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339. Henri BERGSON (1859-1941). L.A.S., Paris 15 juin 1919, à un collègue [Joseph S egond ] ; 2 pages in-8 (qqs lég. fentes). 250/300
Son Intuition et amitié l’a intéressé au plus haut point. « Vous avez bien raison de voir dans l’intuition une fonction qui ne comporte pas une défnition rigide et mathématique, qui peut s’exercer dans bien des directions, qui n’en a pas moins son individualité. De plusieurs de ses formes vous nous avez donné des descriptions singulièrement vivantes. J’ai remarqué en particulier votre curieux chapitre sur l’Intuition féminine, et aussi votre appréciation du rôle de l’intelligence, et vos vues sur l’ironie, et les chapitres sur le mysticisme (qui se trouvent répondre à mes préoccupations et à mes recherches actuelles) »…
340. Henri BERGSON . Carte de visite avec 3 lignes autographes ; obl. in-24 à ses nom, titres et adresse 32 rue Vital . 100/120
« Avec tous ses remerciements pour l’aimable envoi de cette analyse, si pénétrante et si fne, du talent de Marcel Proust »…
341. Saverio bettinelli (1718-1808) jésuite italien, écrivain et pédagogue. 6 L.A.S., Mantoue 1805-1806, au général de C ampredon , à l’Armée
de Naples (une au général V erdier ) ; 10 pages in-4, qqs adresses ; 2 avec vers en italien. 600/800 B elle correspondance du poète et érudit . 20 novembre 1805 , il lui adresse « le portrait de Bettinelli [portrait gravé joint] du tems qu’il manioit la lyre de Virgile, et meritoit par là les bontez du Virgile françois de l’auteur de la Henriade. Voilà aussi les vers, qu’il vient de consacrer à la nation triomphante »… Le général M iollis , « notre mecene », a réveillé sa lyre poétique éteinte. « La lyre de Virgile est à present dans les mains de l’Abbé D elille »… 26 novembre , remerciant de l’envoi d’arbres d’Andes ou Pietolo, « parmi lesquels il y a surement quelque rameaux du chêne fameux chanté par Angiolo di Costanzo »… 22 janvier 1806 , faisant hommage d’un sonnet : « Mais pourquoi me renvoïer les dialogues, qui peuvent vous divertir dans quelques momens de repos, ou vous endormir dans ceux de l’ennui, qui n’epargnent pas même les guerriers les plus actifs. Ne fût-ce que par la singularité d’un jesuite, qui parle d’amour et non pas de l’amour de Dieu Boileau ne m’accuseroit pas de méconnoitre celui-ci, et se scandaliseroit de me voir confdent et ami de l’autre »…
25 avril : on parle toujours des occupations militaires du général, et Bettinelli a pensé à lui à l’occasion de « quelque sonnet, que la gloire de la France m’a inspiré, et que j’aurois voulu soumettre à votre goût si rare dans votre nation pour notre poesie »… Il recopie pour lui le sonnet qui a fait parler Milan, et par lequel il prend congé des Muses… 7 mai , au général V erdier , faisant des compliments sur les vers de Mme Verdier, et envoyant un sonnet « inspiré par la reconnoissance, et par la sensibilité, que l’idille a excitée avec leur touchante expression de votre cœur excellent »… 15 novembre : « Ce seroit vous importuner de vous questionner sur M r votre frere, et mon éloge de Petrarque, sur Mad e Verdier, et mon pauvre sonnet &c. L’inexactitude de notre commerce me fait couper mon épanchement, et mes complimens sur votre promotion »…
O n joint un manuscrit de 2 poèmes de Bettinelli dédié à Campredon, et 7 poèmes imprimés.
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