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233 RAYNAL (Guillaume-Thomas). Histoire philosophique et politique des établissemens et du commerce des Européens
dans les deux Indes.
Genève, Jean-Léonard Pellet, 1780.
5 volumes in-4, veau blond, dos orné, dentelle intérieure,
tranches dorées (
Reliure de l’époque
)
.
2 000 / 2 500
Troisième édition, en partie originale.
Elle est illustrée d’un portrait de l’auteur gravé par
Delaunay
d’après
Cochin
, de
4
figures hors texte de
Moreau le jeune
servant de frontispices au
4
premiers volumes et, contenus dans le cinquième volume, de
49
cartes hors texte et
21
tableaux,
dont plusieurs dépliants.
Brûlot contre l’esclavage et tableau sans concession du monde colonial, combat pour la tolérance aussi, l’
Histoire des deux
Indes
de G.-F. Raynal (
1713
-
1796
), parue pour la première fois en
1770
, est interdite en
1772
. Une seconde édition paraît
en
1774
, qui est immédiatement mise à l’Index. C’est en
1780
qu’il publie la troisième édition de son
Histoire
, encore plus
virulente que les deux précédentes. L’ouvrage, condamné par le Parlement de Paris et brûlé par le bourreau en place
publique, rencontre un succès considérable. Raynal, menacé, est obligé de s’enfuir, et quitte alors la France pour la Prusse
et la Suisse. S’étant opposé en
1791
aux excès du nouveau régime, il fut dénigré par celui-ci et son œuvre tomba dans un
injuste oubli.
Une partie importante de l'ouvrage n'est pas de la main de Raynal, mais pourrait être due, selon Grimm, en grande partie
à Diderot — notamment les pages philosophiques. Des textes d'autres auteurs ont également été intégrés par Raynal à cette
machine de guerre littéraire.
Ex-libris moderne : Bastide de la Pomme.
Bel exemplaire en agréable reliure du temps, malgré un accroc à une coiffe et quelques taches. Des rousseurs et de pâles
mouillures atteignant sans gravité des cartes et tableaux.
234 RECUEIL de comédies et de quelques chansons gaillardes. S.l.n.n.,
1775.
In-12, demi-maroquin citron avec coins,
double filet à froid, tête dorée (
Reliure du XIX
e
siècle
)
.
400 / 500
Suite de
7
pièces très libres :
Le Tempérament. Tragi-parade. ; Léandre Nanette ou le double qui-pro-quo. ; Le Bordel ou le
Jean-Foutre puni. ; Le Mal d’aventure. ; La comtesse d’Olonne. ; Messaline. ; Le Luxurieux.
Ex-libris
G.M
., illustré, non identifié, collé sur la contre garde.
235 RECUEIL de divers petits sujets agréables, d’après Eisen et autres maitres.
Paris, Basan,
s.d. [1770]. In-8, veau marbré,
dos orné, pièce de titre fauve, tranches rouges (
Reliure de l’époque
)
.
200 / 300
Belle suite de
50
(sur
60
) gravures représentant des sujets lestes et galants, la plupart d’après
Eisen
et
Cochin
, mais aussi
de
Boucher
et
Gravelot
.
Rares piqûres marginales, ex-libris gratté sur le titre. Quelques frottements.
236 RECUEIL DE PIÈCES. [Paris, 1651-1747]. 2 volumes in-4, basane marbrée, armoiries au centre, dos orné, tranches
rouges (
Reliure de l’époque
)
.
500 / 600
Intéressant recueil de
63
pièces très diverses — procès, discours, mémoires, éloges, etc. —, concernant pour la plupart la
bulle
Unigenitus
, mais aussi des pièces de circonstances : une
Ode au Roy suivie d’une réjouissance
de
1744
, un éloge de
Mignard à Lebrun ou la
Cérémonie et consécration de l’église Saint-Sulpice
, une mazarinade, la
Nouvelle Satire contre les
femmes
de Gacon (
1695
), un
Discours sur les moyens d’établir une bonne intelligence entre les médecins et les chirurgiens
de M. Prope-Couteau (
1746
), etc.
La majorité de ces courtes pièces sont datées entre
1740
et
1747
.
Le premier tome est orné en guise de frontispice d’un cartouche dessiné et gravé par
Babel
.
EXEMPLAIRE AUX ARMES NON IDENTIFIÉES (Olivier,
1177
). Ex-libris : E. J. Berruyer.
Reliure frottée. Quelques pièces brunies.
237 REGLEMENS indulgences et prières de la conférence des filles de Porrentruy en
l’honneur de Marie.
Porrentruy, Héritières de P.-F. Cuchot, 1767.
In-12, maroquin rouge, filet et guirlande
dorés d’encadrement sur les plats, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin vert, étui de veau marbré, filet à froid
(
Reliure de l’époque
)
.
300 / 400
Le
Saint Nom de Marie
prononcé au bon moment devait protéger les
Filles de Porrentruy
(près de Berne) de toutes les
tentations et en particulier les détourner
des plaisirs des sens et de la volupté
.