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460. Charles-Ferdinand RAMUZ . L.A.S., L’Acacia Cour par Lausanne 9 septembre 1920, [à Charles B urnier ] ; 1 page in-4 à son adresse.

500/600 Il le remercie d’avoir pris sa défense auprès de ses lecteurs de la Gazette de Lausanne  : « Les questions que ce petit incident a soulevées, et que vous soulevez à votre tour dans votre article, offrent trop de complexité et tiennent trop à cœur pour que je me hasarde à les aborder ici. […] Je pense que, pour l’écrivain, il s’agit moins de convaincre que de vaincre. En tout cas, et pour ce qui est de moi, je tiens à préciser que je ne conteste nullement au lecteur le droit de manifester ses sentiments […] et que je songe encore moins à me formaliser : publier, c’est rendre public, et l’auteur me semble mal averti qui n’en accepte pas d’avance toutes les conséquences »…

O n joint 2 cartes postales d’abonnés de la Gazette , protestant contre les publications de Ramuz qu’ils souhaitent voir cesser.

461. Jean-François regnard (1655-17019). N otes autographes ; 2 pages obl. in-12. 300/400

Notes historiques diverses (fragment) : « En 1580 la coqueluche, et la peste qui tua pres de la quatriesme partie du peuple. – Joyeuse epouse une belle sœur du roy. […] Le duc d’Albe gouverneur des provinces ft tuer par la main du boureau plus de 18 mil persones. – Villequier surintendant des fnances autheur des edits brutaux et fort odieux »… Ancienne collection V illenave .

462. Henri de régnier (1864-1936). 3 L.A.S., Paris 1924-1926, à Francis J ammes  ; 3 pages in-12, adresses. 100/120

21 mai 1924 , condoléances. 24 août 1926  : « Je serai très heureux, et fier, de vous servir de parrain à la Société des Gens de Lettres parce que je vois dans votre choix un témoignage nouveau de votre amitié. Elle m’est précieuse de toute l’admiration que j’ai pour vous »… 18 septembre 1926  : « J’ai vu aujourd’hui même Robert de F lers et lui ai communiqué ce qu’il fallait de votre lettre »…

O n joint 2 cartes a.s. de Raymond P oincaré à F. Jammes.

463. Henri de régnier . M anuscrit autographe signé, La Vie littéraire , [1925]   ; 6 pages in-4. 200/250

Chronique consacrée à Versailles inconnu de Pierre de N olhac , Ange-Jacques Gabriel du comte de F els , et Le Palais du Louvre

d’Henri V erne . « Depuis que M. de N olhac a cessé de “conserver” la royale et magnifque demeure, il s’y est passé plusieurs événements notoires. On y a expérimenté un nouveau procédé pour le nettoyage des statues et on a dévasté une partie du parc par d’absurdes et meurtrières coupes d’arbres. Mais ce n’est pas de ce Versailles d’aujourd’hui que s’occupe M. de Nolhac. […] Il nous convie à l’accompagner dans certaines parties du château non offertes à la visite du public et qui constituent ce que l’on appelait les “petits cabinets du Roi” […] et qui composaient un véritable labyrinthe »… Etc.

464. Jean-Pierre Abel rémusat (1788-1832) le grand sinologue. 11 L.A.S., 1826 et s.d., à la marquise de M ontcalm  ; 13 pages in-8, un en-tête

Bibliothèque du Roi , adresses (qqs lég. mouill.). 500/700 J olie correspondance à l aristocrate bossue qui tint un des plus influents salons de la R estauration .

Assurément, « si j’étois le disciple aveugle des Chinois que vous supposez, j’abandonnerois mes maîtres en les voyant mal penser des femmes. Je me rappelle confusément le passage qui vous a choquée. Ceux qui l’ont traduit y ont cru voir un souvenir du péché originel. Mais […] les femmes ont si bien réparé ce premier tort, qu’il y a plus que de l’injustice à le rappeler. Les personnes qui ont le bonheur de vous connoître auroient une belle réponse à faire à ce malavisé d’auteurs chinois »… Dimanche  : il lui fait porter « le 4 e vol. de D uhalde . Il me semble que vous ne sentez pas assez ce qu’il y a de mérite à pousser jusqu’au bout une pareille lecture »… Ce lundi  : il réclame de son temps « pour guérir d’un rhumatisme et d’une commission ministérielle, deux maladies fort à la mode au tems où nous sommes, et dont l’une m’ote tous mes moyens, et l’autre me prend tout mon tems »… Ce samedi  : convalescent, il déplore de ne pouvoir aller s’informer de sa santé à elle, et retarder le moment de connaître personnellement M. de C azalès Ce vendredi  : « si vous n’admettez les voyages que j’aurois en grand nombre à vous offrir, j’ai peur de vous voir épuiser en peu de mois tout ce que l’Asie avoit d’agréable et de lisible »… 30 décembre 1826  : ce n’est ni par oubli, ni par fausse modestie qu’il n’a pas mis ses propres ouvrages dans la liste demandée : « Le métier d’ érudit a ses exigeances, et l’etat où j’ai trouvé cette branche études m’a imposé non des travaux brillans où je n’eusse pas réussi, mais des compilations, des dissertations, & jusqu’à des rudimens, que tout le monde peut faire, et que personne ne peut lire. Je répugnois à me montrer à vous avec cet attirail pédantesque »… Ce vendredi  : il n’aurait dans la journée « qu’un moment qui m’est pris habituellement par les Sciences, les Commissions et les conférences administratives »… 30 janvier  : le Hoassian peut rester chez elle ; Rémusat est « comme ces bibliomanes qui ont plus de livres qu’ils n’en peuvent lire. J’en réunis, surtout dans mes études, pour être complet , et j’y jette rarement les yeux »… 14 décembre  : « C’est un adoucissement dans la douleur que de voir qu’elle n’est pas tout à fait indifférente, et le poids s’allège par le plus petit partage »…

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