (beau cadre
de bronze doré à moulures dorées et ornées d’Alph. G iroux ). 700/800 B el exercice de calligraphie du jeune duc de V alois , âgé de neuf ans , qui s’applique à écrire et orner ce quatrain : « S’occuper, c’est savoir jouir, L’oisiveté pèse et tourmente, L’ame est un feu qu’il faut nourrir, Et qui s’éteint, s’il ne s’augmente »…
Reproduction en page 1 de couverture et ci-contre
68. LOUIS-PHILIPPE . P.S., Palais des Tuileries 21 décembre 1844 ; contresignée par le Garde des Sceaux M artin du Nord ; vélin in-plano en
partie impr. à l’en-tête Louis-Philippe 1 er , Roi des Français (petites taches ; encadré). 100/150 Dispenses d’alliance pour le remariage de Jean Bohl, de Forbach, veuf, avec sa belle-sœur Marguerite Gauer.
69. Hubert lyautey (1854-1934) maréchal. L.A.S., Paris 21 novembre 1931, à la vicomtesse de C astex ; 1 page in-4 à en-tête Le Maréchal
Lyautey , enveloppe (sous verre). 60/80 « J’apprends avec un bien vif chagrin la mort de mon vieux camarade de C astex . Je ne l’avais pas vu depuis bien des années, mais je lui gardais, de notre jeunesse, le plus affectueux souvenir. Je ne puis me trouver à Paris demain, mais je tiens à ce que vous sachiez combien profondément je m’unis à votre douleur »…
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