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faire appel à votre sympathique courtoisie en vain. Vous me connaissez depuis assez longtemps pour savoir que je ne vous ferai pas tort d’un centime ! Laissez les choses se débrouiller un peu et croyez à la sincérité de mes efforts pour vous satisfaire dans le délai le plus court possible »…

O n joint la facture d’ Au Carnaval de Venise d’un montant de 1.963 F (4 p.), pour fourniture de pantalons, gilets, cravates, bretelles, chemises, vêtements, etc. de 1912 à 1914, facture acquittée en 1921 par Raoul Bardac ; et 8 traites du couturier P aquin à Mme Emma Claude Debussy (7 signées par elle), de 2.524,85 F chaque en date du 30 mars 1918 (il s’agit de ses tenues de deuil après la mort de Debussy, le 25 mars).

223. Léo DELIBES (1836-1891). P.A., [janvier 1891] ; 1 page in-12. 120/150

Programme de sa classe pour l’examen de janvier 1891, quelques jours avant sa mort (16 janvier) : fugues et compositions par Marichelle (air de Sémélé), Caffot (chœur), Brionse (fragment de Cléopâtre ) et Fournier (morceau de violon), et 2 morceaux de piano par Stojowski.

224. Claude DELVINCOURT (1888-1954). L.A.S., Le Prieuré de Hacquenonville par Dieppe 10 juillet 1928, à un ami ; 7 pages in-4. 150/200

L ongue lettre au sujet de son projet de départ en Amérique : « ce n’est ni la passion des yankees, ni le goût de l’aventure qui m’ont fait prendre cette décision : je le fais parce que les événements m’y contraignent, mais c’est pour moi un énorme sacrifce, à tous points de vue. J’ai entrepris une carrière artistique d’abord parce que je m’y croyais prédestiné, ensuite parce que la fortune paternelle, qui était belle, me permettait d’envisager la possibilité d’un échec. Puis la guerre est arrivée... et les blessures les plus profondes que j’en ai ramenées ne sont pas celles que je porte sur mon visage. […] la mort de mon père ne fut pas seulement un chagrin. Ce fut, sur un tout autre plan que le sentiment, une cruelle déception et la découverte d’un gouffre béant où tout sombrait et dont nous essayons encore de tirer des débris ». Il a pu mettre à l’abri sa propriété de Normandie, où ils ont installé un élevage d’aviculture, qui marche bien mais qu’il faut développer. Il demande conseil pour obtenir « la mise de fond que va nécessiter cet agrandissement », sans avoir recours à « la désastreuse hypothèque […] Si je vais en Amérique tout serait remboursé en 2 ou 3 ans »…

O n joint une L.A.S. comme Directeur du Conservatoire, décembre 1946, au sujet d’un concert de Rémus T zincoca , qui devra ensuite renoncer à toute activité publique « tant qu’il sera élève au Conservatoire ».

225. Paul DUKAS (1865-1935). L.A.S. Dimanche [9 juin 1901], à Mlle M.L. P ereyra  ; 1 page et demie in-8, enveloppe. 150/200

« J’ignore encore quel est l’objet précis de votre demande et si vous désirez connaître la méthode de R iemann seulement en ce qui concerne l’harmonie, ou la fugue, ou bien si vous voulez en prendre une connaissance générale, car Riemann a traité à peu près toutes les matières possibles en fait d’enseignement. […] Mes conditions habituelles sont de 20 fr par leçon », mais son temps « est mesuré »…

226. Paul DUKAS . M anuscrit musical autographe, pour Variations, Interlude et Finale sur un thème de Rameau , [1903] ; 1 page obl. in-4.

800/1.000 Cette œuvre pour piano a été écrite sur un menuet de Rameau, Le Lardon . Nous avons ici une première version du F inale , qui sera largement remaniée ; écrite à l’encre, elle compte 52 mesures, avec des corrections au crayon. Gustave Samazeuilh parle du « lumineux

fnale , où le thème du vieux maître français, comme miraculeusement rajeuni, chemine allègrement au milieu des légers dessins et des élégantes broderies dues à l’ingéniosité du musicien d’aujourd’hui ».

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227. Isadora DUNCAN (1877-1927). L.A.S. « Isadora », Monte-Carlo, à un ami [Gabriele d’A nnunzio  ?] ; 1 page in-8 à en-tête Hôtel de Paris .

200/300 « Je reviendrai bientôt. Vous avez toujours les plus douces pensées de mon cœur. Travaillez c’est la seule vie dans cette triste vie »…

228. Henri DUPARC (1848-1933). L.A.S., Pau 12 septembre 1916, à un ami [Alexis R ouart ] ; 2 pages in-4. 250/300

Paul Fournier vient de lui « jouer au grand orgue la transcription qu’il a faite de mon petit morceau Aux Étoiles . – C’est tout simplement délicieux et la sonorité de l’orgue convient, “mieux même que celle de l’orchestre” disait ma femme, à ces qq. pages. Je vous avais demandé – il y a déjà longtemps – de publier cette transcription à l’Art Chrétien ; cependant comme ce n’est pas à proprement parler un morceau religieux, il serait peut-être préférable de la faire paraître dans votre fonds de musique ? »… Il attend une lettre d’A nsermet  : « Je pense qu’il est terriblement occupé avec ses ballets russes »…

229. Henri DUPARC . L.A.S., Tarbes 18 décembre 1918, à Paul D umazert à Montpellier ; 1 page in-4, enveloppe. 120/150

Il est désolé d’avoir manqué sa visite d’adieu : « Quelle guigne ! Quand vous êtes venu, je passais un moment assez désagréable chez le dentiste : inutile d’ajouter que j’aurais été doublement heureux de m’en passer ! »…

230. Henri DUPARC . L.A.S., Tarbes 15 janvier 1919 ; 1 page et demie in-4. 150/200

Il a tardé à répondre à ses souhaits. « Ma pauvre vue a encore beaucoup baissé et ces dernières semaines, et par le temps continuellement sombre dont nous jouissons, il m’est impossible d’écrire. La lumière est enfn un peu plus claire aujourd’hui et j’en profte bien vite pour vous dire combien m’a touché votre affectueuse lettre […] Je souhaite notamment qu’une fois démobilisé, vous soyez envoyé à Tarbes avec avancement »…

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