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LITTÉRATURE
61.
Maurice BARRÈS
(1862-1923). 13 L.A.S., [1892 ?]-1919, [à Paul D
eschanel
] ; 20 pages in-8 ou in-12, plusieurs à en-tête
Chambre des Députés
(plus une carte de visite autogr.).
250/300
[1892 ?]
, deux amies voudraient assister aux cours d’Émile Deschanel, sans souffrir de la foule...
9 septembre 1904
, félicitations pour
la naissance d’un fils [Jean]...
8 mars [1905 ?]
, vœux pour la guérison de Mme Deschanel ; « J’ai grand besoin de causer avec vous et de
trouver votre sympathie »...
Début 1906 
: vœux électoraux pour 1906...
9 janvier 1914 
: « je ne serais à la chambre qu’à cinq heures, trop
tard pour vous apporter mon bulletin »...
29 mai 1916 
: l’amie de C
hevrillon
mort au champ d’honneur serait dans la misère, il fournira
une souscription de 100 francs...
4 février 1918 
: « Le bureau de la rue François I, après nous avoir entendus, a décidé d’inviter la Ligue
des Patriotes si la Ligue des Droits de l’Homme acceptait de venir au Trocadéro. La Ligue des Droits de l’Homme a décliné l’invitation.
En conséquence nous ne serons pas invités. La ligue de D
éroulède
et sa filiale
La conférence au village
que je préside [...] ne seront ni
montrées, ni nommées dans la cérémonie de samedi »...
30 août 1919 
: « Je crois que dans tous les partis nous saurons trouver des
hommes qui collaboreront à cette tache nouvelle du Rhin »... Etc.
62.
Maurice BARRÈS
. 4 L.A.S., 1895-1917 et s.d. ; 5 pages in-8 ou in-12, qqs en-têtes
Chambre des Députés
, une enveloppe.
200/250
22 novembre 1895
, à Denis Guillot, conseiller général. Il est tout disposé à faire une conférence sur les chambres syndicales, mais
doit d’abord laisser fixer une date par la Ligue de décentralistion de Nancy…
22 novembre 1917
, à un ami : « On me prie de réunir ces
articles dans une brochure populaire. Voulez-vous les relire et voir s’il y a des modifications qui s’imposent. Je regrette de n’avoir pas
fait Sébastien Faure, les russes, le cdt. de l’armée. Je regrette aussi de n’avoir pas fait la presse défaitiste »… Au général B
onnal
, pour
un dîner avec les Frédéric Masson, les Bourget, et un ancien élève du général : « Nous seuls, afin de pouvoir causer paisiblement.
Vous savez les sentiments de Bourget. Masson vous est acquis sûrement et chaudement. (Sorel qui […] ne mange plus jamais dehors,
proclame que votre œuvre est de tout premier ordre. – Les choses vont bien) »… À une dame, « pour réparer, pour essayer de réparer
ma funeste méprise de
La Colline
 »… O
n
joint
une lettre et une carte de visite en son nom, une L.A.S. de sa sœur Marie Demange-
Barrès ; plus le tapuscrit corrigé d’un entretien par son fils Philippe Barrès, avec lettre d’envoi.
63. [
Charles BAUDELAIRE
]. 2
portraits
dessinés par R. Q
uinton
, signés ; encadrés.
200/250
Baudelaire lisant d’après le tableau de Gustave Courbet, daté Mars 39 (11 x 14 cm, crayon noir et estompe). Baudelaire la main dans
le gilet d’après la photo de Nadar, daté février 1934 (19,5 x 12 cm, mine de plomb).
O
n
joint
un projet d’illustration, crayon et aquarelle, pour
Le Neveu de Rameau
de D
iderot
(1928) ; et 2 portraits de V
oltaire
 : dessin
original au crayon, monogrammé AD (Voltaire et son secrétaire à Ferney 28 x 23 cm), et une gravure anglaise par T. H
olloway
(Voltaire
en buste d’après Pigalle, 1788).
64.
Pierre-Jean de BÉRANGER
(1780-1857). 22 L.A.S., 1852-1855, [à la poétesse Malvina B
lanchecotte
] ; 40 pages formats divers. 600/800
B
elle
correspondance
amicale
et
littéraire
.
16 juin 1852
. « Il y a peu de jours, j’ai fait mes adieux à M
ichelet
et à sa femme, partant pour
aller se réfugier dans un coin de la Bretagne, où ils se figurent pouvoir vivre plus économiquement qu’à Paris. J’ai vu aussi le logis de
la famille H
ugo
, dévasté par la proscription. Et ce qui est plus triste, c’est au milieu de ces misères l’absence de toutes les prétendues
grandes amitiés dont on faisait tant de bruit dans le monde »…
20 septembre
, il demande des nouvelles de L
amartine
 ; il a appris « que
vous teniez un journal de tous vos faits et gestes »…
[1852]
 : « il faut aussi que je travaille, malgré mes 92 ans ou pour mieux dire, parce
que j’ai 72 ans et qu’il me faut corriger et mettre au net le peu que je laisserai après moi »…
8 janvier [1853 ?]
 : « Je vous envoie
l’Oncle
Thom
et les contes de C
hampfleury
 »…
25 février
, malgré un salaire modique, il conseille « de tenir bon du côté où vous ont forcé
d’aller vos mécomptes passés. La bohème littéraire ne vous valait rien »…
4 mai [1855 ?]
. Il va quitter la barrière d’Enfer pour le quartier
Beaujon : « il m’a fallu aller choisir mon gîte et je me suis juché au 5
ème
. Ne sera-ce pas un peu haut pour votre pauvre cœur ? »…
Dimanche matin 
: « Vos vers me semblent bien beaux et bien touchans. Diable de poésie ! Elle me fait toujours peur pour vous »…
Jeudi soir 
: « Oubliez un moment vos vers pour écouter la raison, dans l’intérêt de votre mari et de votre enfant »…
Samedi
. « Lam.
[L
amartine
] m’est venu voir, il y a deux jours : il m’a paru plus satisfait de la marche de ses affaires »…
31 décembre 
: « J’ai parlé de vous
avec M
me
 C
olet
 »…
Mardi soir
, sur un entretien avec L
amartine
Vendredi 
: « Vous êtes une terrible
écriveuse
 »… Etc.
65.
Yves BONNEFOY
(né 1923). L.A.S., Paris 4 juillet 1960, à M. Conrad ; 1 page in-8, enveloppe.
100/150
Il doit lui dire « qu’en principe je ne songe à modifier la traduction que j’ai faite. Moi aussi j’ai pensé à sa récitation, selon l’idée que
j’en ai. J’espère que je ne vais pas ainsi trop compliquer votre tâche »…
66.
Italo CALVINO
(1923-1985) écrivain italien. L.S., Turin 22 février 1972, à Claude J. R
ameil
 ; 1 page in-4, en-tête et vignette
Giulio Einaudi
editore
.
200/250
« 
Les Fleurs bleues
sont le seul texte de Q
ueneau
que j’ai traduit. […] Je ne crois pas qu’il existe des spécialistes italiens de Queneau.
Je ne connais pas d’essais sur revues, ni de travaux universitaires ». Il indique les traducteurs italiens des autres romans…