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36.
Francis PICABIA
(1879-1953). L.A.S., Paris 27 novembre 1938, [au directeur de la Galerie Charpentier] ; page in-4.
500/600
« Je m’empresse de vous écrire pour que cela ne dérange pas vos affaires et expositions qu’il m’est impossible d’exposer chez
vous comme nous espérions le faire. Mon ami G. Sorel en me parlant de la Galerie Charpentier pensait que vous étiez marchands de
tableaux et c’est ce qui m’avait poussé à aller vous voir ». Il est cependant heureux d’avoir rencontré son correspondant : « maintenant
que je connais le chemin de la galerie cela sera pour moi un grand plaisir d’aller vous voir »…
37.
Gabriel PIERNÉ
(1863-1937). 4 L.A.S., 1928-1935 et s.d. ; 5 pages in-8, 3 à en-tête
Association artistique Concert Colonne
.
250/300
5 octobre 1928
, il prie de faire porter chez lui un des appareils lundi : « je convoquerais mes interprètes »…
11 novembre 1930
, au sujet
d’un entretien paru dans
La Liberté
, il est inexact de dire qu’il ne se sert pas des appareils de T.S.F. : « Je m’en sers
souvent
au contraire
et mes fonctions de membre de la Commission des Émissions de Radio Paris, de Président de la commission musicale des marchines
parlantes Thomson Houston, suffiraient à prouver l’intérêt que je porte aux divers genres d’émissions musicales »…
12 octobre 1935 
:
Mme Emma L
uart
ne peut chanter deux œuvres dans la même soirée, elle chantera
Sophie Arnould
, et il propose à Radio Paris de faire
chanter
La Coupe enchantée
par Mme Yvonne B
rothier
38.
Germain PILON
(1515-1590). P.S. avec
dessin
, 5 mars 1580 ; parchemin obl. in‑4.
4.000/5.000
T
rès
rare
reçu
portant
la
signature
du
grand
sculpteur ornée
du
dessin
d
une
tête
d
ange
.
« Je Germain Pillon sculpteur du Roy et contreolleur general des monnoyes de France » confesse avoir reçu de « Maistre Françoys
de V
igny
Recepveur de la Ville de Paris » la somme de 20 écus un liard 13 sols 4 deniers tournois du quartier échu de sa rente due par
les prévôts des marchands et échevins de la Ville de Paris...
Reproduction page ci-contre
f
39.
Camille PISSARRO
(1831-1903).
L.A.S.
, Eragny par Gisors 3 novembre 1893, [à Claude M
onet
] ; sur une page in-8 (deuil). 2.000/2.500
Il s’inquiète auprès de son « vieil ami » de la santé de Mme M
onet
, sa femme ayant appris par M
irbeau
que « Madame M
onet
était fort
malade, nous la croyions cependant tout-à-fait rétablie ». Il le prie de donner des nouvelles : « j’espère qu’elles seront rassurantes »…
Reproduction page ci-contre
40.
Liane de POUGY
(1873-1950) demi-mondaine, elle devint Princesse Ghika. L.A., [Lausanne 22 octobre 1949, à son amie Jenny C
hollet
] ;
2 pages in-fol.
200/250
Devenue Sœur Anne Marie Madeleine de la Pénitence, elle évoque son ancien confesseur, Mgr H
ertzog
, « le maître de notre cher
pape actuel », qui trouva l’astuce pour excuser ses mensonges. Elle ne craint rien, et conseille de se confier à Jésus… « tu devais être
magnifique aux genoux de l’évêque, dans ta douleur et s’il a parlé durement c’est qu’il se sentait impressionné par ta beauté et luttait.
– On parle de schisme… nouveau danger – on dit que les jeunes prêtres font les fous, font du ski, du patinage et se mettent en short
dans les jardins les jours de grande chaleur ! »… Elle-même parle tous les jours à Jésus : « Trahi par un baiser – abandonné. On dit que
les êtres qui souffrent de ces 2 choses sont les prédestinés ! Je les ai eues ! Lorsque G [son mari Georges Ghika] est parti avec cette
jeune femme qui vivait chez nous à Roscoff en me faisant des mamours et des compliments toute la journée ! »…
41.
Francis POULENC
(1899-1963). L.A.S., 25 janvier [1944], à Mme C
hadourne
, présidente de la Croix Rouge, à Brive ; 2 pages in-8,
enveloppe.
200/250
« J’espère que vous êtes mieux et que la bonne Marie-Louise vous gâte. C’est une perle rare à tous les points de vue. Combien je
vous remercie de me l’avoir prêtée cet été. Grâce à elle j’ai pu travailler dans le calme et je suis heureux de penser qu’elle ne garde
pas un trop mauvais souvenir de mon austère maison de vieux garçon. Je travaille beaucoup »…
42.
Pierre PUVIS DE CHAVANNES
(1824-1898). L.A.S., Paris, 6 février 1895, au lithographe L
auzet
 ; 3 pages et demie in-12 (fentes aux plis).
100/120
Au sujet d’une vente, à laquelle il compte bien s’associer, « et que je souhaite productive, mais qui me semble bien dangereuse pour
tout le monde – que d’exemples j’ai vus de leurs trahisons ; – on fait ce que l’on peut pour rendre service, et on reçoit un camouflet
– le bénéficiaire ne bénéficie pas, et l’auteur est disqualifié »... [En 1896, le graveur Auguste Lauzet a reproduit en lithographie les
fresques de
l’Enfance de Sainte-Geneviève
de Puvis au Panthéon.]
43.
Élizabeth Félix, dite RACHEL
(1821-1858) actrice. L.A.S., à une dame ; 1 page in-8 (encadrée, papier lég. jauni).
200/300
« J’ai été obligée de m’imposer la loi de ne pas dire des vers dans les salons parce que ma santé n’aurait pas suffi à cette fatigue
et aussi parce qu’il m’aurait été impossible de refuser aux personnes à qui comme vous Madame j’aurais eu le désir sincère d’être
agréable. Veuillez donc m’excuser si je ne puis défférer à ce que vous me demandez et être bien persuadée que si je faisais des
exceptions vous seriez du nombre bien certainement »…
44.
Élisabeth Félix, dite RACHEL
. L.A.S., 31 mai, à sa sœur, Rébecca F
élix
 ; 1 page in-8.
300/350
« J’envoie à ma bonne petite Rébecca
1000
francs, ne crains pas chère petite de puiser dans ma caisse et dans mon cœur, l’un et
l’autre sont inépuisables pour elle »… Elle ajoute : « Ta lettre de ce matin m’a donné un peu de calme. Que Dieu fasse que tous les jours
tu puisses m’écrire un mieux dans la santé de notre pauvre et bien-aimée sœur ! »