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246.
GUERRE DE 1914-1918
. 3 P.S. par les maires des communes de Moffans, Joncherey et Bayon, 1926 ; 6 pages in-fol. ronéotypées avec
ajouts à l’encre, signatures et cachets des mairies.
150/200
A
u
sujet du caporal
P
eugeot
,
premier
«
mort
pour
la
F
rance
 »
de
la guerre
. Copies conformes d’extraits du livret militaire de Joseph R
acenet
,
et récit de témoins de « l’affaire de Joncherey » (Haut-Rhin), le 2 août 1914, au cours de laquelle le brigadier Racenet vengea la mort
du caporal Peugeot, en tuant à son tour le lieutenant allemand Mayer, et en faisant prisonnier, à l’issue d’une lutte héroïque, un des
cavaliers de sa patrouille ; avec un plan des lieux…
O
n
joint
divers documents: brouillon d’article,
La première victime française
 ; plaquette, lettre, coupures de presse.
247.
Jules GUESDE
(1845-1922) homme politique socialiste. L.A.S.,
Paris 189-
, à un citoyen ; 1 page et demie in-8, en-tête
Parti Ouvrier.
Conseil national
.
100/150
Il augure bien de la campagne de son correspondant, qu’il espère pouvoir mettre en rapport avec de nouveaux éléments découverts
au congrès des syndicats, qui s’est tenu à Rouen. Il lui fait faire le service du
Socialiste
, et adresser « l’Almanach du Parti (avec l’article
de Lafargue relatif à notre organisation), plus un livret et une carte d’adhérent, pour vous faciliter la constitution d’un groupe. Le
Conseil national vous remercie de la tâche que vous avez entreprise »…
248.
Henri, duc d’HARCOURT
(1654-1718) maréchal de France, membre du Conseil de Régence. L.A.S., Versailles 15 janvier 1706, à M. L
e
M
énager
, envoyé du Roi pour le commerce, à Madrid ; 2 pages et demie in-4, adresse avec fragment de cachet cire noire et marque
postale
De Versailles
(tache).
150/200
« La situation ou vous vous trouvés presentement me paroist tous les jours devenir plus serieuse [...], ce que l’on nous rapporte de
l’inquiétude des Catalans me paroist tres favorable. Pour ne pas perdre de temps je souhaitte que tout le monde pense egalement
sur ce sujet. La prise de Nice donne de nouvelles facilitées a une pareille expedition, les nouvelles sont incertaines sur le retour des
flottes ennemies, je croy les esquipages en bien mauvais estat. Pour vostre commerce des Indes je ny vois autre chose que ce que nous
avons discouru, commencés toujours a y depescher deux vaisseaux françois frettés par le roy d’Espagne chargés des effets d’Espagne
et que le fret et les droicts soient diminüés des deux tiers vous rasseurerés tout le monde. Si vous avés quelque bon vaisseau espagnol
bien armé envoyés le au roy »...
249.
Valentin HAÜY
(1745-1822) fondateur de l’Institut des Jeunes Aveugles, inventa de l’impression en relief. P.A.S. comme secrétaire de
la Section de l’Arsenal, Paris, 16 mai 1793 ; 1 page in-4, vignette et en-tête
Section de l’Arsenal
.
100/120
Extrait du registre des délibérations de l’Assemblée générale et permanente tenue en l’Eglise Saint-Paul. Le Citoyen Berthier se
présente à l’Assemblée pour réclamer une somme de 135 livres due au Citoyen Legros, « à l’effet de l’employer en faveur des Volontaires
qui partent pour la Vendée et qui doit être payée par le Grand Maître Temporel du Collège de ci-devant Louis le Grand »… R
are
.
250.
HENRI II
(1519-1559) Roi de France. L.S., Paris 29 avril 1558, à M. de C
rezeques
, colonel de la Légion de Picardie ; contresignée par Claude
de L
aubespine
 ; 1 page in-fol., adresse.
600/800
Il est besoin pour son service de « faire lever promptement trois compaignies de la legion de Picardie, deux pour mettre dedans
Guise et une dedans Chaulny ». Il a fait faire des lettres en blanc pour la nomination des capitaines de ces compagnies et faire les
levées « le plus dilligemment que faire se pourra » pour qu’elles puissent entrer le mois prochain dans les places, « advertissant mon
cousin le duc de G
uise
de la dilligence qui se fera »...
251.
HENRI IV
(1553-1610) Roi de France. P.S., Fontainebleau avril 1602 ; contresignée par le secrétaire d’État Pierre F
orget
 ; vélin in-plano,
grand sceau de cire brune (le Roi sur son trône, et armes de France au revers) pendant sur soies rouges et vertes.
800/1.000
L
ettres
de
grâce
pour
un
homicide
. La supplique reçue de Claude de M
arolles
, écuyer, sieur de Marolles, résume les circonstances du
meurtre : le 19 janvier 1588, Marolles, âgé alors d’une vingtaine d’années, accompagné d’un de ses hommes et d’un palefrenier, allant
de Marolles pour visiter le sieur de Saint-Siran, rencontra sur le grand chemin Pierre de S
aint
-S
enay
, commissaire des guerres, « assisté
d’un autre tous deux montez sur grandz chevaulx, lequel S
r
de St Senay se souvenant de quelques parolles qui avoient esté entre
eulx quelque temps auparavant, soudain qu’il recongnut l’exposant, se saisit d’une lance qu’il mist en arrest et courut contre luy en
intention de l’offenser et tuer »… Marolles, blessé à la main et cherchant à éviter « la perte toute certaine de sa vie », tira « une pistole
quil portoit lors a larçon de la selle alloccasion des troubles qui estoient lors », et « tira ung coup, lequel porta par accident en la
gorge dud. deffunct, duquel coup il decedda quelque temps après », au grand déplaisir de Marolles qui fut condamné à mort par
contumace par le bailli de Touraine, et qui supplie le Roi de lui accorder grâce et miséricorde, ce que fait Henri IV, « desirant conserver
noz subjectz par clémence et bénignité et préférer misericorde à rigueur de justice, ayant esgard aux services du suppliant […] luy
avons quitté, remis et pardonné […] avec toute peine, amende et offense corporelle criminelle et civille […] Et a ceste fin avons mis et
mettons au néant toutes informations decretz proceddures deffaulx constumaces sentences et jugemens qui s’en seroient ensuiviz »…
Reproduction page ci-contre
252. [
HENRI IV
]. 2 P.S. par le secrétaire du Roi G
asselyn
et par le drapier Pierre R
obin
, 1613-1614 ; 2 vélins obl. in-4.
100/150
D
épenses
pour
les
obsèques
d
’H
enri
IV.
17 octobre 1613
. Pierre R
obin
, « marchant de draps de soye », a reçu 240 livres de Pierre de
L
a
B
ruyère
, conseiller et argentier de Sa Majesté, « pour la saincture de velours noir quil a fournye [...] pour mettre a lentour de la
sepulture du feu Roy »...
31 janvier 1614
. Pierre Robin a reçu du même la somme de 30 500 livres, pour ses fournitures « tant acause
du deuil et enterrement du feu Roy que des emmeublemens qui ont este faictz pour le Roy apresent regnant de la Royne sa mère et
aussi pour nosseigneurs et dames les enffans de France a cause du deuil dud. feu Roy »...