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400. Victor HUGO (1802-1885). L.A.S., [fn octobre 1837 ?], à M. S éveste , régisseur général du Théâtre Française ; su 1 page in-8 (encadrée avec

une photographie). 500/700 Il demande une loge pour la représentation du soir de La Marquise de Senneterre (comédie de Mélesville et Duveyrier).

401. Victor HUGO . L.A.S. « V. », samedi [vers 1844], à un ami ; 2 pages in-12. 700/800

« Je vous écrirai, mon excellent ami, les quelques paroles du cœur que vous voulez bien souhaiter. Je crois qu’il serait bon en effet que vous revinssiez à M. V. et qu’il revînt à vous. Dans ce monde il vaut mieux s’aimer que se haïr, se soutenir que se combattre. […] Mon beau-père est très souffrant en ce moment, ce qui à son âge nous préoccupe et nous inquiète. Hélas ! Je passe ma vie dans les deuils »…

402. Victor HUGO . L.A.S., ce mercredi [vers 1845 ?], à une dame ; 1 page in-8 (encadrée avec une photographie). 700/800

Il reçoit sa lettre : « Je ne me doutais pas qu’un si gracieux billet venant d’une si charmante personne pût me causer une si vive peine. […] Je ne suis pas libre demain ! » Mais il tâchera de s’échapper, « et j’irai me réchauffer un moment à toute cette joie qui remplira votre jardin »…

403. Victor HUGO . L.A.S., H[auteville] H[ouse] 15 septembre 1878, à une dame ; 1 page in-8. 700/800

« Votre lettre charmante, madame, m’arrive on ne peut mieux, en pleine nature, parmi les feurs et les arbres, dans ce printemps que nous avons au milieu de la mer. Tout Guernesey s’épanouit auteur de votre exquise indulgence ; je suis heureux et ravi de tant de bonté chez vous et de tant de grâce dans l’océan. Conservez-moi, je vous prie, cette bienveillance dont j’ai besoin »…

404. Victor HUGO . P.A.S. ; 1 page obl. in-12 (encadrée avec une photographie). 500/700

« Donnez aux pauvres de votre paroisse une livre sterling. Victor Hugo ».

405. Victor HUGO . Signature autographe « Victor Hugo » ; 4 x 11 cm, encadrée avec un portrait photographique. 200/300

Belle signature : « Victor Hugo ».

406. Eugène ionesco (1912-1994). L.S., Paris 23 novembre 1878, à Bernard P luchart -S imon  ; demi-page in-fol. dactyl. 100/120

« Il ne me semble pas que P roust puisse apporter un espoir pour le monde contemporain. Son œuvre me semble être seulement une compensation esthétique »…

407. Max jacob (1876-1944). L.A.S., Quimper 14 novembre 1937, à un ami ; 1 page in-4. 300/350

« C’est toujours une joie de recevoir votre délicate prose et vos amicaux sentiments si fdèles. Merci – non ! Je n’ai rien reçu de R ouveyre . D’ailleurs j’aurais dû m’excuser au sujet de la méditation que vous me demandez. Je suis en ce moment près de ma mère dont mes frères et le médecin redoutent la fn prochaine. […] Ne parlez pas de la cause de mon séjour à Quimper. Je souhaite que ma pauvre mère disparaisse sans bruits d’échos ».

408. Rudyard KIPLING (1865-1936). L.A.S., Bateman’s, Burwash (Sussex) 3 septembre 1907, à Léonel de L a T ourrasse  ; 2 pages in-8 à son

adresse ; en français. 1.000/1.200 Il regrette de n’avoir pu le recevoir lors de sa visite, « mais j’étais alors très occupé d’un travail qu’il m’était impossible d’interrompre. En outre, toutes mes affaires étant entre les mains de M. Watt qui s’occupe des négociations, si vous m’aviez rencontré, vous m’auriez trouvé très ignorant sur la situation. J’ai sanctionné, il y a quelque temps, la production de La lumière qui s’éteint par M. d’H umières à la condition qu’il s’entendrait pour les détails avec M. Watt » ; Watt lui a appris depuis « que les détails ont été arrangés d’une manière satisfaisante et qu’il avait engagé ma parole envers M. d’Humières. Dans ces circonstances, vous voyez que je suis hors de question. […] cette affaire m’a beaucoup contrarié parce que je ne voudrais pas paraître avoir manqué de courtoisie envers quelqu’un qui s’est donné tant de peine – et j’espère que la prochaine fois que vous viendrez en Angleterre vous voudrez bien vous annoncer et me permettrez de vous souhaiter la bienvenue dans ma maison comme homme de lettres »...

409. Henri-Dominique lacordaire (1802-1861). 2 L.A.S., 1831-1843 ; 3 pages in-8 et 2 pages in-4, adresses. 400/500

Paris 17 août 1831 , au marquis de C oriolis d ’E spinousse , à Toulouse. Il a répondu aux « gronderies » du marquis, par « un méchant petit article sur Le Dernier Homme  », dans L’Avenir . «  Le Correspondant cesse à partir du 1 er août prochain. Je crois que nous aurons à servir une partie de ses abonnés, et peut-être en gagnerons-nous quelques-uns »… Nancy 11 janvier 1843 , au vicomte de B rétignières de C ourteilles , fondateur de la colonie agricole de Mettray pour les jeunes délinquants : « vous êtes une nouvelle preuve que jamais Dieu ne se refuse à qui le cherche et le sert. Voilà votre vie désormais placée sur une ligne droite et dans une paix parfaite ; car rien ne trouble jusqu’au fond l’âme vraiment unie à Dieu par la foi et une charité qui n’a plus de réserve »… Quant à lui, sa vie continue d’être « diffcile, laborieuse, exposée à mille chances diverses, mais toujours soutenue par la Providence qui voit le fond des choses et des hommes. Nous sommes déjà en nombre suffsant pour fonder une maison ; j’y travaille sans savoir encore quel sera le succès, mais sûr qu’un jour ou l’autre, demain ou dans dix ans, il est inévitable »…

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