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87 [DUVEYRIER (Baron Honoré-Nicolas-Marie)]. La Cour plénière, héroï-tragi-comédie, en trois actes et en prose,
jouée le 14 juillet 1788, par une société d’amateurs, dans un château aux environs de Versailles. Par M. l’abbé de
Vermond, lecteur de la reine.
Baville, Paris, V
ve
Liberté, à l’Enseigne de la Révolution, 1788.
Petit in-4, dérelié, chemise
et étui modernes.
200 / 300
Édition originale, à
104
pp., de ce pamphlet théâtral et politique que Lefèvre-d’Ammécourt fit faire à Duveyrier, lors de
l’exil du parlement de Paris à Troyes, pour s’être opposé à la cour plénière. Le nom de l’auteur fut longtemps indécis et
l’on attribua cette satire à Falconnet, Bergasse, La Harpe, Palissot, Beaumarchais, etc.
Les notes seraient de Gorsas, le pamphlétaire, qui aurait mis cette édition sous le nom de Vermond, lequel exerçait une
grande influence sur l'esprit de Marie-Antoinette.
Importantes rousseurs.
On joint :
- Le même ouvrage, à
87
pp., et dont la vignette sur le titre représente un angelot. Petit in-
4
, cousu. Rousseurs.
-
SUPPLÉMENT à la cour plénière, en un acte, avec des notes intéressantes, pour servir de suite aux premières éditions
de cet ouvrage
. Baville, V
ve
Liberté, à l’enseigne de la Révolution,
1788
. Petit in-
4
,
24
pp, cousu.
- [DUVEYRIER].
Le Lever de Baville, drame héroïque en trois actes. Par Messire Jean-George le Franc de Pompignan.
Rédigé par l’auteur de la cour plénière
. Rome, Barbarini,
1789
. Petit in-
4
,
55
pp, dérelié.
88 ENZENBERG (Von). Essai d’un traité sur la pronociation de la langue allemande adaptée à un organe françois. s.l.n.n.,
1800.
In-4, cartonnage de papier rose, roulette et dentelle à froid sur les plats, dos lisse orné, tranches dorées (
Reliure
de l’époque
)
.
1 000 / 1 500
Traité de prononciation allemande entièrement calligraphié, établi par le comte d’Enzenberg spécialement pour la comtesse
d’Artois, alors réfugiée à Klagenfurt en Styrie (Autriche). Épouse depuis
1773
de Charles-Philippe, comte d’Artois - futur
Charles X, Marie-Thérèse de Savoie, comtesse d’Artois (
1756
-
1805
) fut arrachée à sa famille lors de la Révolution et exilée
à Graz avec son époux après une quasi inexistence à la Cour.
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